Le jugement d'un groupe de trente Tunisiens pr�sum�s salafistes, parmi lesquels vingt-neuf encourent la peine de mort pour terrorisme et �complot contre la s�ret� de l'Etat�, a �t� ajourn� au 29 d�cembre. Ce report a �t� annonc� par le pr�sident de la 4e chambre criminelle du tribunal de premi�re instance de Tunis � la demande de la d�fense, au d�but de la quatri�me audience du proc�s ouvert le 21 novembre. Au nom de la d�fense, le b�tonnier B�chir Essid a exig� un d�lai minimum de quatre semaines pour permettre aux avocats d'�tudier convenablement les dossiers de leurs clients �compte tenu de la gravit� des d�lits�. Les membres du groupe avaient �t� arr�t�s apr�s les accrochages arm�s survenus en d�cembre 2006 et janvier 2007, au sud de Tunis, et qui avaient fait 14 morts, dont un officier et un agent de s�curit�, selon les autorit�s. Vingt-neuf risquent la peine capitale pour �complot contre la s�ret� de l'Etat�, �tentative d'attaques visant � renverser le r�gime, assassinats, maniement d'armes et adh�sion � une organisation terroriste�, selon l'acte d'accusation. Un 30e co-accus�, Zouheir Jrid, sera jug� pour avoir omis de d�noncer la pr�paration d'op�rations terroristes, dans une propri�t� de sa famille, � Ain Tbournek, sur les hauteurs de Grombalia (40 km de Tunis). La derni�re audience du proc�s, ouvert � la presse, a �t� marqu�e le 15 d�cembre par un retrait de protestation des avocats de la d�fense et une �vacuation des accus�s par la police. La plupart des pr�venus avaient alors refus� de compara�tre de nouveau, mais ceux qui avaient accept� de revenir � l'audience ont affirm� avoir fait des aveux sous la contrainte, ni� les charges retenues contre eux et d�menti tout projet terroriste en Tunisie. Selon Tunis, le noyau du groupe d�nomm� �Arm�e d'Assad Ibn Fourat� s'�tait introduit avec des armes par la fronti�re alg�rienne apr�s avoir s�journ� dans les maquis du Groupe salafiste pour la pr�dication et le combat (GSPC), devenu branche d'Al-Qa�da au Maghreb. Ils planifiaient des attaques contre des sites et institutions �conomiques en divers endroits du sol tunisien pour renverser le r�gime en place, selon l'acte d'accusation.