Le syndicat des gestionnaires de la sant�, sous la f�rule de son pr�sident M. Zebbar Rabah, a organis�, jeudi dernier � l�h�pital Frantz-Fanon de Blida, une rencontre avec les gestionnaires des �tablissements de sant� des diff�rentes wilayas du pays pour faire une �valuation sur leur situation socioprofessionnelle et asseoir, par l� m�me, un statut qui les r�habilitera au mieux dans leur fonction, et ce, pour �une n�cessit� de participation � l�op�ration de renouveau de la nation�. Cette rencontre a �t� d�cid�e, apprend-on, pour examiner ensemble les dispositions de l�ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut g�n�ral de la Fonction publique dont le syndicat y voit le r�tablissement de leur dignit�. A cet effet, ce dernier a r�alis� �une mouture de statut particulier pour les directeurs d�administration sanitaire� laquelle sera transmise aux autorit�s concern�es par les canaux officiels. Les principaux axes de ce statut restent, pour ce syndicat, les conditions de recrutement des gestionnaires de sant�. Ainsi, il insiste sur le respect de certains crit�res pour que les responsabilit�s de gestion au niveau du secteur de la sant� soient convenablement assum�es, et ce, tel que le pr�voit l�actuelle ordonnance. Les membres du syndicat des gestionnaires de sant� d�plorent, en effet, les dysfonctionnements de gestion engendr�s par l��ouverture du secteur aux diff�rentes cat�gories de cadres n�ayant aucune formation de base compatible avec la gestion des �tablissements de sant�. Pour M. Zebbar, �galement DG du CHU de Blida, �le d�vouement et le sacrifice au profit du service public au d�triment de toute autre activit� plus lucrative doivent motiver le choix pour le secteur de la sant�, autrement, il ne sert � rien de le rejoindre�. C�est pour toutes ces raisons, nous dira-t-il, que �les conditions d�avoir une r�elle formation sp�cialis�e a �t� introduite dans le projet de statut particulier des directeurs d�administration de la sant� pour justifier leur nomination dans ce secteur�. L�autre aspect abord� est la formation continue des cadres de la sant� que celui-ci estime obligatoire durant le d�roulement de la carri�re, et ce, pour contrecarrer le ph�nom�ne de �mauvaise gestion� qui pour les syndicalistes est devenue �une �chappatoire � tous les dysfonctionnements et insuffisances dont souffre le secteur de la sant�. Toutefois, ces derniers consid�rent que les cycles de formation assur�s par l�Ecole nationale de sant� publique restent insuffisants. Ils aspirent � une v�ritable politique de formation aux fins de voir �merger de r�elles comp�tences �fournissant au secteur de la sant� un encadrement de qualit� ainsi que le d�veloppement de la recherche scientifique loin des m�moires r�p�titifs et conjoncturels�. A ce titre, le syndicat propose que le recrutement de gestionnaires soit tributaire d�une formation au pr�alable � l�Ecole nationale de sant� publique. Sur un autre volet et constatant la vuln�rabilit� du gestionnaire de la sant�, les syndicalistes ont vu la n�cessit� de mettre en place un cadre juridique portant sur la n�cessaire protection de ces cadres d�autant qu�ils font souvent l�objet de �pressions et d�abus d�autorit� de la part de plusieurs intervenants�. Le r�gime des salaires et indemnit�s a �t� �galement pass� en revu et les syndicalistes estiment qu�il est illogique de ne pas faire b�n�ficier les gestionnaires de l�indemnit� d�int�ressement au m�me titre que le personnel m�dical et param�dical. Quant � leur salaire, il est consid�r� comme modique et ils aspirent � une revalorisation. Enfin, le syndicat des gestionnaires de la sant� reste convaincu que la r�forme hospitali�re d�pend principalement de la r�habilitation des ressources humaines du secteur de l�administration qui doit travailler en synergie avec le corps m�dical et param�dical. M. B.
JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE Le wali honore les journalistes Dans une ambiance fonci�rement conviviale, les journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Blida ont �t� honor�s, jeudi dernier, � l�occasion de la Journ�e mondiale de la libert� de la presse, par M. Oudah Hocine, wali de Blida. Celui-ci a tenu � faire preuve de sa reconnaissance � l��gard de la corporation et consid�re que sans la presse, il ne peut y avoir d�am�lioration et de croissance dans l��dification de la wilaya. �C�est � travers vos �crits que l�on s�informe des pr�occupations des citoyens et que l�on s�enqui�re de la situation de la wilaya�, dira en substance le wali. Sollicit� pour la r�alisation d�une maison de la presse, le wali a r�pondu favorablement et a m�me propos� une subvention dans le cas de l�existence d�une association des correspondants et journalistes � Blida. Ces derniers ont vite saisi cette opportunit� et d�cid�, lors du d�jeuner offert par le wali, d�une assembl�e g�n�rale pour la fondation d�une association qui aura lieu demain. Notons par ailleurs que le premier responsable de l�ex�cutif a fait savoir au directeur de la cha�ne Radio Mitidja, pr�sent � la c�r�monie, qu�une enveloppe financi�re de deux milliards de centimes a �t� allou�e pour l�am�nagement du si�ge de cette radio situ� � Blida. Il sera op�rationnel, selon M. Challal Djamel, directeur de Radio Mitidja, d�s le premier trimestre de l�ann�e 2008. M. B.
TRANSPORT URBAIN A BLIDA L�APW tire la sonnette d�alarme Eu �gard � sa situation �conomique et industrielle ajoutez � cela l�existence d�un p�le universitaire qui accueille pas moins de 45 000 �tudiants, la wilaya de Blida, notamment son chef-lieu, attire journellement un nombre impressionnant de personnes. Ceci exige, il va sans dire, des moyens roulants aussi importants et aujourd�hui Blida se congestionne de plus en plus au point o� le transport et plus particuli�rement celui urbain est devenu un v�ritable casse-t�te pour les responsables. Pour ces raisons, l�Assembl�e populaire de la wilaya de Blida a attir�, lors de sa derni�re session, l�attention sur cette situation, consid�rant que s�il n�y aura pas de politique de prise en charge effective de ce volet, la ville des Roses deviendra une m�tropole o� la vie sera extr�mement difficile. Dans un rapport circonstanci� r�dig� par la section �conomique et financi�re de l�APW de Blida, l�on peut dire que le projet d��lectrification de la ligne de chemin de fer entre El-Affroun et Blida ainsi que le projet de r�alisation d�un tramway qui reliera la gare ferroviaire au centre-ville de Blida et d�un train entre B�ni-Mered et l�universit� Sa�d-Dahleb vont in�vitablement contribuer � all�ger le transport en commun et par cons�quent r�duire le trafic, mais pour lors, la situation du transport dans la wilaya de Blida laisse entrevoir, selon l�APW, un certain d�sordre impos� par les transporteurs d�une part et � cause de l�absence d�organisation des lignes urbaines par rapport � la demande, d�autre part. S�il est vrai, selon les r�dacteurs du rapport, qu�il ne peut y avoir de d�veloppement �conomique et industriel sans l�am�lioration du secteur du transport, il faudrait, insistent-ils, que des mesures soient prises d�une mani�re efficace. N�anmoins, l�APW de Blida reconna�t que l�activit� du transport a connu ces derniers temps une am�lioration certaine dans la mesure o� elle arrive � satisfaire plus ou moins la demande des citoyens, mais d�plore la v�tust� de certains bus et surtout la concurrence entre les transporteurs qui met en danger la vie des citoyens. Le parc de bus activant dans la wilaya de Blida �tant de 2583 v�hicules pour un nombre de 62 954 places, il n�en demeure pas moins que cela reste encore insuffisant. Ce sont les taxis qui compensent ce manque, mais ce cr�neau est aussi mal vu par l�APW qui remarque autant d�insuffisances tels le non-respect des itin�raires ou l�exag�ration dans les tarifs appliqu�s. Aussi, les membres de l�APW s�interrogent sur l�inad�quation entre le nombre des autorisations d�livr�es qui sont de l�ordre de 2898 et le nombre des taxis en activit� qui repr�sentent un chiffre de 2001. �Ceci confirme la non-ma�trise de l�activit� , est-il �crit dans le rapport. Sur un autre volet, l�APW dresse un sombre tableau sur les stations de bus implant�es � travers le territoire de la wilaya. Elle y voit l�absence flagrante de conditions de prestations ou de d�pendances n�cessaires sans parler de leur non-gestion en vertu de l�article 51 de la loi 10-01 du 7 ao�t 2001 portant sur l�organisation du transport. Pour information et selon le rapport de l�APW, sur les onze stations implant�es � travers la wilaya, deux seulement sont �quip�es de b�tisses et autres abris. Enfin, l�ins�curit� sur les routes reste une pr�occupation majeure pour l�Assembl�e populaire de wilaya surtout que Blida est class�e troisi�me sur le plan national en mati�re d�accidents de la circulation puisqu�en 2006 il a �t� enregistr� 599 accidents causant la mort � 768 personnes.