Une cinquantaine de soci�t�s arabes ont d�j� investi en Alg�rie durant les 8 derni�res ann�es. Notre pays reste attractif � condition de lever les contraintes (foncier, insuffisances et lourdeurs administratives, probl�mes de visa, difficult�s de transport�) qui persistent encore. Voire, revoir le mod�le alg�rien de promotion de l�investissement en proposant des �tudes techniques �s�rieuses� des projets cibles. Ch�rif Bennaceur- Alger (Le Soir) - Le 3e Forum arabe sur l�investissement en Alg�rie, intitul� �3rd Algeria Economic Forum�, se tiendra les 20 et 21 janvier 2008 � l�h�tel Sheraton, Club-des-Pins � Alger. Plac� sous le patronage du pr�sident de la R�publique, ce forum est organis� par la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie (CACI) et le groupe Al-Iktissad Wal-Aamal. Environ 270 op�rateurs �conomiques alg�riens et une dizaine de d�partements minist�riels nationaux participeront aux s�ances pl�ni�res et ateliers de cette manifestation. Plus de 200 institutionnels et op�rateurs �conomiques, repr�sentants de grands groupes �conomiques et d�institutions financi�res arabes, participeront � cette rencontre dont la th�matique tournera autour des opportunit�s d�investissement en Alg�rie. Des opportunit�s r�elles, selon le pr�sident de la CACI, Brahim Bendjaber, dans les secteurs qui accusent un d�ficit criant de d�veloppement, tels l�agroalimentaire et les fili�res de production et de transformation agricole, l�industrie, la p�trochimie, le tourisme (baln�aire, saharien, th�matique�). Selon le pr�sident de la CACI, le d�veloppement de l�investissement dans notre pays n�est pas li� � la question financi�re mais � celle de la mise en �uvre d�une politique d�investissement et de la lev�e des contraintes r�currentes. Notamment, celles des litiges d�ordre foncier qui freinent le d�veloppement de certains projets de zones d�expansion touristiques. Ou des insuffisances et lourdeurs administratives, des retards dans la d�livrance des autorisations d�investissement ou du manque d�information sur l�Alg�rie. Autant de contraintes qui rebutent l�investisseur potentiel m�me si le dispositif existant est incitatif et en constante am�lioration. Voire les probl�mes de visa et les difficult�s de transport qui risquent d�emp�cher certains participants arabes de participer � ce 3e Forum arabe sur l�investissement. Certes, selon le directeur r�gional Afrique du Nord du groupe Al-Iktissad Wal-Aamal, Hussein Fawaz, une cinquantaine de soci�t�s arabes (une dizaine d�entreprises libanaises, une dizaine de soci�t�s tunisiennes, des banques et fonds d�investissements du Golfe,...) ont d�j� investi en Alg�rie durant les 8 derni�res ann�es. Ces soci�t�s ont particip� aux deux premi�res �ditions de ce forum (en 2000 et 2002) et feront partie des participants de la prochaine �dition. Pour autant, l�investissement, selon Hussein Fawaz, est une op�ration complexe o� l�investisseur prospecte d�abord le terrain, regarde ses int�r�ts �qui ne correspondent pas forc�ment aux objectifs du gouvernement alg�rien �, et discute le projet. Pour le repr�sentant de ce groupe, l�investisseur arabe s�int�resse aux grands projets d�infrastructures et d��quipements, la promotion immobili�re. Il recourt � l�appui financier de banques et fonds d�investissements (du Golfe notamment) qui apportent un portefeuille. En ce sens, Hussein Fawaz a laiss� entendre que le mod�le alg�rien de promotion de l�investissement est insuffisant. Il aurait �t� pr�f�rable, selon lui, que le gouvernement pr�sente des �tudes techniques �s�rieuses� des projets cibles d�investissements et non pas seulement des fiches techniques.