Suite de ma lettre publi�e en date du 18 avril 2007 dans Le Soir d�Alg�rie, intitul�e �Un retrait� en grande difficult� dans laquelle je devais donner plus de pr�cisions. En premier lieu, il est important de pr�ciser que je suis un innocent dans cette affaire de criminalit�. Pour rappel, j��tais �crou� � la maison centrale d�Ensischein (France) en date du 05/01/1975 et j�ai �t� lib�r� par la suite le 04/05/1986, soit douze ann�es de prison. En r�alit�, je suis victime d�une grande injustice et pendant toutes ces ann�es, j�ai contract� plusieurs maladies chroniques � ce jour. Ces derni�res ann�es, malgr� mes lettres incessantes aupr�s des autorit�s fran�aises, aucune suite ne m�a �t� donn�e � ce jour. J�ai m�me �crit au ministre, en vain. Alors que mon dossier se trouve � la caisse pour r�vision de ma retraite. Sachant que cette situation de paralysie inacceptable m�a contraint � subvenir aux besoins de ma famille : ni toit ni rente. Aujourd�hui, par le biais de votre journal, moi et ma famille fondons un grand espoir dans les pouvoirs publics pour me r�tablir dans mes droits. Vu ma situation actuelle, je suis devenu malade mental apr�s examen. Devant cette situation, je ne sais plus � quel saint me vouer. Est-ce que je dois attendre encore pour rentrer dans mes droits, vu mon �ge, 60 ans? Je suis n� le 25 janvier 1947. Chalah Youcef, village Stita, commune de Makouda, Tizi-Ouzou Que devient l'Amicale des Alg�riens en Europe ? J�ai l�honneur de solliciter de votre haute bienveillance de bien vouloir, par le biais de la rubrique Le Soir Retraite, me communiquer les coordonn�es de l�Amicale des Alg�riens en Europe. Avec mes remerciements. M. H. Hachemi - El Madania, Alger REPONSE : Il y a eu des tentatives ces derni�res ann�es de r�animer l�Amicale des Alg�riens en Europe. Nous vous sugg�rons de vous rapprocher de l�ambassade d�Alg�rie en France pour en savoir plus � ce sujet, ou du minist�re des Affaires �trang�res. Vaccin antigrippal pour les retrait�s Je suis retrait� �g� de 70 ans sans aucune maladie chronique. Je voudrais vous parler du fameux vaccin antigrippal. Je me fais vacciner tous les ans vers octobre-novembre. Je viens d�apprendre que le vaccin est rembours� par la CNAS. Cette ann�e officiellement je me pr�sente au guichet Cnasat de N�gaous avec ordonnance, feuille de maladie, cachet du pharmacien. On me r�pond que le vaccin n�est pas remboursable. On a rien re�u pour cela de Batna ou d�ailleurs. Dans les autres wilayas, le vaccin est rembours�. Veuillez m��clairer sur ces disparit�s g�ographiques. La Cnas est nationale que je sache. Afilek Isad - N�gaous - Batna REPONSE : Le minist�re de la S�curit� sociale a annonc� que la Cnas rembourserait l�achat du vaccin anti-grippal pour les assur�s de plus de 60 ans. C�est une mesure nationale, applicable sur tout le territoi. La machine administrative de la Cnas a d� se �gripper� du c�t� de N�gaous ! Quel sera le pourcentage de ma retraite ? Je vous prie de bien vouloir m��clairer sur ma situation en cas de retraite. J�ai enseign� au moyen et secondaire de 1977 � 1995 (soit un capital de 18 ann�es d�exercice), date o� je fus suspendu pour faute grave. Depuis, je fais comme je peux en attendant ma retraite, je suis �g� de 57 ans. Sachant qu�en 1995, le traitement d�un enseignant d�passait � peine le million de centimes : - Quel sera le pourcentage de ma retraite ? - Puis-je b�n�ficier de l�augmentation ? Siouane Mahieddine - A�n-Be�da REPONSE : Au vu du nombre d�ann�es insuffisant pour pr�tendre � une retraite proportionnelle ou sans condition d��ge, il vous faudra attendre l��ge de 60 ans pour partir � la retraite. Le montant de votre retraite sera calcul� sur la base de 2,5% par ann�e d�activit� salari�e, et sur la base d�une moyenne des salaires que vous avez per�us lors des cinq derni�res ann�es de votre activit� professionnelle. Reconnaissance de pensions concernant les anciens combattants Permettez-moi de venir respectueusement par la pr�sente demande de vous demander de bien vouloir me faire conna�tre l�adresse exacte ainsi que les services concern�s pour me faire permettre de prendre attache avec eux pour r�clamer mes droits conform�ment � la r�glementation en vigueur en vertu de la loi n� 90-31 du 4 d�cembre 1990. En cons�quence, je vous fais conna�tre que je ne peux en aucun cas me d�placer constamment, car mon �tat de sant� ne me le permet pas, op�r� d�une fracture du rachis lombaire. De ce fait, comptant sur votre esprit de justice de bien vouloir prendre contact avec les services concern�s afin de nous faire permettre le bon suivi pour pr�server nos droits. En toute �tat de cause, je n�ose pas m��taler d�avantage, ni ose esp�rer prendre beaucoup de votre pr�cieux temps ni de le perturber, car tous les probl�mes sont tr�s cons�quents, uniquement ayant confiance de votre haute bienveillante attention du bon suivi de notre affaire. Une prompte r�ponse m�obligerait. P/les membres de ma famille M. Betrouche Rachid - Kouba - Alger REPONSE : Nous sommes tout � fait sensible � l��tat m�dico-sanitaire de ce lecteur, mais Le Soir d�Alg�rie, ou m�me une tierce personne, n�est pas habilit� � faire des d�marches administratives � la place de ce lecteur. Ce dernier peut-il nous pr�ciser de quelle institution il souhaiterait obtenir les coordonn�es ? Droits � la retraite pour les fils de chahid Fils de chahid, �g� de 52 ans, ayant accompli 32 ann�es de cotisations au r�gime g�n�ral (Cnas), en plus de 9 ann�es de versements � la Casnos, toujours affili� � cette caisse, je vous prie de bien vouloir m��clairer sur mes droits � la retraite, � quel �ge devrais-je ouvrir droit au versement d�une pension de retraite ? Si on tient compte que les ann�es de guerre constituent une p�riode de travail effectif. M. Ouiles Ramdane - Tizi-Ouzou REPONSE : Vos droits sont reconnus par la loi, si vous �tes toujours en activit� au titre du r�gime des salari�s, vous pouvez b�n�ficier d�une retraite proportionnelle ou sans condition d��ge, pour peu que vous disposiez au moins de 20 ann�es de cotisations effectives, les ann�es du �chahid� �tant compt�es double et additionn�es aux ann�es d�activit�. Pour les cotisations retraite � la Casnos, l��ge l�gal est de 65 ans. Situation des anciens �migr�s alg�riens en ex-RDA Je tiens � vous dire, apr�s mon s�jour (immigration) en ex-RDA (Allemagne), les ann�es 1980 et 1984, je n�ai pas re�u de carte travailleur, seulement les dipl�mes avec les attestations de travail et les �tats mensuels (4 ann�es successives. L�ann�e 2007 je me suis pr�sent� aupr�s des bureaux Cnas du 1er Novembre (Alger), pour demander une attestation de travail (Cnas). Ils m�ont oblig� de livrer la carte de travail (RDA) pour d�livrer une attestation de travail et j�ai pr�sent� une attestation du travail et des dipl�mes. Ils les ont refus�s sur ordre de la direction sans carte de travail (RDA). J�esp�re que vous me fournirez des renseignements recueillis aupr�s des autorit�s concern�es. Chicha Benyoucef - BP 447 A�n Defla (44 000) REPONSE : Plusieurs lecteurs se trouvant dans la m�me situation nous ont d�j� fait part de leurs difficult�s � reconstituer leur carri�re, notamment pour les ann�es au titre de l��migration d�Alg�riens en ex-RDA, �migration ayant eu lieue suite � un accord intergouvernemental. Quels sont les droits de ces ex-�migr�s, notamment � faire valoir pour leur d�part � la retraite ? Le minist�re du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale devrait ouvrir ce dossier, ce qui ne serait que justice. Droit � l'factualisation d'une pension militaire d'invalidit� Je suis un invalide militaire dans le cadre de mon incorporation normale au service national. Durant mon exercice, j�ai contract� une maladie qui m�a occasionn� plusieurs mois d�hospitalisation et d�innombrables interventions chirurgicales au niveau d�un membre inf�rieur. J�ai �t� d�clar� gu�ri et un taux d�incapacit� permanent de 70% m�a �t� attribu� suite � une expertise m�dicale correspondant � mon infirmit� qui se traduit par un raccourcissement de 11 cm dudit membre depuis 1983. Mon probl�me est le montant de la pension militaire qui m�est attribu�e et qui s��l�ve � 2 300 DA. Malgr� mes plusieurs d�marches aupr�s de la caisse de S�curit� sociale militaire sise 1, rue Bachir- Attar, Alger, pour me donner des explications su le calcul de cette pension et de son assiette, aucune suite � ce jour ne m�est parvenue. Je vous demande de bien vouloir me donner une r�ponse � travers votre quotidien en m��clairent sur mes droits quant � la r�vision de ladite pension. Hadid Amokrane, village de Djenane commune de chemin wilaya de B�ja�a REPONSE : Globalement, les r�gimes civil et militaire en mati�re d�invalidit� d�finie par la S�curit� sociale sont r�glement�s par les m�mes dispositions. Il y a des proc�dures qui d�finissent les r�visions des taux d�invalidit�, notamment lorsqu�il y a aggravation de l�incapacit�. Dans le civil, aupr�s de la Cnas, notamment, les pensions d�invalidit� au m�me titre que la retraite, sont sujettes � des revalorisations annuelles. Est-ce le cas chez les militaires ? Nous nous rapprocherons de la Caisse militaire de S�curit� sociale pour en savoir plus � ce sujet. Droit � la pension de r�version d'une caisse fran�aise de retraite �tant un fid�le lecteur de votre journal, je souhaite par le biais de votre espace Retraite �tre �clair� sur les textes en vigueur pour l�obtention d�un rappel, et � cet effet, je tiens � vous informer sur le cas de ma m�re. Ma m�re est titulaire d�une pension de r�version depuis octobre 1987 et son d�funt �poux qui est n� en 1904 et d�c�d� en 1985 n�a jamais b�n�ficier de sa retraite aupr�s de la Caisse nationale d�assurance vieillesse (CNAV), la faute � l�illettrisme, � l�ignorance et � la maladie. Sa premi�re demande de retraite remonte en 1983. Faute de dossier complet, elle fut rejet�e. Apr�s son d�c�s en 1985, j�ai rassembl� toutes les pi�ces n�cessaires pour entamer l�obtention d�une pension de r�version. La caisse me l�a finalement accord�e. Ayant �puis� tous les recours aupr�s de la CNAV pour l�obtention de tout le retard que mon d�funt mari n�a pas encaiss�, cette derni�re me r�pond � chaque fois d�une phrase courte : �Le point de d�part d�une retraite d�pend uniquement de la r�ception de votre premi�re demande.� Sinc�rement cette r�ponse ne m�a jamais convaincu et surtout qu�elle provient d�un pays qui soi-disant est le berceau des droits de l�homme. Convaincu du combat que vous menez pour le respect des droits des travailleurs et des retrait�s, je vous prie de vous penchez humainement sur mon cas et je vous jure que je suis pr�te � verser la moiti� � votre journal si la CNAV me donnera une suite favorable. Veuillez, s�il vous pla�t de me r�pondre par courrier, car j�ai peur de rater votre journal lors de la diffusion de mon cas. Mme Veuve Zeghmiche Za�na, village A�t Meslaiene, commune Akbil, Tizi-Ouzou REPONSE : La CNAV est dans son droit, � travers la r�ponse qu�elle vous a fournie. Nous vous sugg�rons de d�poser un recours ou de saisir la justice fran�aise. Par ailleurs, nous pr�cisons � nos lecteurs que nous ne pouvons pas leur r�pondre par voie postale, encore moins leur t�l�phoner. Nous condamnons �l�offre financi�re� faite par ce lecteur.