L�urbanisme, les travaux publics et l�hydraulique, trois secteurs plut�t difficiles au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, sont pass�s, mercredi dernier, � la loupe par le conseil de wilaya permettant, pour ce qui concerne le volumineux dossier du 1er secteur sus-indiqu�, de mettre en �vidence les lourdeurs administratives et techniques ayant pour effet de tra�ner jusqu�au jour d�aujourd�hui des op�rations datant des ann�es 2002 � 2006, et ce, au moment o� la wilaya dispose d�un vaste plan de charge pour l�exercice en cours. Ce qui attire l�attention dans ces dossiers truff�s de donn�es rassembl�es par exercice et par programme de d�veloppement ce sont 1338 typologies d�habitat d�pourvues de VRD et de voirie urbaine dont 1094 centres traditionnels, 11 anciens centre europ�ens, 112 grands ensembles, 73 lotissements et 48 tissus spontan�s. L�habitat pr�caire, autre ph�nom�ne pr�occupant autour duquel on n�a pas cess� de s�agiter depuis des ann�es ou sans grand changement, m�rite qu�on s�y attarde. L�enqu�te des services techniques montre que18 da�ras sur 21 et 36 communes sur 67 sont concern�es, le nombre de sites recens�s officiellement est de 98 parmi lesquels 12 sont des bidonvilles longeant la RN12 sur une distance de 40 km allant de Tadma�t � Mekla, et regroupant 50 habitants chacun. Le reste est class� dans la cat�gorie des cit�s pr�caires totalisant chacune au moins 50 habitants soit, si l�on tient compte du recensement officiel, 4 900 personnes vivant dans des conditions pr�caires. Ce d�compte laisse pour quantit� n�gligeable d�innombrables foyers diss�min�s dans les villages montagneux vivant dans des conditions similaires qui par d�cence ou dignit� ne sont pas dispos�s � afficher leurs conditions d�habitat mis�rables loin de chez eux dans l�hypoth�tique espoir d��tre un jour relog� d�cemment. A en croire l�expos� du directeur de l�hydraulique, 16 chefs-lieux de commune et 320 villages, soit 400 000 personnes, b�n�ficieront du renforcement en eau potable de 802 litres/seconde gr�ce au transfert des eaux du barrage de Taksebt en direction de l�est, vers Azazga, dont les travaux auraient atteint 95%, d�apr�s lui, ajoutant toutefois, comme pour temp�rer l�espoir que pourrait susciter ce pourcentage, que les travaux de r�alisation de 7 stations de pompage et de 11 r�servoirs pr�vus dans ce cadre n�ont atteint que 70 % de taux d�avancement. Le programme d�entretien routier en cours serait de 1 474 km, selon le directeur du secteur, parmi lesquels on rel�ve 766 km de chemins communaux les plus d�grad�s du r�seau routier de la wilaya. Le m�me type de r�seau b�n�ficie d�un effort suppl�mentaire de 530 km destin�s � relever la qualit� des chemins communaux longtemps abandonn�s aux capacit�s mat�rielles et financi�res tout a fait d�risoires des communes. La RN12 b�n�ficiera d�un d�doublement indispensable, annonce le wali, 4 maisons cantonni�res sont en cours de r�alisation et 2 autres en cours d�inscription, ainsi que 2 subdivisions, signale le directeur des travaux publics, avant d�annoncer un programme de remise en �tat des parties du r�seau routier d�grad� par les intemp�ries de mars dernier portant sur une enveloppe de 179 millions de dinars touchant � la fois routes nationales, chemins de wilaya et chemins communaux. Parmi les contraintes qui handicaperaient le secteur, le DTP signale la raret� des mat�riaux dans une wilaya qui ne manque pourtant pas de gisements d�agr�gats, l�insuffisance d�entreprises qualifi�es et de laboratoires de contr�le 45 ans apr�s l�ind�pendance, le d�versement de gravats et ordures m�nag�res sur les accotements et talus et la multiplication des constructions illicites aux abords du r�seau routier, ph�nom�nes qui soulignent avec �loquence l�absence de l�Etat et parfois la complaisance des services concern�s. B. T. DON DU SANG EN ALGERIE Faiblesse du don b�n�vole A l�occasion de la journ�e de formation m�dicale organis�e dans la journ�e de jeudi � Yakouren par Medaction, une association du corps m�dical de Tizi-Ouzou, la vice-pr�sidente de l�association des donneurs de sang de Tizi- Ouzou, a bross� un �tat des lieux du don du sang en Alg�rie � l�occasion de la c�l�bration de la Journ�e internationale du don du sang. L�oratrice a lanc� un appel pour la fid�lisation des citoyens au don du sang... Un acte qui a besoin d��tre promu et encourag� pour sortir de son cachet exceptionnel et occasionnel. Selon le Dr Cheriet, qui parle d�absence de r�gularit� de cet acte, les collectes les plus importantes sont enregistr�es � l�occasion d��v�nements exceptionnels comme les catastrophes. Les donneurs b�n�voles ne repr�sentent que 2% de la collecte annuelle de sang. 300 000 dons ont �t� enregistr�s durant l�ann�e en cours. La disponibilit� et la s�curisation du sang restent un enjeu important, selon la vice- pr�sidente de l�association de Tizi- Ouzou des donneurs de sang qui �voquera les disparit�s existantes dans ce domaine entre les pays pauvres et riches. Des cadeaux ont �t� remis aux donneurs b�n�voles lors de cette journ�e m�dicale consacr�e essentiellement aux probl�mes de la sant� maternelle, � travers notamment le th�me de �Diab�te et grossesse� et �Cancer du col de l�ut�rus�. Cette derni�re pathologie qui reste un probl�me de sant� publique est la cause de 32 000 d�c�s par an dans le monde. C�est le deuxi�me tueur de femmes apr�s le cancer du sein. Le diagnostic et l�action sur les facteurs de risque peuvent r�duire le taux de pr�valence de cette pathologie. En raison de la chert� de certains vaccins, Le recours � la technique dite FCV ou frottis cervico-vaginal reste plus que jamais d�actualit�, selon le Dr Boudriche du CHU de Z�ralda. Le Dr Ziri de l�EHS Oued A�ssi a pr�sent� un expos� sur les donn�es r�centes du suicide en Kabylie qui continue toujours � faire l�objet d�une stigmatisation, � travers certains m�dias, malgr� l�absence d�une �tude nationale comparative, selon le praticien. S.A.M. RESULTATS DE L'EXAMEN DE 6e A DRAA-BEN-KHEDDA L'�cole fondamentale Ameur-Sa�d II s'illustre avec 93% de r�ussite L��cole fondamentale Ameur-Sa�d II a surclass� toutes celles de la da�ra de Dra�-Ben- Khedda en r�alisant un taux exceptionnel de 93% de r�ussite � l�examen de sixi�me. Les deux premiers class�s sont Amir Lydia et Meziane Lisa avec, respectivement, 9,60 et 9,70 de moyenne g�n�rale. Elles sont les meilleures repr�sentantes. Le directeur M. Lehdiri ne cache pas sa satisfaction : �Cette r�ussite est avant tout celle de quatre enseignantes qui ont encadr� ces �l�ves de la premi�re � la sixi�me ann�e. Mmes Sa�daoui, Rena�, Outamazight et Saddek sont au seuil de la retraite, elles ont abattu un travail colossal et m�ritent la reconnaissance de tous.� Avec l�examen de rattrapage, pr�vu le 24 juin, l��cole Ameur-Sa�d II compte atteindre les 100% de re�us. Bel exemple d�abn�gation que l�image de cette institutrice qui, en plein cong� de maladie, s�est pr�sent�e � l�examen, le pied dans le pl�tre, ou encore cette �l�ve qui a �t� scolaris�e tardivement et qui a r�ussi son examen de sixi�me � l��ge de 17 ans ! Pourtant le TOC (taux d�occupation par classe) est ici de l�ordre de 39 �l�ves par classe. Notons que les meilleurs r�sultats de la commune de Sidi Na�mane est � l�actif de l��cole de Ouled Ouareth, alors que dans la circonscription de Tadma�t et de Tirmitine il n�y a pas de quoi jubiler.