Les affaires concernant les r�seaux de soutien au terrorisme se suivent et se ressemblent : des acquittements sont syst�matiquement prononc�s en faveur des �l�ments que les services de s�curit� avaient un jour arr�t�s dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ainsi, hier mardi et pour la troisi�me fois, pendant cette session, des �l�ments sont lib�r�s avec des arguments qui laissent perplexe, � savoir le manque de preuves concernant l�implication de ces �l�ments dans le terrorisme. En effet, apr�s les trois �l�ments de samedi dernier qui �taient acquitt�s comme rapport� par Le Soir d�Alg�rie dans son �dition de lundi, un autre groupe de soutien au terrorisme, compos� de quatre �l�ments qui �taient pr�sent�s comme �tant les auteurs de l�explosion de la bombe en novembre dernier et qui avait �t� actionn�e � distance � l�aide d�un portable devant la prison de Lakhdaria, a �t� acquitt�. Ce mardi, un autre groupe compos� de dix �l�ments dont trois �taient � la barre, a �t� jug�. Le groupe en question �tait poursuivi pour des chefs d�inculpation d�appartenance � un groupe terroriste et assassinat avec pr�m�ditation. L� aussi, les trois personnes qui �taient � la barre, en l�occurrence, B. Amar, C. Brahim et K. Sa�d, et qui �taient jusque-l� sous mandat de d�p�t et ce, depuis plus de six mois, ont �t� finalement acquitt�es apr�s que les avocats de la d�fense eurent avanc� ce qui est devenu comme un leitmotiv tout au long de cette session, � savoir le manque de preuves tangibles quant � l�implication de leurs clients dans le terrorisme et �galement la charte pour la paix et la r�conciliation nationale rappel�e � tout bout de champ et appuy�e comme �tant le choix incontournable du peuple alg�rien. Pour rappel, parmi ces trois �l�ments qui viennent d��tre lib�r�s, deux d�entre eux poss�dent chacun un fr�re terroriste encore en activit�, et le troisi�me poss�de un cousin terroriste. Par ailleurs, et toujours dans cette affaire, les sept autres personnes �voqu�es et qui �taient toutes en �tat de fuite sont condamn�es � la peine capitale. Parmi ces terroristes, figurent l��mir national du GSPC, Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossa�b Abdelwadoud et six autres de ses acolytes.