Les associations �cologiques de la wilaya de Na�ma accordent un grand int�r�t � la lutte contre la pollution des cours d�eau et des sources qui se d�versent dans le lac de Dayra situ� dans la commune de A�n- Benkhelil (Na�ma), indique la Direction de l�environnement de la wilaya. Ces associations, ajoute-t-on, ont � leur actif plusieurs interventions sur le terrain, dont la plus r�cente a permis la cr�ation d�un syst�me d��puration et de traitement des eaux us�es, outre les activit�s de sensibilisation et de vulgarisation de la culture environnementale. Le financement du projet de la protection de la zone humide du lac de Dayra assur� par le Fonds mondial de l�environnement, prend �galement en charge d�autres zones menac�es telles El-Meregueb � M�sila et Taghit � B�char comme premi�re �tape au d�veloppement de l��cotourisme, gr�ce notamment � des op�rations de gestion durable des ressources naturelles, de valorisation et de protection de la biodiversit�, de la faune et de la flore menac�es de disparition, en int�grant des associations �cologiques. L�association nationale de r�flexion et d��changes �cologiques, des repr�sentants des associations de familles et de femmes rurales r�sidant � proximit� des zones naturelles class�es, sont appel�es � jouer un r�le pr�pond�rant dans la vulgarisation de l��ducation environnementale et l�am�lioration du milieu naturel en luttant contre les dangers mena�ant la nature tels que la d�sertification et la pollution. La strat�gie adopt�e dans ce cadre repose, selon un cadre de la Direction de l�environnement de Na�ma, sur l��laboration d�un programme de gestion et de valorisation du patrimoine environnemental, auquel sont associ�s les riverains. Cet aspect participatif des citoyens, a-t-il ajout�, est devenu n�cessaire afin de r�pondre aux objectifs li�s � la gestion rationnelle des ressources et au d�veloppement durable dont le programme a touch� 14 % des familles rurales. De nombreux �cologistes ont affirm� par ailleurs que la wilaya de Na�ma a un besoin pressant en mati�re de r�serves naturelles prot�g�es r�pondant aux normes scientifiques de modernisation de la gestion du milieu naturel pour mettre fin � la d�gradation du couvert v�g�tal, pour la protection des �tangs, l�exploitation des eaux de ruissellement, le traitement des points sensibles menac�s par la d�sertification et enfin la protection de la biodiversit�. Dans ce contexte, la Conservation des for�ts de la wilaya de Na�ma organise r�guli�rement des sessions de formation au profit des associations �cologiques sur des th�mes li�s � la diversit� biologique, la gestion durable des ressources naturelles dans les zones arides ou semi-arides avec la participation d�universitaires de plusieurs wilayas du pays (B�ja�a, S�tif, Tlemcen) outre le laboratoire de biotechnologie de l�universit� d�Oran qui pr�sente ses recherches ax�es autour des m�thodes biologiques de fixation des dunes en plus des donn�es scientifiques et topographiques de mise en place de m�canismes sp�ciaux pour la lutte contre la d�sertification. La commune de A�n-Benkhelil a �t� la premi�re b�n�ficiaire de ces op�rations en 2004. Un int�r�t particulier a �t� accord� au site de Ogla- Dayra en le classant zone humide s��tendant sur 2343 hectares. 62 millions de dinars ont �t� allou�s � la r�alisation de divers travaux sur ce site qui constitue un exemple type de la diversit� faunistique et floristique adapt�e au milieu naturel steppique disposant d�esp�ces v�g�tales class�es � l�instar de l�alfa. Ce site est �galement riche en plantes m�decinales et fourrag�res outre 17 esp�ces d�oiseaux prot�g�s et deux esp�ces de mammif�res. Les secteurs de l�environnement et des for�ts de cette wilaya ont accompli d��normes progr�s sur le terrain dans le but de r�habiliter cette r�gion qui a b�n�fici� de projets dans le cadre de l�op�ration "G 35" financ�e par le Fonds mondial de l�environnement relevant de l�Organisation des Nations unies qui vise � d�velopper la zone humide de Ogla-Dayra � A�n-Benkhelil. La sensibilisation, l��ducation environnementale et la mise en �uvre d�exp�riences scientifiques dans la r�gion constituent ainsi, selon les encadreurs des associations, des moyens efficaces pour une meilleure gestion de la richesse naturelle d�grad�e et l�exploitation rationnelle des ressources steppiques.