Aujourd�hui, en 2007, les citoyens de la seconde ville d�Alg�rie et de la premi�re commune du pays par son �tendue g�ographique, sont soumis pour une grande partie d�entre eux � un probl�me majeur ; celui de l�acc�s � l�eau potable. En effet, plus de 40 ans apr�s l�ind�pendance, des Alg�riens non pas ceux de l�int�rieur du pays, dans les confins du d�sert o� dans les Hauts-Plateaux, sont priv�s d�eau potable, n��tant pas aliment�s et tout simplement pas raccord�s aux r�seaux d�AEP de l�ADE. Des statistiques, r�cemment fournies par l�ADE d�Oran, font �tat de l�existence de plus de 11 200 foyers qui ne sont pas aliment�s en eau potable ce qui signifie que des milliers de personnes dans la wilaya vivent une situation grave sur le plan de l�hygi�ne. Cette situation est d�autant plus choquante que pour Oran des milliards ont �t� investis par les pouvoirs publics pour r�soudre l��pineuse question de la disponibilit� de �l�or bleu�. En effet, le dessalement de l�eau de mer, l�option adopt�e et qui a vu plusieurs projets dans ce sens lanc�s, notamment � Oran, comme la premi�re unit� de dessalement de l�eau de mer Kahrama fonctionne depuis plus de deux ans, avec une autre station de dessalement qui doit voir le jour pr�s de la commune de Cap Blanc � l�Ouest d�Oran. Certes, la r�gion ouest enregistre depuis pr�s de 50 ans une baisse r�guli�re de la pluviom�trie, mais cela n�explique pas que des milliers de familles en soient encore r�duites � faire appel aux colporteurs d�eau pour s�approvisionner en ce pr�cieux liquide o� encore de faire appel en cachette � des puisatiers. A y regarder de plus pr�s, les foyers qui n�ont pas acc�s � l�eau potable sont situ�s aussi bien, dans des nouveaux quartiers que d�anciens quartiers, et c�est l� donc que l�on s�aper�oit qu�il s�agit en fait de mauvaises gestions. En effet, des quartiers anciens qui ont vu le jour depuis plus de 10 ans attendent toujours de voir leurs maisons raccord�es au r�seau d�AEP. Tr�s souvent, il s�agit de coop�ratives immobili�res, de cit�s cr��es dans le cadre de l�auto-construction qui n�ont jamais vu les travaux de r�seaux d�eau et d�assainissement r�alis�s ou achev�s. Les responsabilit�s sont, nous dit-on, partag�es, les unes et les autres s�auto-accusent, les APC d�clarent que c�est l�ADE qui n�a pas fait son travail. L�ADE, pour sa part, se d�fend en expliquant que les r�seaux sont faits et que la question du raccordement est un conflit entre citoyens et collectivit�s locales, qui elles, rendent responsables les citoyens qui refusent de s�acquitter de leur quote-part et de r�gulariser leurs situations. Autres cas de figure, la r�ception de nouvelles cit�s d�habitations dans la pr�cipitation alors que les conditions de branchements de l�AEP ne sont pas r�unies. C�est l� une pratique plus exactement une r�gle depuis les ann�es 1990. Quoi qu�il en soit ce sont des milliers de familles hommes, femmes et enfants qui n�ont pas acc�s � l�eau potable et qui sont p�nalis�s avec les risques d��pid�mie qui sont ainsi accrus, le manque d�hygi�ne favorable � l��mergence de maladies contagieuses, etc., soit une situation sanitaire grave qui risque d�exploser � chaque �t� et dont les co�ts seront �normes. Fay�al M. Arr�t technique de la station Kahrama La Direction de la station de dessalement d�eau de mer Kahrama qui alimente une partie de la ville d�Oran, la commune d�Arzew et la ZI d�Arzew a, dans un communiqu�, annonc� un arr�t de la production du 23 juin au 3 juillet. Cet arr�t pour des raisons techniques et d�entretien des installations va avoir pour effet de r�duire la production d�eau et d��lectricit�. Le d�ficit en eau sera pris en charge par l�ADE, signale le communiqu�, quant au d�ficit de production d��lectricit� il est estim� � 220 MW.