L�association Mecha�l Echahid a rendu hier un hommage aux martyrs de la R�volution qui ont �t� les acteurs des op�rations suicide � Alger durant la guerre de Lib�ration nationale. Parmi eux, Imekhelaf Lounis dit �Farid la Corniche� qui s�est distingu� en d�posant la bombe qui a vis� le casino de la Corniche. Les moudjahidine et t�moins de l��poque pr�sents � la conf�rence anim�e hier dans le cadre du Forum d� El Moudjahid se sont rappel�s avec beaucoup d��motion le chahid �Farid la Corniche� qui a particip� � l�un des attentats les plus spectaculaires de l��poque. Le moudjahid Mohamed Berrouaghia �voquant les �v�nements en question relatera une partie du parcours combattant de �Farid la Corniche�. �Farid est un h�ros� c�est un miracle de notre r�volution. Il illustre � lui seul le sacrifice de dizaines de moudjahidine. Il est ainsi entr� dans l�histoire en participant � la R�volution dans la capitale, car cela a �t� une r�volution plut�t qu�une bataille du fait que cette derni�re est limit�e dans le temps. J�ai connu Farid au maquis o� il a �t� int�gr� au sein des commandos au cours du mois de septembre de l�ann�e 1957. Il s�agissait d�unit�s de 120 moudjahidine qui faisaient partie des meilleurs. Avant, on lui avait sugg�r� de se rendre au Maroc ou en Tunisie, mais il avait refus� disant qu�il pr�f�rait mourir en martyr dans son pays�, t�moigne le moudjahid, ce dernier pr�cisera par ailleurs que �Farid la Corniche� avait par la suite particip� � plusieurs batailles notamment dans les r�gions de M�d�a et Cherchell. �Il a ainsi montr� sa bravoure et acquis de l�exp�rience�. L�intervenant t�moin des �v�nements de l��poque, rappellera en outre qu�Alger en 1958 et 1959 �tait un v�ritable �camp de concentration� et des laissez-passer �taient exig�s pour non seulement acc�der � la capitale, mais aussi pour passer d�un quartier � un autre. �Par ailleurs, le 11 d�cembre 1960 a �t� la r�sultante de la R�volution sur tout le territoire national. Et pas seulement des op�rations effectu�es � Alger. Comme la capitale ne s�est jamais rendue, les op�rations se sont poursuivies jusqu�� la fin. Je citerai le cas du �fida� qui est mort le 19 mars 1962 au square. Jusqu'� la fin, le combat s�est poursuivi. Revenant sur l�attentat � la bombe qui avait vis� le casino de la Corniche le moudjahid dira qu�il vaut plus de 20 accrochages. Pour sa part, Yacef Sa�di est revenu sur le d�tail de la journ�e de l�attentat qui a eu lieu � 19h pr�cisant que l�engin explosif pesait quatre kilos. Un autre moudjahid reprendra les propos, dira-t-il, de l�ambassadeur de France qui avait d�clar� il y a de cela quelques jours que l�octroi de visa sera �largi �mais pour ceux qui �uvrent pour l�am�lioration des relations alg�ro-fran�aises. Cela signifie donc que pour ceux qui font la promotion du colonialisme, on donne des visas alors que pour les autres, les portes seront ferm�es�, dira l�intervenant.