Le s�isme du 21 mai 2003 et les intemp�ries de 2004 avec d�importantes chutes de neige continuent � p�naliser la population. Au village de Sanana, dans la commune de Dra� El-Mizan, la famille �ducative et les parents d��l�ves ne savent plus � qui se plaindre apr�s avoir �puis� tous les moyens l�gaux en saisissant par �crit toutes les parties concern�es et m�me la gr�ve n�a pas r�gl� l�inextricable probl�me li� � trois familles qui occupent, depuis maintenant pr�s de trois ans et demi, une salle de cours et trois logements � destin�s aux enseignants � d�une �cole primaire. Ces occupants �provisoires� utilisent, � la tomb�e de la nuit, toutes les commodit�s de cet �tablissement scolaire (�lectricit�, chauffage, eau achemin�e dans une citerne par les services de la commune). Par ailleurs, l�ex-directeur de cette �cole, M. B. H., nous informe qu�habituellement la r�serve d�eau s��puisait en une semaine ; aujourd�hui, elle ne d�passe pas deux � trois jours, ce qui le contraint � servir des repas froids aux �l�ves de temps � autre, faute de ce liquide indispensable dans une cantine scolaire. En outre, il nous avoue avoir demand� sa mutation � cause de �ces multiples ennuis qui n�ont que trop dur�, nonobstant les requ�tes adress�es � toutes les autorit�s concern�es y compris l�APW de Tizi Ouzou. Malgr� ces s�rieuses entraves, l��cole a obtenu de satisfaisants r�sultats (93% de r�ussite � l�examen de sixi�me)�, soutient-il. �C�est un vrai calvaire que nous vivons, c�est une situation unique�, nous lance un instituteur exer�ant dans cet �tablissement. �Il est vrai que les habitations de ces familles menacent ruine ; n�anmoins, les structures �ducatives ne devraient pas �tre utilis�es � d�autres fins ; nous n�avons jamais cru que cela allait prendre tout ce temps. Au contraire tout le monde s�est dit que c��tait un simple d�pannage de quelques jours. C�est du vrai squattage�, poursuit notre interlocuteur. Les parents d��l�ves s�inqui�tent pour la scolarit� de leur prog�niture � cause de la pr�sence d��trangers � la famille �ducative dans la cour de l��cole. �Nous ne pouvons pas accepter que nos enfants c�toient des adultes autres que leurs enseignants. Nous attendons toujours la concr�tisation des promesses des autorit�s locales quant au d�nouement heureux de cette malheureuse histoire qui met dans une totale g�ne les apprenants, leurs instituteurs et les parents d��l�ves. De gr�ce, lib�rez l��cole de nos enfants�, s�indignent des citoyens de ce village.