Au matin de jeudi dernier, le village Agraradj dans la da�ra d�Azeffoun d�couvre l�effroyable r�sultat d�un acte insoup�onn� jusque-l� dans ce paisible bourg. Un incendie d�origine criminelle, selon les t�moignages recueillis sur place, a compl�tement d�truit l��table d�un particulier. Au-del� d�un acte qui a an�anti une vie de travail d�un �leveur, l�horreur constat�e au lendemain des m�faits t�moigne de l�inconscience des auteurs du geste dont le bilan fait �tat de 12 t�tes de b�tail p�ries et 500 bottes de foin parties en fum�e. Les cadavres �taient dans un �tat de calcination avanc�e pour ceux touch�s directement par le feu, et en d�composition pour les autres, apparemment asphyxi�s en inhalant de la fum�e. Les services communaux d�p�ch�s sur les lieux ont eu du mal � utiliser les pelleteuses pour ramasser les cadavres et les enfouir dans une fosse commune. Aussit�t alert�es, les autorit�s locales ont fait le d�placement pour �tablir les constats de vigueur. On notera la pr�sence du P/APC des Aghribs, d�une commission de la subdivision agricole, d�un v�t�rinaire, des �l�ments de la Protection civile, d�une commission de la da�ra d�Azeffoun et du m�decin responsable du sous-secteur sanitaire. En l�absence des �l�ments habilit�s � recueillir des indices, en l�occurrence la police ou la Gendarmerie nationale, il serait fallacieux d�esp�rer une quelconque orientation de l�enqu�te. Pourtant, l�acte criminel est av�r�, les pr�sents veulent pour preuve le trou op�r� dans le mur en parpaing par lequel, sans doute, a �t� introduite la flamme qui a tout d�truit. Il est � noter que le P/APC, Irm�che, a initi� une action aupr�s des autorit�s concern�es en vue d�une indemnisation de la victime ou, dans le cas �ch�ant, lui faciliter l�octroi d�un pr�t � m�me de lui permettre de reprendre son activit�.