La bataille de Staou�li (16 juin 1830) ainsi que d�autres faits d�histoire li�s � l�invasion de l�Alg�rie par la France ont �t� au centre des d�bats au forum d� El Moudjahid. Mme Ben Brahem, juriste et historienne, a mis l�accent sur la n�cessit� de remettre les faits d�histoire dans leur contexte. Selon elle, les �v�nements tels que rapport�s par les Fran�ais d�forment la v�rit�. En effet, d�apr�s les correspondances de Bourmont, la prise de la r�gence d�Alger a �t� une promenade de sant� pour l�arm�e fran�aise. Les comptes rendus adress�s par le g�n�ral fran�ais au souverain de France �taient truff�s de mensonges, a-t-on soulign�. Les pertes en vies humaines du c�t� de l�arm�e fran�aise ont �t� minor�es � escient. Documents historiques � l�appui, Ma�tre Ben Brahem a prouv� que De Bourmont cachait la r�alit�. Dans une lettre adress�e � son souverain, il avait fait �tat de la perte de 1 200 soldats entre le 14 juin et le 5 juillet de l�ann�e 1830. Or, d�autres documents officiels d�montrent que l�arm�e de d�barquement avait perdu 12.025 hommes sur un total de 37.000 � Alger. L�historienne a expliqu� que la bataille de Staou�li a �t� d�une rare violence. Outre l�arm�e alg�rienne de l��poque, la population civile a massivement particip� � la bataille. C�est notamment le cas de la tribu des Chirraga qui a �t� la premi�re � arriver au front. Cette tribu de fermiers a totalement �t� d�cim�e. Le lieu d�implantation de cette tribu n�est autre que l�actuelle Cheraga. Ma�tre Ben Brahem, par ailleurs, a relev� le massacre de 6000 soldats fran�ais au cours d�une bataille interarmes. �A cette �poque, les militaires fran�ais mettaient des bonnets blancs sur leur t�te au moment de dormir. Les sentinelles d�autres bataillons fran�ais stationn�es un peu plus loin ont confondu leurs semblables avec les militaires d�Alg�rie, qui en sus de la tenue de combat mettaient un voile blanc sur leur t�te afin de r�fl�chir les rayons du soleil. Cet �pisode n�a jamais �t� port� sur aucun document d�histoire de la France. La �reddition� d�Alger aussi a �t� �voqu�e par les conf�renciers. D�apr�s eux, le dey d�Alger n�a jamais port� son sceau sur ce document. Ce dernier ne s�est jamais livr�, mais a plut�t �t� emprisonn� dans son palais avant d��tre d�port�. D�apr�s l�oratrice, c�est le g�n�ral De Bourmont qui a r�dig� et paraph�, le trait� en question. �Le testament a �t� r�dig� et sign� en fran�ais alors que le dey d�Alger ne pratiquait que le turc�. Dans le trait� de reddition, il a �t� pr�cis� que les femmes, les biens ainsi que la religion des Alg�riens allaient �tre prot�g�s. Le lendemain de la signature de ce trait�, les soldats fran�ais ont lanc� une campagne de pillage. C�est alors que le tr�sor d�Alger a �t� vol�. Ce tr�sor est estim� � 40 tonnes d�or.