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CHRONIQUE/EN QUELQUES MOTS : DE-CI, DE-LA
Apr�s les kamikazes, apr�s les marches "spontan�es", place � la manipulation Par Le�la Aslaoui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 04 - 2007

Plut�t que de nous livrer les r�sultats des investigations men�es par les enqu�teurs, suite aux attentats du 11 avril 2007, plut�t que d�exprimer sa solidarit� aux c�t�s des familles endeuill�es et victimes bless�es, l�Ex�cutif schizophr�nique, comme � son habitude, s�est empress� de mettre en place un sc�nario de d�sinformation destin� � dissocier id�ologie islamiste et attentats du 11 avril.
Ce fut l�, son unique pr�occupation et sa priorit�. C�est ainsi, que le premier magistrat du pays, donna le ton � Constantine en employant le qualificatif de �moukharibine� (saboteurs) pour nommer les terroristes- islamistes. Ils ne s�agit nullement d�un terme choisi par hasard. Si le chef de l�Etat avait dit �terroriste� il aurait reconnu par l� m�me, que sa �r�conciliation� si ch�re � son c�ur d�islamiste avait �chou�. Ce serait �tre na�f, que de croire Abdelaziz Bouteflika, dispos� � faire cet aveu �spontan�. Ce fut au tour du ministre de l�Int�rieur de prendre le relais, en d�clarant que le v�hicule pi�g� ayant fait exploser le Palais du gouvernement, avait �t� �dirig� par un syst�me appel� commun�ment t�l�commande� (Yazid Zerhouni). Autrement dit, le �gentil� conducteur dudit v�hicule, avait l�intention de refermer les porti�res, de s�en aller promener paisiblement dans les rues d�Alger, et de ressortir vivant du Palais du gouvernement ! Et c�est avec Abdelaziz Belkhadem que nous avons atteint le summum de la manipulation lorsqu�il d�clara publiquement � Sidi-Fredj le 19 avril 2007 : �Le kamikaze a voulu prendre la fuite.� Tentant ainsi d�obtenir notre adh�sion � leurs mensonges, les membres de l�Ex�cutif se sont lamentablement succ�d� pour nous livrer leur vrai message soit :
1) Les attentats du 11 avril 2007 n�ont pas �t� commis par des kamikazes.
2) Donc s�ils n�ont pas �t� le fait de kamikazes, cela signifie que ceux-l� n�existent pas en Alg�rie et n�ont jamais exist�.
3) En cons�quence de quoi, puisqu�il n�y a jamais eu de kamikazes, il convient de bannir ce terme �in�l�gant� de notre langage et d�effacer de nos m�moires l�image d�hommes suicide haineux pr�ts � tuer et � mourir.
Kamikaze est un mot qui n�est pas alg�rien. Il est am�ricain, espagnol, britannique, indon�sien, marocain, tunisien. Mais il ne saurait �tre alg�rien. Comment nous Alg�riens au-dessus de la m�l�e, prot�g�s par la bonne f�e �r�conciliation�, qui savons tout sur tout, aurions des k-a-m-i-k-a-z-e-s ? (Dites-le � voix presque inaudible afin qu�on ne vous entende pas). Kamikazes est une obsc�nit� et un mot que tout �bon Alg�rien� ne doit pas prononcer. Le faire c�est �tre un tra�tre � la nation, un anti-nationaliste, puisque saboteur de la r�conciliation. Abdelaziz Belkhadem n�a -t-il pas dit �les auteurs des attentats sont le fait de personnes que la r�conciliation d�range ?� Elle n�est pas d�rangeante, elle est injuste et r�voltante. Cependant, les familles des victimes du terrorisme n�ont jamais sem� la mort et la haine. Ces ��radicatrices� faut-il le rappeler ont �t� �radiqu�es ? Et le seul patriote qui s�est d�fendu en abattant un �mir islamiste qui ne cessait de le provoquer, �cr�ve� dans sa cellule pour le restant des ses jours. La gr�ce pr�sidentielle et l�amnistie ne concernent pas le patriote Mohamed-Tounsi Gharbi. Ce n�est pas un terroriste tant pis pour lui. �tre nationaliste, c�est donc affirmer avec le premier magistrat du pays, son chef du gouvernement, son ministre de l�Int�rieur, de pr�f�rence tous en ch�ur et �spontan�ment� : �Le 11 avril 2007, il n�y avait pas de kamikazes et la r�conciliation est en parfaite sant�. Excellente m�me !� Dites-le trois fois � la Belkhadem, vingt fois, cent fois, mille fois. Cela repoussera � ne point en douter les futurs kamikazes. N�est-ce pas l� une preuve suppl�mentaire de la certitude qu�a ce m�me Ex�cutif sur notre capacit� � avaler couleuvres et pythons, puisque nous n�existons que pour �tre dup�s et bern�s ? D�autant qu�en cr�ant lui-m�me la rumeur relative � l�inexistence de kamikaze, il (l�ex�cutif) va bien au-del� de la d�sinformation. Il cherche � guider nos esprits �m�diocres� (Abdelaziz Bouteflika qualifiant son peuple de �m�diocre et sale�) vers une autre cible. C�est-�-dire vers d�autres commanditaires que le GSPC et Al-Qa�da Maghreb. Et bien entendu l�opinion suppos�e �moutonni�re� dira fatalement : �Il n�y a pas de fum�e sans feu.� N�est-ce pas gravissime que ce soient les autorit�s politiques au plus haut niveau, pr�occup�es de sauver ce qu�elles croient pouvoir encore sauver de leur r�conciliation qui nous resservent le plat r�chauff� du �qui-tu-qui� ? Puisqu�enfin c�est de cela qu�il s�agit. Cependant, comme dit l�adage : �Trompe-moi une fois honte sur toi, trompe-moi deux fois honte sur moi.� Libre aux haineux irr�ductibles de l�arm�e et autres forces de s�curit�, de croire que... de dire que... de penser que... d�accuser sans la moindre preuve. Libre � Abdelaziz Belkhadem, � son chef d�Etat, farouches, opposants tous deux � l�arr�t du processus �lectoral �la premi�re violence fut l�arr�t des �lections de 1991� (Abdelaziz Bouteflika) de sugg�rer... de d�tourner l�attention... Libre au ministre de Int�rieur d�affectionner les voitures pourvues de t�l�commandes et de tenter de nous infantiliser. Cependant, dans leurs jeux politiciens une chose leur est interdite ou plut�t aurait d� leur �tre interdite. Celle-ci a pour nom : INDECENCE. Ind�cence � l��gard des victimes d�chiquet�es ce 11 avril 2007, leurs familles meurtries, les nombreux bless�s et les rescap�s marqu�s � vie. Ind�cence surtout � l��gard d�un enfant de quatre ans qui ne verra plus jamais la lumi�re du jour. Ce petit ange n�a �videmment pas pour nom patronymique Belkhadem, Zerhouni ou Bouteflika. On peut le m�priser, c�est l� la raison pour laquelle en ch�ur et �spontan�ment� avec notre �cher� ex�cutif nous devons absolument �croire� que le 11 avril 2007 des v�hicules d�une intelligence sans pareille, sans chauffeur, munis d�un syst�me automatique connaissant parfaitement les quartiers de la capitale s�en sont all�s errer du c�t� du Palais du gouvernement, de la S�ret� de Bab-Ezzouar, pr�s du domicile du directeur de la S�ret� nationale. Personne ne les conduisait. Ils ont �t� fabriqu�s pour tuer. Tuer sans raison, sans revendication. Ce sont des v�hicules fous. Et l�, la �main de l��tranger� est identifiable. C�est �videmment le concessionnaire d�automobiles ! Cherchez la marque et vous trouverez le fabricant ! Cette �main de l��tranger� si commode pour masquer l�incurie de l�ex�cutif ! N�est-ce pas grotesque ? Ainsi le 11 avril 2007, Boudina Mounir, kamikaze, est une invention des m�dias. Et il n�y a que sa m�re qui croit dur comme fer, qu�elle a mis au monde un jour un gar�on qu�elle a pr�nomm� Mounir et qui est all� se faire exploser sous le nom de Ibnou Jabal le 11 avril 2007. Pour tuer et se tuer. Et puisque ce sinistre individu comme celui de Bab-Ezzouar ou encore celui qui a abandonn� le v�hicule pi�g� devant le domicile du DGSN, n�ont jamais exist�, il faut tout de m�me que Abdelaziz Belkhadem soit � m�me de nous expliquer les raisons pour lesquelles depuis le 11 avril 2007, sa r�conciliation a besoin de barricades, de blocs de pierre d�une hauteur impressionnante et autres obstacles, destin�s � prot�ger minist�res et autres institutions �tatiques ? Pourquoi toute cette panoplie dans le pays de Bouteflika et Belkhadem r�concili� et s�curis� ? Sans oublier de signaler les routes d�vi�es ou carr�ment ferm�es aux automobilistes comme aux pi�tons. Un rappel ne souffrant aucun doute sur le retour des ann�es de terrorisme et des kamikazes (dites-le � haute voix cette fois-ci car ils sont l� et bien l�). Alors Abdelaziz Belkhadem et consorts peuvent faire dans le triomphalisme, ils peuvent faire marcher le peuple (au sens propre et figur�) �spontan�ment� pour d�fendre leur r�conciliation, ils ne peuvent et ne pourront pas occulter ces deux r�alit�s que tout un chacun est � m�me de palper. La premi�re est celle des minist�res dont les responsables se barricadent parce qu�ils ont peur des kamikazes. Des citoyens qui ont �galement peur de mourir d�chiquet�s et qui savent que l�ex�cutif a tr�s peur que �a recommence. C�est l�autre r�alit�. Et lorsque Abdelaziz Belkhadem dit : �Nous sommes r�conciliateurs, r�conciliateurs, r�conciliateurs jusqu�� la mort�, il ne dit pas par contre comment fera l�ex�cutif pour dissuader d�autres kamikazes de tuer. Il ne le dit pas, parce qu�il lui faudrait reconna�tre que la guerre contre le terrorisme islamiste r�sulte essentiellement de la fermet� des autorit�s politiques. Il lui faudrait reconna�tre que la propagande centr�e sur le combat aux c�t�s des Irakiens �n�est qu�une parade du GSPC qui n�arrive plus � recruter pour r�investir les maquis en Alg�rie� ( Libert� 24 avril 2007). Il lui faudrait reconna�tre que sa r�conciliation est un �chec et un cuisant �chec. Car comme l�avait dit un intervenant dans sa communication �le terrorisme islamiste : une menace transnationale� lors des journ�es consacr�es � un colloque sur le terrorisme les 26-27-28 octobre 2002 � Alger : �Il est illusoire de pr�tendre domestiquer l�islamisme g�n�tiquement totalitaire et violent pour l�ins�rer dans le jeu d�mocratique. L�islamisme radical n�exprime pas une revendication religieuse, identitaire. C�est une pathologie, une d�rive identitaire. A ce titre, la guerre n�est m�me pas commenc�e et c�est aux musulmans eux-m�mes et � leurs �lites en particulier � mener la lutte� (Colonel Djamel-Eddine Bouzgha�a). Colloque au cours duquel, les pr�sents s�en souviennent, Richard Lab�rivi�re avait dit : �L�enjeu de l��preuve (lutte contre le terrorisme) est l�autorit� de l�Etat.� Et lorsque le m�me Belkhadem dit �qu�il demeurera r�conciliateur jusqu�� la mort�, il n�a pas entendu dire qu�il serait pr�t � sacrifier sa petite personne dans l�explosion d�une bombe �antir�conciliation�. Les voitures pi�g�es c�est pour le peuple qui se doit de croire aux v�hicules �intelligents�. Sans chauffeur, � la paix et � la s�curit� garanties par un Etat qui se barricade derri�re des barri�res, des policiers en faction form�s pour mourir en toute circonstance pour que puisse perdurer un pouvoir r�conciliateur. Un Etat o� le premier magistrat du pays ne juge pas n�cessaire de pr�senter des condol�ances aux familles endeuill�es. Mais que dis-je ? Exprime-t-on sa compassion � un peuple �m�diocre� ? Et s�il �tait bienvenu et juste que l�artificier ayant d�samorc� la bombe destin�e au DGSN fut honor� et promu par ses chefs, les policiers morts au Palais du gouvernement n�auraient- ils pas eu droit eux aussi, aux m�mes honneurs � titre posthume ? N��taient-ils pas l� parce que charg�s de prot�ger l�institution? Ainsi, dix-sept jours � peine, apr�s l�effroyable 11 avril 2007, l�Ex�cutif s�attelle avec le z�le qui le caract�rise, � enterrer les bombes, les kamikazes, sans �tre certain que d�autres ne frapperont pas. Et face � cette schizophr�nie politique, il faut esp�rer que Dieu sera le meilleur protecteur. C�est l�unique souhait ou pri�re que l�on puisse formuler puisque pour l�heure, le sujet tol�r� si l�on entend s�int�resser � la chose politique a trait aux l�gislatives. C�est para�t-il �l�affaire du si�cle� o� l�un d�clare qu�il remportera le match, l�autre qu�il r�alisera un score de 30% etc... etc.. qu�auront donc ceux que le premier magistrat du pays a gratifi� le 8 avril 2004 de 01,94% et de 01% ? (z�ro, un/cent). Le savent-ils seulement ? Ce qui est par contre s�r c�est que �l�inusable�, �l�indispensable� Sa�d Boucha�r, le sait mais ne le dira pas car il a jur� de �d�truire la fraude� ! N�est-ce pas ? Allons bon ! L��lection pr�sidentielle en France passionne les Alg�riens si j�en juge par les discussions �chang�es entre amis. Le 6 mai 2007 nous parle beaucoup plus que le 17 mai 2007. �Qui sera �lu ?� Se demande-t-on. Pour ma part, je ne changerai pas d�opinion quand bien m�me Mme S�gol�ne Royal deviendrait pr�sidente de la R�publique fran�aise. Ladite opinion �tant fond�e sur le fait r�el et historique des rapports tant�t tendus, tant�t carr�ment mauvais entre socialistes du PS fran�ais et
l�Alg�rie. Cela remonte bien avant les ann�es de terrorisme, Fran�ois Mitterand ayant �t� comme on le sait ministre de l�Int�rieur durant la guerre de Lib�ration. Et durant les ann�es de terrorisme-islamiste, c�est Mme Simone Veil qui soutient Nicolas Sarkozy qui a tendu sa main aux Alg�riennes sans exiger d�explication de texte, c�est par contre Mme Martine Aubry (P.S.) qui m�a dit � Lille alors qu�elle me recevait en sa qualit� de maire en 1997 mais aussi de militante du P.S. : �Les d�mocrates doivent condamner la violence d�o� qu�elle vienne.� Je lui parlais de nourrissons d�capit�s, de femmes et de jeunes adolescentes viol�es, elle me r�citait la le�on bien apprise de �l�Internationale socialiste�. Par ailleurs, qu�a donc fait cette gauche socialiste pour les banlieues fran�aises ? La politique de ghetto�sation n�est-elle que le fait de la droite ? Certainement pas. Alors, � tout choisir avec la droite fran�aise il n�y a aucune illusion � se faire mais le discours est clair sans la couche de sentimentalisme et de sensiblerie socialiste totalement inutile en politique. L�Alg�rie n�a gu�re besoin de maternage, elle doit �tre prise pour ce qu�elle est : un partenaire et seulement cela. Avec un chef d�Etat ma�trisant parfaitement les grands dossiers internationaux et sensibles. D�ailleurs dans le n� 240 d�avril 2007 Arabies a publi� les r�ponses des deux candidats � propos des relations qu�ils comptent entretenir avec l�Alg�rie, voici des extraits : S�gol�ne Royal : �Je veux promouvoir une relation nouvelle sous le signe de la modernit� et de la solidarit�... Je m�engagerai pour b�tir la relation apais�e et dense tourn�e vers l�avenir� ??? Beaucoup de g�n�ralit�s en v�rit�. Nicolas Sarkozy : �J�ai toujours pens� que l�amiti� n�avait pas besoin d��tre grav�e dans le marbre d�un trait�. Au-del� du trait� qui viendra en son temps, nous souhaitons progresser avec les Alg�riens sur les divers aspects de notre relation bilat�rale�... C�est clair, concis quand bien m�me il y aura l��preuve du terrain. �videmment, mes d�tracteurs ou partisans de S�gol�ne Royal parmi mes compatriotes, me rappelleraient vite que Nicolas Sarkozy c�est aussi le discours sur l�immigration, l�identit� nationale, le �karcher�... Je le sais et ne saurai l�oublier. Mais entre un Fran�ois Mitterand qui s�est permis en 1991 de dire que le �processus d�mocratique n�aurait pas d� �tre arr�t� et qui a permis l�octroi de statut de �r�fugi�s politiques� � de nombreux, tr�s nombreux islamistes radicaux, et un Nicolas Sarkozy qui a d�clar� que le terrorisme-islamiste devait �tre combattu, ce dernier est certainement plus rassurant, quand bien m�me les choses seront parfaitement claires avec lui. Il restera que l�Alg�rie n�est pas un pays qui laisse indiff�rent. Elle est une partenaire tr�s int�ressante et sans complexe aucun, on est en droit d�attendre qu�elle soit trait�e comme telle. Et dans ce type de relations, les mots amour, amiti� solidarit�, n�ont pas leur place. Lucidit� est le seul terme admis. Bien entendu, je ne perds pas de vue que l�image de l�Alg�rie n�est pas ce qu�elle devrait �tre en raison d�un r�el immobilisme de l�Etat, et de l�absence r�elle elle aussi, du premier magistrat du pays de la sc�ne politique. Croyant �tre rassurant, son chef du gouvernement a r�pondu � une question d�un journaliste sur l��tat de sant� du chef de l�Etat : �Vous l�avez vu � la t�l�vision�. C�est bien l� que se situe le probl�me. Outre en effet que les images diffus�es sur le petit �cran n��taient pas annonciatrices de bonnes nouvelles, il y a lieu d�ajouter que l�heure est venue de nous dire la v�rit�. Nous avons ce droit citoyen, car Abdelaziz Bouteflika n�est pas Monsieur Tout le monde, mais le chef de l�Etat dont la responsabilit� est d��tre capable de diriger. Ne serait-ce que pour nous dire ce qu�il compte faire contre d�autres kamikazes. Ou alors de partir ne serait-ce qu�en raison d�un lamentable �chec suite � une impossible r�conciliation entre bourreaux et victimes. Allons-nous donc continuer � fonctionner avec un pr�sident �� mi-temps� qui, durant son premier mandat a pass� plus de temps � l��tranger que dans son pays et qui s�est �clips� pour ne faire que de rares apparitions durant son second mandat ? Il y va de la cr�dibilit� d�un Etat et d�un pays et les Alg�riens ont le droit de savoir.
L. A.
N. B. : Au moment o� j�ach�ve ma chronique, j�apprends que l�ANP a abattu le coordinateur d��El Qa�da Maghreb�. Excellente nouvelle qui signifie � Abdelaziz Belkhadem et consorts que leurs jeux politiciens sont totalement frapp�s d�obsolescence.


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