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S�TIF
Perp�tuit� pour les deux d�peceurs
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 11 - 2007

Le tribunal criminel de S�tif a, dans son audience de mardi dernier, condamn� les nomm�s B. Youcef, 20 ans), et K. Abbas, 48 ans, dit Djahid �Taras� � la perp�tuit� pour avoir commis au mois de f�vrier 2005 un crime crapuleux des plus ignobles.
Selon l�arr�t de renvoi de la chambre d�accusation pr�s la cour de S�tif, l�affaire remonte au 4 f�vrier 2005 lorsque des citoyens intrigu�s par la pr�sence d�un colis suspect abandonn� au niveau de la gare routi�re de S�tif, alertent les services de police qui d�couvriront, dans le sac en plastique, le tronc et les membres inf�rieurs (sectionn�s) d�un corps humain de sexe f�minin. En l�absence du reste du corps (t�te et membres sup�rieurs), l�identification de la victime s�av�rait difficile pour les enqu�teurs. A cet effet, les policiers commencent par contacter leurs homologues � travers le territoire national dans l��ventualit� o� un avis de recherche aurait �t� lanc� concernant la disparition d�une personne de sexe f�minin. Malheureusement, cette d�marche n�apportera rien aux limiers de la police. L�enqu�te va donc pi�tiner. Le 10 mai de la m�me ann�e, la police fera une deuxi�me d�couverte. Un autre sac en plastique abandonn� � la cit� des 300 Logements, o� � l�int�rieur se trouvaient une t�te et des membres sup�rieurs. Premi�re constatation des enqu�teurs, c�est le reste du cadavre retrouv� auparavant. Les doigts ont �t� br�l�s par l�auteur ou les auteurs du crime afin de rendre difficile l�identification de la victime. L�enqu�te va red�marrer ; toutes les pistes, les moindres informations sont prises au s�rieux. Cette fois-ci, la pers�v�rance des enqu�teurs va enfin donner ses fruits. Les �l�ments de la brigade criminelle r�ussiront, quarante- huit heures plus tard, � identifier la victime. Il s�agit d�une femme de m�nage, travaillant dans une entreprise publique, �g�e de 53 ans et habitant seule dans la localit� de Fermatou, distante de quatre kilom�tres du chef-lieu. L�enqu�te de voisinage a permis de conna�tre celui qui lui rendait visite habituellement, un certain B. Y., �g� de 18 ans � l��poque des faits, le neveu de la victime, selon les voisins. Interpell�, ce dernier passera directement aux aveux. Selon lui, il entretenait une relation intime avec la victime depuis plusieurs mois. Aux yeux des voisins, elle le faisait passer pour son neveu et ce, pour expliquer sa pr�sence quotidienne � la maison. Un jour B. Y. ram�ne avec lui son ami, un certain K. A., �g� de 46 ans. Apr�s des moments de plaisirs charnels pass�s avec la victime, une dispute �clata entre eux, B. Y. ass�nera trois violents coups de couteau dans le dos de la femme, tandis que son acolyte va l�achever en l��tranglant. Apr�s le d�c�s de la victime, les deux assassins entament leur sale besogne. Ils commencent d�abord par sectionner la t�te et les membres sup�rieurs et inf�rieurs � l�aide d�une scie � m�taux et d�une hache, puis de br�ler les doigts des mains et de rendre m�connaissable le visage afin d��viter son identification. Apr�s cet acte abominable et atroce, ils d�pos�rent dans un sac en plastique le tronc et les parties inf�rieures du corps qu�ils abandonneront au niveau de la gare routi�re de S�tif. La t�te et les membres sup�rieurs, quant � eux, sont dissimul�s dans la baignoire de l�appartement m�me de la victime. La maison de la malheureuse sera transform�e par B. Y. en un lieu de rendez-vous pour lui et ses amis et ce, apr�s avoir op�r� une v�ritable razzia en vendant pratiquement tout le mobilier. Il poussera son audace jusqu�� louer l�appartement � un particulier. Il lui fera croire que sa tante �migr�e l�aurait charg� de louer son logement. C�est ainsi qu�il s�est vu obliger de se d�barrasser du reste du cadavre (t�te et membres sup�rieurs) avant l�arriv�e du nouveau locataire. Il sera arr�t� apr�s avoir encaiss� la somme de 24 000 DA repr�sentant le montant de la transaction. Youcef ne tardera pas � d�noncer son comp�re qui n�est autre que K. A. La police n�aura aucun mal � cueillir ce dernier puisqu�il se trouvait d�j� en prison pour un d�lit, celui de la vente ill�gale de boissons alcoolis�es. Lors des d�bats devant le tribunal criminel, B. Youcef relatera avec minutie et d�tails les diff�rentes �tapes de l�assassinat, en compagnie de K. Abbas, de la malheureuse A. Zohra. Quant � Abbas, il niera en bloc toutes les accusations et affirmera qu�il ne conna�t point son coaccus�. Mais les diff�rents t�moins appel�s � la barre vont contredire ses d�clarations et conforter celle de Youcef. Apr�s d�lib�rations, les accus�s seront condamn�s � la perp�tuit� apr�s que le parquet g�n�ral eut requis la peine de mort.

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