Le bras de fer entre le maire et l�opposition a �t� tel que les deux r�unions convoqu�es par le premier � l�effet d�installer l�ex�cutif communal et les diff�rentes commissions ont �t� un lamentable �chec, la seconde ayant �t� exp�di�e en moins de cinq minutes seulement. Les r�sultats hybrides, qui ont sanctionn� le double scrutin local du 29 novembre dernier au niveau de la commune enclav�e de Yattaf�ne, dans la da�ra des Ath-Yenni, n�ont rien pr�sag� de bon d�s leur proclamation quant � un fonctionnement normal de la toute nouvelle assembl�e ainsi constitu�e. Et pour preuve, les deux �lus du RCD, les deux autres RND et celui du FLN ont constitu�, aussit�t consacr�s par les urnes, un bloc d�opposition en vue de ramener � la raison le maire issu du FFS, intronis� selon l�exc�dent de voix que la liste qu�il pilotait avait sur ses concurrents du RCD et du RND, les trois partis �tant tomb�s en ballottage en termes de si�ges (deux pour chacun). Par raison, les cinq �lus ne veulent ni plus ni moins que concr�tiser sur le terrain la volont� exprim�e par les �lecteurs de la commune en s�adjurant les deux vice-pr�sidences, l�une pour le RCD et l�autre pour le RND. Seulement, le maire ne serait pr�t � conc�der que le poste du deuxi�me adjoint pour l�un d�eux. Et pourtant, le FFS qui s�est vu donc octroyer le poste de maire, n�a pas beaucoup de marges de man�uvre, lui qui a besoin de deux voix suppl�mentaires pour avoir la majorit� de quatre si�ges � m�me de permettre une aisance dans la gestion des affaires de la commune, comme ce fut le cas � l�issue du scrutin partiel d�il y a deux ans lorsqu�il a proc�d� ainsi avec le FLN qui avait autant de si�ges que lui, c�est-�-dire deux, soit autant que le RND, le RCD, s��tant content� alors du si�ge restant. Le parti d�A�t Ahmed avait conc�d� � son partenaire d�alors la premi�re vice-pr�sidence. Et ce partenaire ne suffit pas, cette fois-ci pour reconduire cette alliance, le plus vieux parti ayant perdu un si�ge au profit du RCD. Et pour preuve, ce bras de fer semble s�inscrire dans la dur�e, les deux r�unions provoqu�es par le premier magistrat de la commune � l�effet d�installer et l�ex�cutif et les commissions de travail de l�assembl�e ont �t� un lamentable �chec, la seconde aurait dur�, dit-on, moins de cinq minutes tant chaque partie campait sur ses positions. Des positions qui, si elles venaient � perdurer, m�neront directement vers la tant redout�e situation de blocage tant pr�judiciable pour les administr�s. A moins que...