L�Ecole r�gionale des beaux-arts d�Azazga (ERBA), cinqui�me du genre en Alg�rie, a cl�tur� mardi en apoth�ose l�ann�e p�dagogique 2006/07 par une c�r�monie de remise de dipl�mes, le Certificat d��tudes artistiques g�n�rales (CEAG), aux �tudiants ayant accompli un cycle de 3 ans, et le Dipl�me national des �tudes des beaux-arts (DNEBA) sanctionnant une ann�e de sp�cialisation. Les majors de promotion ont �t� prim�s pour l�excellence de leur travail sous l��il admiratif des parents qui se sont joints aux nombreux invit�s dont les repr�sentants de l�Ecole nationale des beaux-arts et de la direction de la culture de Tizi-Ouzou. L�exposition des travaux de fin de cycle sur la peinture, la sculpture et le design graphique et am�nagement, organis�e au lendemain des soutenances, a drain� un nombreux public malgr� l��loignement du site, devenu trois jours durant un lieu de p�lerinage artistique. La valeur artistique des �uvres expos�es a soulev� l�admiration du professeur Medjoubi, ancien directeur de l�ERBA et enseignant � l�Ecole nationale des beaux-arts d�Alger, qui estime qu�elles sont d�un niveau tr�s �lev�. �Je viens de voir deux �uvres d�art contemporain d�un niveau pouvant s�inscrire dans le courant universel. On ne dirait pas qu�on est dans une �cole r�gionale mais dans celle d�un niveau sup�rieur�, s�est-il extasi� devant les �uvres de Hocine Oualiken. Certains ont conseill� � cet artiste de filmer son �uvre de par sa qualit� picturale et de voir quelques opportunit�s pour participer � des expositions en Afrique et en Europe. Mlle Hounas Safia, dont le projet en design et am�nagement s�est vu attribuer la meilleure note des projets, a r�alis� les d�cors du film de Benmokhtar sur la th�matique du conte kabyle, un travail qui a charm� l��quipe de tournage. L�ERBA, �rig�e dans un site f�erique de 3 ha surplombant Azazga, a travers� des zones de turbulences qui ont fait planer la menace de sa fermeture � maintes reprises. La structure se porte aujourd�hui plut�t bien, comme l�affirment les �tudiants et comme le soutient Ould Kaci Faredj, son directeur, qui annonce fi�rement un projet d�internat de 30 millions de dinars pour h�berger les �tudiants qui viennent des quatre coins du pays. Dans cette �cole, qui dispose de moyens mat�riels importants dont un �quipement p�dagogique d�une grande valeur, don d�une ONG espagnole, pour les besoins de plusieurs ateliers, seul subsiste un probl�me de s�curit�. La structure, de par sa superficie, a en effet plus que jamais besoin d�un mur de cl�ture pour mettre � l�abri le mat�riel. L�id�al serait d�ailleurs de construire dans ce site paradisiaque jouxtant la for�t de Yakouren une Ecole nationale des beaux-arts.