Le tribunal criminel a instruit cette semaine une pénible affaire qui avait ému et scandalisé la population de Ain-Makhlouf, localité rurale distante d'une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya . Dans une salle d'audience archi-comble, le greffier a lu l'arrêt de renvoi au cours duquel il est fait état de la genèse de cette douloureuse affaire qui s'était produite le mois dernier à Ain-Makhlouf. Au cours d'une dispute qui s'était déroulée dans l'enceinte familiale, M.A., âgé d'une trentaine d'années, a violemment agressé son père, un sexagénaire, en lui assénant de violents coups sur différentes parties du corps avec une barre de fer. Son forfait accompli, il quitte les lieux en abandonnant son géniteur sanguinolent et gémissant. Ce dernier se rend à l'hôpital où le médecin légiste constate des blessures et une fracture au niveau de la main et ordonne une incapacité de soixante jours. La victime dépose plainte auprès de la brigade de gendarmerie territorialement compétente pour coups et blessures. Appréhendé, le fils indigne est présenté au parquet qui le place sous mandat de dépôt pour coups et blessures sur ascendant. Lors du procès, l'inculpé justifie son geste dicté par une légitime défense et demande pardon à son père qui refuse et demande aux juges une sanction exemplaire. Le ministère public fustige le coupable qui a osé porter des coups violents à son père et requiert une peine de dix ans de prison. En dépit de la plaidoirie de la défense, le président du tribunal a condamné le fils indigne à une peine de dix ans de prison ferme. Le tribunal criminel a instruit cette semaine une pénible affaire qui avait ému et scandalisé la population de Ain-Makhlouf, localité rurale distante d'une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya . Dans une salle d'audience archi-comble, le greffier a lu l'arrêt de renvoi au cours duquel il est fait état de la genèse de cette douloureuse affaire qui s'était produite le mois dernier à Ain-Makhlouf. Au cours d'une dispute qui s'était déroulée dans l'enceinte familiale, M.A., âgé d'une trentaine d'années, a violemment agressé son père, un sexagénaire, en lui assénant de violents coups sur différentes parties du corps avec une barre de fer. Son forfait accompli, il quitte les lieux en abandonnant son géniteur sanguinolent et gémissant. Ce dernier se rend à l'hôpital où le médecin légiste constate des blessures et une fracture au niveau de la main et ordonne une incapacité de soixante jours. La victime dépose plainte auprès de la brigade de gendarmerie territorialement compétente pour coups et blessures. Appréhendé, le fils indigne est présenté au parquet qui le place sous mandat de dépôt pour coups et blessures sur ascendant. Lors du procès, l'inculpé justifie son geste dicté par une légitime défense et demande pardon à son père qui refuse et demande aux juges une sanction exemplaire. Le ministère public fustige le coupable qui a osé porter des coups violents à son père et requiert une peine de dix ans de prison. En dépit de la plaidoirie de la défense, le président du tribunal a condamné le fils indigne à une peine de dix ans de prison ferme.