L�exploitation agricole priv�e Harima, portant le nom de son promoteur, implant�e dans les vastes plaines du Moyen-Ch�lif, dans la commune de Labiadh Medjadja, est parvenue � s�arracher au cours des deux derni�res ann�es, une notori�t� jug�e �bien m�rit�e� pour les succ�s r�alis�s par l�introduction d�une s�rie de techniques culturales et d�irrigation, selon les appr�ciations, unanimement affich�es � la direction des services agricoles (DSA) et � la Chambre d�agriculture. La constitution de l�exploitation, dont la vie, relativement r�cente, remonte � peine au d�but des ann�es 1990, est surtout appr�ci�e par le fonctionnement int�gr� de sa gestion et une application appropri�e des toutes nouvelles techniques culturales deux qualit�s �qui font d�elle l�exemple m�me de la cons�cration et de la r�ussite, auquel le d�ploiement de l�agriculture � Chlef entend concr�tiser�. La plantation, qui s��rige aujourd�hui comme un luxueux verger verdoyant, vital et prometteur, s�apparente � un corps �tranger, inject� dans un vaste environnement de terres agricoles, qui ne conna�t pas, h�las, la m�me dynamique que la jeune plantation. C�est en effet � travers la modernisation de l��quipement et des techniques culturales, de leur introduction et leur utilisation de mani�re scientifique par une �quipe de comp�tences humaines, qui a permis � l�exploitation Harima reposant sur une superficie de 240 hectares, et consacr�e essentiellement � l�arboriculture fruiti�re (agrumes, p�che de vigne et pruniers), de tirer profit, en r�alisant des rendements performants, et souvent des records � l��chelle des plaines du Chelif, pariant ainsi sur un avenir encore plus prometteur. Les rendements r�alis�s avec les vari�t�s pr�coces sont plus que prometteurs, notamment pour les cultures de p�ches de vigne et les pruniers, entr�es en production au cours des cinq derni�res ann�es. Pour l�agrumiculture, qui constitue la sp�culation dominante de l�exploitation, elle devrait entrer en production d�s la prochaine saison agrumicole. Pourvue de vari�t�s nobles, telles que la thomson navel, la washington navel, et la double fine, la culture introduite � travers des esp�ces performantes et r�sistantes aux parasites, pourrait assurer des rendements importants, voire spectaculaires. Le rendement � l�hectare, pr�cise-ton, serait de 150 quintaux en d�but de production, pour s��lever et atteindre jusqu'� 300 quintaux en cycle de pleine production. Ces r�alit�s et perspectives sont pr�sent�es comme la cons�quence �vidente de l�option de modernit� choisie par les promoteurs de l�exploitation. �D�s le lancement de notre exploitation au d�but et en regard aux al�as climatiques et l�imp�rieuse n�cessit� de rentabiliser notre investissement, nous nous sommes impos� un seul choix un choix fondamental, celui d�opter pour une arboriculture fruiti�re moderne r�gie par des techniques culturales et d�irrigation avanc�es, dot�e d�un �quipement moderne et ad�quat et g�r�e par un savoir-faire humain�, confie Hadj Athmane Harima, promoteur investisseur, qui se f�licite aujourd�hui d�avoir pris une telle option. L�ing�nieur agronome en chef, assurant l�animation et la coordination d�un groupe de quatre co�quipiers, techniciens sup�rieurs et techniciens, explique l�ing�niosit� du r�seau d�irrigation, mis en place sur la base d�une �tude de faisabilit� avec le soutien de coop�rants �trangers. De ce fait, l�exploitation se trouve dot�e, en effet, d�un r�seau d�irrigation � la fois rationnelle et �conomique, renfermant deux bassins d�accumulation d�eau d�irrigation contenant un total de 90 000 m3 et aliment�s par des forages. L�eau emmagasin�e dans les bassins est ensuite judicieusement repartie pour les besoins du verger au moyen de quatre stations de refoulement. Le proc�d� de la micro-irrigation, totalement automatis� et g�r� � distance par une programmation informatique r�fl�chie et rigoureuse, assure par ailleurs un double usage, celui d�alimenter le verger et de faire parvenir � chaque plantation sa dose prescrite en fertilisants et intrants agricoles. �C'est autour d'une bonne gestion de la micro-irrigation et de la fertilisation que se joue la vraie r�ussite d'un verger intensif. Un arbre aliment� au goutte-�-goutte et fertilit� au moyen du m�me proc�d�, cro�t plus vite et entre en production de fa�on plus pr�coce. L�eau d�irrigation et la dose d'engrais requise sont prescrites � travers un mode d�alimentation rationnel et rigoureux, fonctionnant dans son ensemble, avec proc�d� informatis�, mentionnera l�ing�nieur agronome. Celui-ci, rappellera, par ailleurs, d�autres moyens fournis par la technique moderne et que l�exploitation Harima a pu introduire par le biais de sa gestion int�gr�e, citant � cet effet les avantages du machinisme agricole, la s�lection g�n�tique des jeunes plantations, l�irrigation et drainage des sols, la culture sous-serre et culture hors-sol, etc. Au plan de l��quipement, l�exploitation se trouve pourvue d�une chambre froide de 15 000 m3 et de deux tunnels de stockage d�une capacit� totale de 20 tonnes, une infrastructure r�alis�e en pr�vision des besoins en stockage des productions de l�exploitation. Pour ses ressources humaines, l�exploitation dispose, d�un g�rant, de quatre ing�nieurs et techniciens, de dix ouvriers qualifi�s. Pour les travaux saisonniers, li�s aux activit�s d��pandage, d�assainissement et de cueillette, il est fait fr�quemment appel � une moyenne de soixante ouvriers, mentionnera, M. Douibi, g�rant de l�exploitation.