Ils sont venus en tr�s grand nombre. Abassia Belabb�s, l�ancienne internationale de 1967 � 1978 m�ritait bien cela. La salle Mokhtar-Aribi d�El-Biar s�est av�r�e exigu� pour contenir une grande partie de la famille handballistique et m�me d�autres anciens sportifs de plusieurs disciplines. Parmi les organisateurs, Alloui et Boukeroucha �taient les plus en vue. Les kilom�tres �aval�s� dans la salle et � l�ext�rieur, t�moignaient de leur engagement envers cette dame. D�s 16h, le d�fil� interminable des invit�s commence. Pr�vue initialement � 18h, l�heure de l�entame de la premi�re rencontre messieurs est �ind�finiment� d�cal�e. Et pour cause, l�entr�e des vestiaires est encombr�e de convives. Instant �mouvant, car il fallait �tre sur place pour voir ces retrouvailles entres sportifs perdus de vue depuis des lustres. Comme il fallait commencer, les joueuses sont oblig�es de rentrer sur le terrain par une porte d�rob�e. Devanc�s par d��l�gantes petites filles en tenue de parade, l�ensemble des joueurs et joueuses p�n�tre sur le terrain, sous de stridents youyous. Ils arrivent � former une longue cha�ne reliant les deux buts. Anim�e par le sympathique Hamid, la c�r�monie d�bute lorsqu�une une pl�iade de personnalit�s descend de la tribune d�honneur et rend hommage � Abassia. Au c�t� de Daksi Allaoua, pr�sident de la F�d�ration alg�rienne de handball et de ses collaborateurs, il y avait entre autres l�ex-ministre Aziz Derouaz, Sa�d Bouamra et Brahimi, les ex-patrons de la FAHB, Mohamed-Seghir Djoudi, Benyoucef Ouadia. Le temps d�une belle exhibition effectu�e par les majorettes, l�un des deux matchs du� si�cle commence sous l�arbitrage de Si Benabed, l�ex-sifflet d�or alg�rien, et l�actuel Benaouda, chevalier, apr�s que le duo Abassia- Lamdjadani eut donn� le coup d�envoi. Et vogue la balle de� Ouchia vers Fay�al Hachemi qui essayaient tant bien que mal � garder leurs buts inviolables. Mais c�est impossible devant les stars pr�sentes avec� leurs bedaines. Dans les gradins, c�est le plaisir complet du public devant le spectacle offert. Sur une partie des gradins, des r�unions au sommet se d�roulaient avec comme ordre du jour : �la scie�. Le speaker s��gosille devant le spectacle et les flashs cr�pitaient devant les prouesses des joueurs qui rivalisaient de� rat�s. C�est � qui mieux mieux avec des tirs dehors ou � c�t�, des glissades, des essoufflements, des rigolades, des crises de jalousies� Mais de temps en temps, des �claircies et les spectateurs retrouvent avec plaisir quelques belles facettes de jeu des ex-stars que nous omettrons de citer les noms, de peur d�en oublier et d��tre �bombard�s� apr�s de reproches. Qu�importe le score, mais des buts, il y en a eu et le r�glement est malax� pour les beaux yeux de tous. (Ah si l�IHF �tait pr�sente !) Eparpill�s sur les gradins et ne pouvant jouer, Galeze, Lamdjadani, Amara, Boussebt, Khera�fia� se tortillent sur leurs fauteuils et se rongent les ongles. Enfin, les trente minutes de jeu s��coulent et c�est� l�amiti� qui s�est impos�e. Place aux dames ! Et les absents ont eu tort. Contrairement aux messieurs, la gent f�minine est pr�sente en force. Sous la houlette respective de Menia et Djoudi, deux �quipes se donnent la r�plique dans un sympathique ballet handballistique plein de� rat�s. Tout comme les hommes, les buts s�amoncellent et le tableau d�affichage s�affole� jusqu�au tomber de rideau d�cr�t� par le m�me duo d�arbitres. Place � la d�gustation ! La nuit est tomb�e depuis quelque temps, mais qu�importe si on rentre tard chez soi. Abassia m�rite bien cela. A mercredi prochain !