La crise ne cesse d�enfler � l�universit� Abderrahmane-Mira de B�ja�a o� les �tudiants ont d�cid� de reconduire leur mouvement de gr�ve pour cette rentr�e universitaire d�hiver en guise de protestation contre �le non-respect des engagements� pris par les responsables en faveur d�une prise en charge des dol�ances exprim�es par la communaut� estudiantine. Un mouvement de gr�ve entam�, pour rappel, depuis le d�but du mois de novembre 2006. Pour cette deuxi�me journ�e de la rentr�e des cours, les diff�rents amphith��tres des deux campus universitaires d�Aboudaou et de Targa Uzemour ont �t� encore d�sert�s par les �tudiants qui sont sortis dans la rue pour r�clamer �la concr�tisation effective� sur le terrain des accords conclus avec les autorit�s au terme de la rencontre qui s�est tenue la veille des vacances �coul�es. Une rencontre ayant regroup� le wali de B�ja�a, le recteur de l�universit� Abderrahmane-Mira, le directeur g�n�ral de l�Office national des �uvres universitaires et la Coordination des collectifs des cinq cit�s universitaires qui aurait d�bouch� sur un protocole d�accord visant la prise en charge de la plate-forme de revendications des �tudiants dans son volet social notamment celles li�es � l�h�bergement de l�ensemble des �tudiants SDF, la r�int�gration des �tudiants exclus et l�am�lioration des conditions de vie dans les cit�s d�s la rentr�e des vacances d�hier. �On nous a promis un changement d�s ce d�but du mois de janvier, mais malheureusement rien de concret n�est constat� sur le terrain et toutes les promesses faites en grande pompe par les responsables pour d�nouer la crise se sont finalement av�r�es un leurre� regrettent les �tudiants qui sont encore mont�s au cr�neau dans la matin�e d�hier dimanche � travers une d�monstration de rue suivie d�un rassemblement prolong� devant le si�ge de la wilaya pour affirmer leur d�termination � faire aboutir leurs revendications et exiger par la m�me occasion l�annulation des poursuites judiciaires engag�es par l�administration � l�encontre de treize �tudiants, selon les protestataires.