Agissant sur la base de renseignements, les services de sécurité de l'ANP chargés de la lutte antisubversive, ont réussi à démanteler un groupe de soutien au terrorisme au sud de la wilaya de Khenchela, ont indiqué des sources sûres. Le groupe dont le nombre ne nous a pas été communiqué, mais selon toute vraisemblance, semble très important, a été appréhendé grâce à de longues investigations qui entrent dans le cadre d'une opération de ratissage qui dure depuis des mois. Les services de l'ANP qui travaillent sans relâche, en coordination avec tous les corps de la lutte antiterroriste, ont indiqué les mêmes sources, ont agi sur la base de renseignements qui les a conduits au groupe d'éléments impliqués dans des activités terroristes. Ceux-là transmettaient des informations «précieuses» aux membres du Gspc terrés dans les maquis et les dotaient de moyens matériels dont la nourriture, l'argent et les médicaments. Selon les mêmes sources, l'enquête et l'interrogatoire suivent leur cours avec les éléments de ce groupe, qui sera présenté devant la justice prochainement. Par ailleurs, des sources concordantes, chargées du dossier terroriste, nous ont confié que pas moins de 15 terroristes affiliés à l'organisation armée Houmat addawa essalafia (ndlr), dirigée par Salim El Afghani, sont sur le point de déposer les armes dans la région ouest, et plus exactement à Relizane. Des négociations, a-t-on appris auprès des mêmes sources, ont été entamées par le biais des familles qui ont abouti hier à convaincre les éléments de cette organisation à se rendre. Pour cette opération, les services de l'ANP ont dressé un cantonnement près de la commune de Sidi Lazreg afin d'accueillir les éléments armés dans les 48 heures à venir. Les militaires ont usé de la Charte portant sur la réconciliation nationale pour persuader les quinze éléments, ont souligné les mêmes sources. Ces derniers ajoutent que cette organisation est une faction d'Al Qaîda d'Oussama Ben Laden, tout en soulignant que ce groupe est un transfuge de la redoutable Katibet Al Ahoual née du GIA, une organisation armée dormante depuis deux ans. Toujours dans la lutte antiterroriste, on apprend que les militaires ont entamé des pourparlers avec «l'émir» du Gspc à Médéa, et dont les membres ont exprimé leur volonté de déposer les armes. On croit savoir, selon des sources sûres, que sur les soixante éléments, vingt comptent adhérer au projet du chef de l'Etat, sachant que le Gspc à Médéa est dirigé par Abdelkader Souane. Les mêmes contacts ont été signalés entre les éléments du Gspc de Tipaza et l'ANP dont la reddition est prévue dans les prochains jours. Les mêmes sources n'ont pas manqué de confier que 350 terroristes activeraient encore dans les régions de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira. L'organisation Houmat eddawa salafia dispose de 70 éléments armés. Mais selon nos sources, un grand litige oppose les partisans et les opposants du Gspc au projet de Abdelaziz Bouteflika et ont laissé entendre nos sources, en conclusion, «les groupes armés épuisent leurs dernières cartouches».