Le coach s�tifien semble avoir parfaitement pr�par� son coup m�me s�il se m�fie terriblement des Jordaniens. Le Soir : La d�faite conc�d�e la semaine pass�e, face � l�OMR, ne vous inqui�te-t-elle pas � quelques jours de la finale de la Champions League arabe? Rabah Sa�dane : Je voudrais bien croire que les joueurs pensaient davantage � la finale qu�� ce match de championnat. Je suis d�ailleurs persuad� que les donn�es ne sont pas les m�mes et que, face � Al Fai�aly, mes joueurs seront sup�rieurement motiv�s. Que pensez-vous de votre adversaire d�aujourd�hui ? Ce serait presque une lapalissade que de dire que Al Fai�aly est une �quipe tr�s compl�te. L��quipe jordanienne est consid�r�e actuellement comme l�une des meilleures �quipes arabes. Son point fort r�side dans son esprit offensif et dans le potentiel technique de tous ses �l�ments. J�esp�re cependant qu�on parviendra � lui poser des probl�mes � S�tif. En effet, il nous faut rester solide d�fensivement et nous efforcer de r�cup�rer le ballon le plus haut possible pour les emp�cher de d�velopper leur jeu habituel. Je le redis encore une fois : l�esprit de groupe doit pr�valoir. Estimez-vous que le fait de jouer l�aller � S�tif constitue pour vous un d�savantage ? Je ne le pense pas, car nous pouvons faire la diff�rence sur notre terrain. Il suffira de jouer vite � une seule touche pour rapidement arriver devant les buts adverses. Il s�agira alors pour mes attaquants de savoir profiter de toutes les opportunit�s qui leur seront offertes. Mais comment comptez- vous appr�hender cette rencontre ? Avec beaucoup de d�termination, avec enthousiasme. Il ne s�agit pas pour nous de monter � l�attaque, une fleur au chapeau, au risque de d�garnir nos arri�res, mais plut�t de faire preuve de beaucoup de rigueur en d�fense, de rapidit� en attaque, mais sans tomber dans la pr�cipitation ou l��nervement. Le match se joue sur quatre-vingt-dix minutes et durant toute cette p�riode, nous devons �tre vigilants et faire preuve de cette force de caract�re, de cette volont� sans faille qui caract�rise l��quipe. Je le r�p�te encore, le football n�est pas une science exacte et la valeur d�une �quipe d�pend avant tout de la mani�re avec laquelle elle abordera la rencontre. Quel est le score qui vous ferait plaisir ? Je crois qu�une victoire, m�me par un but � z�ro, sera d�terminante pour la conqu�te du titre, car � l�ext�rieur, mes joueurs ont prouv� qu�ils pouvaient �voluer aussi bien et peut-�tre m�me mieux que sur leur terrain.
ADNANE HAMAD (ENTRA�NEUR D'AL- FAI�ALY) �La pr�sence des deux �quipes en finale est un exploit� Adnane Hamad, l�entra�neur irakien du club jordanien Al Fai�aly, a qualifi� l�arriv�e de son �quipe, en compagnie de l�Entente de S�tif, en finale de la Champions League arabe de v�ritable exploit. �Les deux �quipes vont �voluer sans pression aucune lors de la rencontre, ce qui va permettre de pr�senter un jeu de haute facture. Les pr�parations de mon �quipe pour cette confrontation se sont d�roul�es dans des conditions ordinaires selon le programme �tabli pour la circonstance. Mes joueurs sont pr�ts � se donner � fond pour r�ussir un excellent r�sultat ici � S�tif�, a-t-il affirm�. Concernant son adversaire du jour, l�entra�neur d�Al Fai�aly a d�clar� : �L�Entente de S�tif est une �quipe tr�s forte qui renferme d�excellents joueurs poss�dant de grandes qualit�s techniques. S�tif poss�de aussi un merveilleux public qui peut, � lui seul, renverser la situation. A cet effet, je tiens avant tout � remercier le public s�tifien qui nous a longuement applaudis lors de notre derni�re confrontation � S�tif. Et �a sera � mon tour de f�liciter l�Entente au cas o� elle r�ussira � gagner la coupe au stade Amman, et je serai le premier � le faire�. Pour ce qui est de la rencontre, Adnane Hamad affirme que �a sera un match tr�s difficile, et que pronostiquer le r�sultat rel�ve de l�impossible. �Les deux �quipes sont � chance �gale, et se connaissent parfaitement, et que chacune d�elle va jouer pleinement pour gagner et obtenir le troph�e. Personnellement, je souhaite la victoire � l��quipe la plus m�ritante�, conclut-il.