Cette semaine, le tribunal criminel de Guelma a trait� une affaire d�infanticide, dont les faits remontent � janvier 2007 � Hammam N�ba�ls. Dans l�arr�t de renvoi lu par le greffier, le drame �tait survenu suite � une violente dispute conjugale opposant le p�re �g� de 39 ans � son �pouse, 31 ans. Rou�e de coups, cette derni�re avait fui le domicile conjugal en abandonnant son b�b� Malaik �g� seulement de 10 mois. A son tour, le mari, s�rieusement agit�, sort de chez lui pour se rendre � Annaba, en qu�te d�un emploi, pensant que son �pouse allait r�int�grer le domicile conjugal pour s�occuper du b�b� comme d�habitude apr�s chaque dispute. Mais son �pouse s�est rendue cette fois � Guelma-ville pour se r�fugier chez sa cousine. Une semaine plus tard, l��poux retourne chez lui � Hammam N�ba�ls et d�couvre le corps du b�b� sans vie et en �tat de d�composition. A son tour, l��pouse est avis�e de la mort du b�b�. Les gendarmes interpellent les parents qui sont pr�sent�s au parquet de Bouchegouf qui les a plac�s sous mandat de d�p�t pour abandon et mort de leur propre b�b�. Lors du proc�s, les deux pr�venus se sont mutuellement rejet� la responsabilit� de la disparition tragique de leur enfant. L�avocat g�n�ral avait requis la r�clusion criminelle � perp�tuit� � l�encontre du couple. Le verdict tombe : 10 ans de prison ferme pour le p�re et 5 ans de prison ferme � l�encontre de la m�re. B. A. S�CURIT� DES �L�VES Les parents inquiets De nombreux parents d��l�ves sont r�ellement inquiets, voire tourment�s par la recrudescence des agressions verbales et physiques dont sont victimes des �l�ves des �tablissements scolaires, tous cycles confondus, lors de leur trajet quotidien vers leurs �tablissements. Appr�hendant le pire, d�aucuns n�h�sitent pas � accompagner leurs enfants dont certains sont traumatis�s par ces violeurs qui op�rent par bandes de malfrats sp�cialis�s dans le racket et l�intimidation � Guelma. Ces derniers, encourag�s par l�impunit� et le silence de leurs victimes, ne l�sinent pas sur les actes r�pr�hensibles pour parvenir � leurs fins, � savoir la ran�on, le vol de divers objets personnels. Ces agressions ont pris une ampleur, ces derni�res semaines, notamment au niveau du lyc�e 1er-Novembre en plein centre-ville de Guelma, � quelques m�tres seulement du 4e arrondissement de la police et du palais de justice o� les conditions s�curitaires sont insuffisantes, ce qui favorise les agressions au sein de la population scolaire qui ne sait � quel saint se vouer. Des jeunes filles sont perp�tuellement harcel�es par des �nergum�nes audacieux et entreprenants qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs app�tits malsains. Des vols � l�arrach� de bijoux en or, de t�l�phones portables sont devenus monnaie courante par ces agresseurs qui imposent leur loi et leur diktat � leurs proies vuln�rables. Le corps enseignant n�est pas � l�abri de ces d�passements car ces malfrats exhibent des armes blanches h�t�roclites. De toute �vidence, la situation empire au fil du temps et c�est la raison pour laquelle des p�res et des m�res de famille lancent un appel pressant aux autorit�s locales aux fins d�assainir les abords des �tablissements scolaires et de rendre confiance aux �l�ves et � la famille �ducative.