Un espace vert constituait un joyaux inestimable pour les bienfaits qu�il offrait � toute la localit�. Les personnes en retraite y venaient se reposer et raconter leurs souvenirs � la faveur de la tranquillit� du lieu. Les enfants, eux aussi, y trouvaient leur compte en s�adonnant � tous les jeux que nous rappelle notre enfance : cache-cache, d�livrance marelle� Les amoureux de la p�tanque �taient �galement des locataires de ce paisible petit paradis local. En somme, cet espace �tait d�une telle utilit� collective que tous les habitants et membres de l�association de quartier du Abane- Ramdane (A�n B�nian) �taient mobilis�s et unis pour s�opposer � toutes les convoitises de cet acquis naturel et le prot�ger. A leur plus grand regret, ce joyau vert subit, actuellement, une agression pr�judiciable, � ciel ouvert, par un habitant du quartier dont la r�sidence est mitoyenne. Le terrain de p�tanque s�est transform� en lieu d�entreposage de mat�riaux de construction et de pr�paration de remblais pour la construction d�un immeuble administratif. Le mur de cl�ture d�environ 75 m de long a �t� repouss� de 5 m environ vers l�int�rieur. �L�agresseur� a malicieusement r�uni toutes les ordures du quartier pour les y entreposer et justifier ainsi la d�molition du mur. �Cette violation qu�il a op�r�e en plein jour d�fie toutes les lois de la R�publique en g�n�ral et en particulier la loi 07/06 publi�e dans le Journal officiel du 13/05/2007 relative � la gestion, la protection et au d�veloppement des espaces verts�, rapportent les membres de l�association. Il n�a d�autre but que la mise en �vidence de son projet immobilier. Sinon quel int�r�t, en dehors de celui-l�, aurait motiv� cet agresseur � entreprendre par ses propres moyens financiers des travaux sur ce jardin ?� s�indignent les membres de l�association. Le jardin pleure sa d�gradation et son b�tonnage dans l�indiff�rence la plus totale en d�pit du fait que cela a �t� port� � la connaissance des instances locales et des services sp�cialis�s et techniques concern�s.