Huit personnes sont mortes entre mardi soir et jeudi dans les incendies de forêts qui ont dévasté depuis lundi le Nord du pays, a annoncé jeudi la direction de la Protection civile. Huit personnes sont mortes entre mardi soir et jeudi dans les incendies de forêts qui ont dévasté depuis lundi le Nord du pays, a annoncé jeudi la direction de la Protection civile. Six personnes, dont une femme et deux enfants, sont mortes carbonisées à Béni Douala, dans la wilaya de Tizi-Ouzou (Kabylie, 110 km à l'est d'Alger) et deux jeunes randonneurs à Jijel sur le littoral-est, selon le dernier bilan provisoire communiqué par le directeur de la communication à la Protection civile, Mohamed Amokrane Medjkane. Signalons par ailleurs que six villages de Beni-Douala où trois foyers d'incendie sont encore actifs ont été évacués jeudi, selon la même source. Ainsi, les incendies de forêts ont transformé ces derniers jours le Nord du pays en fournaise, engloutissant au passage plus de 20.000 hectares d'arbres et provoquant des pluies de cendres sur les villes voisines. Il faut dire aussi que le vent brûlant soufflant du Sahara (sirocco) n'a fait qu'attiser encore les dizaines de foyers d'incendies recensés jusque-là à travers tout le territoire national. A ce sujet, il est à souligner qu'au moins 90 foyers d'incendie détectés dans 23 wilayas boisées du Nord, restaient actifs jeudi matin, selon la direction générale des forêts (DGF). Les services de la protection civile ont, de leur côté, enregistré durant les dernières quarante-huit heures 204 incendies de forêts qui ont mobilisé pas moins de 6.000 agents de la protection civile pour leur extinction. Toujours selon les services de la protection civile, 29 maisons ont été incendiées dans la wilaya de Jijel ainsi que 5 autres partiellement brûlées à Blida, où 15 familles ont été évacuées et 140 incendies ont été éteints. Concernant les dégâts enregistrés dans la wilaya de Blida, notamment dans les régions de Chréa et Boutarfa, le bilan de la protection civile annonce 800 ha de forêts ravagés par les incendies, 600 ha de broussailles ainsi que 1.400 ha d'espace vert et 200 ha d'arbres fruitiers. Sur un autre registre, la ceinture de feu va de Chlef, à l'ouest, à Skikda (massif de Collo), à l'est, en passant par Aïn Defla, Blida, Tipasa, Alger, Boumerdès, Béjaïa, Tizi-Ouzou et Bouira. Le feu a atteint également la forêt de Ténira à Sidi Bel Abbès (Oranie) et détruit un bois touffu à Meurad près de Tipasa, sur la côte ouest. Les flammes qui ont parcouru plus de 20.000 hectares de massifs forestiers sont une terrible menace, notamment pour des pins d'Alep, chêne vert et chêne liège. Elles menacent aussi le cèdre de l'Atlas qui est une essence rare des Aurès. Dans ce contexte, plusieurs villes adossées à ces massifs forestiers, dont Alger, Blida et Béjaïa, sont arrosées depuis plusieurs jours de pluies de cendre transportées par les vents. Blida par exemple est enveloppée dans un épais manteau de fumée noire. Le soleil, masqué par la fumée, se présente sous l'aspect d'un disque orange comme lors d'une éclipse, d'après les multiples témoignages que nous avons recueillis en contactant les habitants de «la ville des Roses». Quant aux massifs de Chréa, quelque 2.000 hectares d'arbres y ont été ravagés par le feu, le bilan le plus lourd depuis 1983 selon les responsables locaux. Rappelons à ce sujet que deux villages menacés par le feu, Beni-Ali et Bou-Arfa, ont été évacués d'urgence mercredi. De nouveaux départs de feu ont été signalés par ailleurs dans la nuit de mercredi à jeudi. Outre les imprudences, les autorités locales n'excluent pas aussi des actes criminels à l'origine de ces incendies exceptionnels. A Béjaïa, placée sous une cloche de fumée noire et de cendres, l'aéroport et le club hippique ont été évacués en catastrophe. Plus de 300 hectares de forêts, d'arbres fruitiers et de broussailles ont été engloutis dans la fournaise. La même situation prévaut également à Tizi-Ouzou, où une quinzaine de départs de feu ont été signalés, affectant partiellement des oliveraies. Signalons enfin que notre pays ne dispose pas de moyens d'intervention aériens pour lutter contre les incendies de forêts de grande ampleur. C'est pour cette raison que des renforts de l'armée ont été dépêchés sur les lieux des sinistres pour évacuer la population et prêter main-forte aux sapeurs-pompiers. La population a participé également avec beaucoup de volonté à la lutte contre le feu avec les moyens du bord. Six personnes, dont une femme et deux enfants, sont mortes carbonisées à Béni Douala, dans la wilaya de Tizi-Ouzou (Kabylie, 110 km à l'est d'Alger) et deux jeunes randonneurs à Jijel sur le littoral-est, selon le dernier bilan provisoire communiqué par le directeur de la communication à la Protection civile, Mohamed Amokrane Medjkane. Signalons par ailleurs que six villages de Beni-Douala où trois foyers d'incendie sont encore actifs ont été évacués jeudi, selon la même source. Ainsi, les incendies de forêts ont transformé ces derniers jours le Nord du pays en fournaise, engloutissant au passage plus de 20.000 hectares d'arbres et provoquant des pluies de cendres sur les villes voisines. Il faut dire aussi que le vent brûlant soufflant du Sahara (sirocco) n'a fait qu'attiser encore les dizaines de foyers d'incendies recensés jusque-là à travers tout le territoire national. A ce sujet, il est à souligner qu'au moins 90 foyers d'incendie détectés dans 23 wilayas boisées du Nord, restaient actifs jeudi matin, selon la direction générale des forêts (DGF). Les services de la protection civile ont, de leur côté, enregistré durant les dernières quarante-huit heures 204 incendies de forêts qui ont mobilisé pas moins de 6.000 agents de la protection civile pour leur extinction. Toujours selon les services de la protection civile, 29 maisons ont été incendiées dans la wilaya de Jijel ainsi que 5 autres partiellement brûlées à Blida, où 15 familles ont été évacuées et 140 incendies ont été éteints. Concernant les dégâts enregistrés dans la wilaya de Blida, notamment dans les régions de Chréa et Boutarfa, le bilan de la protection civile annonce 800 ha de forêts ravagés par les incendies, 600 ha de broussailles ainsi que 1.400 ha d'espace vert et 200 ha d'arbres fruitiers. Sur un autre registre, la ceinture de feu va de Chlef, à l'ouest, à Skikda (massif de Collo), à l'est, en passant par Aïn Defla, Blida, Tipasa, Alger, Boumerdès, Béjaïa, Tizi-Ouzou et Bouira. Le feu a atteint également la forêt de Ténira à Sidi Bel Abbès (Oranie) et détruit un bois touffu à Meurad près de Tipasa, sur la côte ouest. Les flammes qui ont parcouru plus de 20.000 hectares de massifs forestiers sont une terrible menace, notamment pour des pins d'Alep, chêne vert et chêne liège. Elles menacent aussi le cèdre de l'Atlas qui est une essence rare des Aurès. Dans ce contexte, plusieurs villes adossées à ces massifs forestiers, dont Alger, Blida et Béjaïa, sont arrosées depuis plusieurs jours de pluies de cendre transportées par les vents. Blida par exemple est enveloppée dans un épais manteau de fumée noire. Le soleil, masqué par la fumée, se présente sous l'aspect d'un disque orange comme lors d'une éclipse, d'après les multiples témoignages que nous avons recueillis en contactant les habitants de «la ville des Roses». Quant aux massifs de Chréa, quelque 2.000 hectares d'arbres y ont été ravagés par le feu, le bilan le plus lourd depuis 1983 selon les responsables locaux. Rappelons à ce sujet que deux villages menacés par le feu, Beni-Ali et Bou-Arfa, ont été évacués d'urgence mercredi. De nouveaux départs de feu ont été signalés par ailleurs dans la nuit de mercredi à jeudi. Outre les imprudences, les autorités locales n'excluent pas aussi des actes criminels à l'origine de ces incendies exceptionnels. A Béjaïa, placée sous une cloche de fumée noire et de cendres, l'aéroport et le club hippique ont été évacués en catastrophe. Plus de 300 hectares de forêts, d'arbres fruitiers et de broussailles ont été engloutis dans la fournaise. La même situation prévaut également à Tizi-Ouzou, où une quinzaine de départs de feu ont été signalés, affectant partiellement des oliveraies. Signalons enfin que notre pays ne dispose pas de moyens d'intervention aériens pour lutter contre les incendies de forêts de grande ampleur. C'est pour cette raison que des renforts de l'armée ont été dépêchés sur les lieux des sinistres pour évacuer la population et prêter main-forte aux sapeurs-pompiers. La population a participé également avec beaucoup de volonté à la lutte contre le feu avec les moyens du bord.