Conscients des enjeux du nouveau mill�naire et des d�fis de l�heure en mati�re de protection de l�environnement, premier indice de la bonne sant� d�une entreprise pouvant lui assurer une survie, l�ERCC ou la SC, Soci�t� de ciment de Sour-El- Ghozlane, s�est lanc�e dans la protection de l�environnement d�s l�ann�e 2006 en engageant plusieurs actions. A ce sujet, le PDG de la Soci�t� de ciment de Sour-El- Ghozlane, Bouichaoui Abdelkader, ainsi que son assistant charg� de la s�curit� et de l�environnement, Chenoufi Badreddine, nous ont fait part des diff�rentes actions entreprises au sein de la soci�t� pour la protection de l�environnement. Ainsi, et en mati�re d�investissement, l�entreprise a entrepris la r�novation des analyseurs � gaz, l�entretien des filtres � manches ainsi que des filtres �lectrostatiques pour permettre une meilleure filtration et la r�cup�ration de la mati�re. En mati�re d�entretien, il y a eu r�paration de la virole des tours de conditionnement, de la vo�te du joint amont, des goulottes et des bandes transporteuses, permettant de meilleures conditions des gaz par �limination de l�air, des fuites de mati�res et des poussi�res des ateliers. En outre, durant l�ann�e 2006, un audit environnemental a �t� lanc�. Il a consist� en la mise en conformit� de la cimenterie avec la r�glementation en vigueur en mati�re de protection de l�environnement. Toutes ces actions ont co�t� � l�entreprise 15 502 900 DA. Parall�lement, un syst�me de management environnemental ou SME a �t� lanc�. Dans ce cadre, des stages de formation et une journ�e technique ont �t� organis�s. D�autres actions dans le m�me cadre ont �t� engag�es au courant de l�ann�e 2006. Elles ont consist� en la conclusion d�une convention portant vente de pi�ces m�talliques us�es avec Alfet de Tiaret. Cette fonderie a d�j� enlev� pr�s de 268,94 tonnes de d�chets m�talliques. La cr�ation d�une d�cheterie au niveau de l�entreprise pour la r�cup�ration des d�chets par des fili�res sp�cialis�es, l��laboration d�un plan d�action pour la ma�trise de l��nergie, le recensement des d�chets sp�ciaux d�tenus par la cimenterie, des d�chets d�emballage, l�inventaire des textes r�glementaires sur l�environnement et enfin, le lancement d�une revue environnementale. Par ailleurs, et durant le premier trimestre de l�ann�e en cours, toujours dans le cadre de la protection de l�environnement, l�entreprise a engag� plusieurs actions dont l�entretien des �lectrofiltres, le diagnostic des filtres � manches de l�atelier ciment par un sp�cialiste �tranger, l�entretien des filtres � manches de l�usine, des �lectrofiltres de l�atelier ciment, la r�paration de la virole des tours de conditionnement et enfin, le changement des volutes des ventilateurs de tirage des �lectrofiltres four. Toutes ces actions ont pour objectifs attendus le meilleur fonctionnement et une efficacit� de l��tanch�it� et la r�habilitation et l�am�lioration du syst�me de d�poussi�rage de l�atelier ciment. Elles ont co�t� � l�entreprise 3 645 000 DA et 42 000 . D�autres actions ont �t� r�alis�es, comme le diagnostic en vue de la r�habilitation et de l�am�lioration du syst�me de d�poussi�rage de l�atelier ciment, la r�habilitation des r�seaux d�assainissement des eaux us�es et pluviales, l�enl�vement de toutes les huiles usag�es en stock et qui sont de l�ordre de 23 800 litres et enfin, la r�alisation des travaux d�entretien des �quipements ayant une incidence sur le d�poussi�rage. En outre, et toujours dans l�exercice en cours, l�entreprise pr�voit la r�novation des tours de conditionnement pour un montant de 30 000 000 DA, l�acquisition d�opacim�tries pour l�autosurveillance et le contr�le des �missions des poussi�res pour un montant de 4 000 000 DA, le remplacement partiel du r�seau d�eau industrielle pour un montant de 20 000 000 DA, la r�novation des �lectrofiltres pour 12 000 000 DA et enfin, l�assainissement et la r�fection des voies et routes pour un montant de 45 000 000 DA. D�apr�s Chenoudi Badreddine, toutes ces actions engag�es permettront, d�une part, � la soci�t� de se conformer aux exigences des textes r�glementaires en mati�re d�environnement et, d�autre part, pr�parer la cimenterie de Sour- El-Ghozlane � entamer dans de bonnes conditions l�int�gration de la d�marche environnementale dans le cadre du SME. Signalons que lors de notre d�placement dans cette entreprise, qui a d�pass� durant l�ann�e 2006 sa capacit� de production avec plus d�un million de tonnes de ciment, les responsables de la soci�t�, en l�occurence le PDG et son assistant, nous ont invit�s � un exercice de simulation pour comprendre l�importance des actions engag�es dans le cadre de la protection de l�environnement. Et comme le premier indice de cette protection est l�installation de l'�lectofiltre pour le d�poussi�rage au niveau du grand four, nous avons assist� � la d�monstration des deux phases : celle o� l'�lectrofiltre est actionn� et o� l�on ne voit presque aucune poussi�re se d�gager depuis les grandes chemin�es, et celle o� l��lectrofiltre est � l�arr�t et o� l�on voit une colonne de fum�e tr�s compacte se d�gager emport�e par le vent et formant une �paisse ombre au-dessus de la grande chemin�e. Nos interlocuteurs, qui nous ont fait cette d�monstration, nous expliquent que de temps en temps, l��lectrofiltre s�arr�te automatiquement pour permettre � la quantit� de monoxyde de carbone de monter dans l�air. Pendant quelques minutes, les chemin�es d�gagent une �paisse fum�e de poussi�re mais cela est indispensable et ne doit pas inqui�ter outre mesure les �lcologistes, nous dira M. Chenoufi, qui insiste sur tous les efforts entrepris par la soci�t� pour en faire un mod�le de performance et de protection de l�environnement et de la nature. Enfin, comme pour lever toute �quivoque, nos interlocuteurs r�futent la th�se selon laquelle la cimenterie est derri�re la propagation du cancer. Ils en veulent pour preuve la composition du ciment form� exclusivement de mati�res extraites depuis les gisements et les carri�res alors que pour les produits chimiques, ils assurent qu�aucun autre produit n�est ajout�. �Le seul probl�me existant au niveau de la cimenterie �tait la poussi�re d�gag�e au niveau du grand four et qui se posait sur les arbres et autres plantes emp�chant la photosynth�se, ainsi que chez les hommes principalement les asthmatiques. Mais avec l�installation du nouveau mat�riel et les �lectrofiltres, le probl�me est d�finitivement r�gl�, nous dira enfin M. Chenoufi.