Alger sera s�curis�e sur le plan de l�approvisionnement en eau potable � partir de janvier 2008. A en croire le premier responsable de la direction de l�hydraulique de la wilaya d�Alger, d�ici la fin de l�ann�e 2008, �il y aura de l�eau dans les robinets 24h/24�. La tarification, elle, ne conna�tra pas de hausse. Invit� hier au forum d�El Bahdja, Sma�l Amirouche, directeur de l�hydraulique de la wilaya d�Alger, estime que le sch�ma directeur �labor� puis actualis� en 1995, commence � donner des r�sultats tangibles. Retra�ant les grands projets relatifs � son secteur, M. Amirouche a assur� pouvoir arriver �� une s�curisation de la capitale en eau potable avant la fin de l�ann�e 2008�. Cela sera assur� gr�ce � l�apport �suppl�mentaire� des stations de dessalement des eaux de mer. Aliment�e � partir des barrages de Keddara, de B�ni-Amrane et du Hamiz, en plus des nappes souterraines existantes, la capitale pourra d�s janvier exploiter les eaux �pur�es. S�ajoute � cela le projet de transfert d�eau du grand barrage de Taksebt vers Alger. L�op�ration de transfert d�butera en janvier 2008. En plus de ces sources d�approvisionnement, le DH citera la station de dessalement des eaux de mer du Hamma. Avec une capacit� de 200 000 m3/ jour, cette station permettra d�assurer presque le tiers des besoins quotidiens de la capitale. Estim� � 700 000 m�tres cubes par jour, ce besoin quotidien en eau potable sera assur� � hauteur de 200 000m3/j par la station d�El Hamma; 300 000m3 proviendront des forages et 200 000 m3 du barrage de Taksebt. On notera que la direction de l�hydraulique a r�alis� plusieurs infrastructures d��puration des eaux us�es, � l�image de celles de A�n-B�nian et de Baraki. Un projet qui a d�marr� il y a 10 ans. Le directeur de l�hydraulique de la wilaya d�Alger est revenu sur la collecte des eaux us�es, de leur �puration et de leur r�utilisation dans l�irrigation. Selon ce dernier, �une quantit� sera destin�e aux terres agricoles et une autre sera pomp�e vers les r�servoirs de la for�t de Ba�nem. Elle servira au reboisement et en cas de feux de for�t. Revenant sur les derni�res perturbations climatiques du 25 au 30 novembre, qui ont caus� beaucoup de d�g�ts, il dira que �des op�rations hebdomadaires de nettoiement et de d�vasement des oueds sont assur�es par une quinzaine d�entreprises sp�cialis�es �. Des moyens suppl�mentaires (Seaal, Asrout) ont permis de faciliter les op�rations. Pour pallier l��pineux probl�me du d�bordement des oueds dans la capitale, le directeur de l�hydraulique a assur� hier qu��� l�instar de oued-El-Harrach, des travaux d��largissement notamment sont entrepris au niveau des oueds�. S�agissant des constructions sur les rivages des oueds et des zones inondables, ce responsable a insist� sur la n�cessit� de lib�rer ces endroits. Il a rappel� l�existence de lois interdisant ces constructions. Dans un premier lieu, �on pr�voit d�interdire les constructions nouvelles dans ces zones�. Ensuite, il s�agira �d��liminer progressivement les habitations illicites existantes�. Concernant la question relative aux rejets industriels, S. Amirouche pr�cise que �c�est la pr�occupation des industriels. Ils sont pri�s de pr�traiter leurs eaux�. A d�faut de se doter de station de pr�traitement des rejets industriels, il serait possible de �voir certaines industries ferm�es�. Le minist�re de l�Environnement et de l�Am�nagement du territoire �uvrera dans ce sens. En outre, on rel�vera que des chantiers de r�alisation de collecteurs des eaux us�es pour les acheminer vers les stations d��puration sont en cours de r�alisation. Nous citerons, � titre d�exemple, le collecteur de Ra�s- Hamidou (Pointe-Pescade) dont le co�t de r�alisation a atteint 6 milliards de dinars. Enfin, pour ce responsable, il est temps �d�aller vers une �conomie de l�eau�, notamment en r�duisant les fuites, les picages d�eau et en renouvelant les syst�mes de comptage.