Entraves n L'investissement arabe est conditionné par la libre circulation des personnes. Le Forum des chefs d'entreprises souhaite que les obstacles des visas et du foncier soient levés. Omar Ramdane, président du Forum des chefs d'entreprises, a appelé, hier, lors d'un point de presse animé à l'hôtel El-Aurassi, les pouvoirs publics à «supprimer les visas pour les hommes d'affaires arabes ou leur allonger la durée de séjour en Algérie». Omar Ramdane plaide pour la «libre circulation de tous les investisseurs car pour l'heure il n'y a que les Tunisiens, les Syriens et les Libyens qui se déplacent en Algérie sans visa». En outre, le président du FCE considère qu'il faut lever l'obstacle sur l'accès au foncier en déclarant que «la formule des enchères sur la vente du foncier est la mauvaise voie choisie par les pouvoirs publics». Le patron du Forum souhaite qu'il y ait «revalorisation des actifs immobiliers en libérant les initiatives pour tous les investisseurs arabes». Lors de ce point de presse, le président du Forum des chefs d'entreprises a également présenté un bilan du congrès des hommes d'affaires arabes qui s'est tenu les 17 et 18 novembre dernier. Selon lui, «le congrès a été un succès étant donné qu'il a rassemblé plus de 300 participants venant de 16 pays». Le but de ce congrès visait à «offrir une image positive de l'Algérie à travers l'ouverture de son économie et de son marché», a-t-il noté. «Avant, les investisseurs arabes considéraient encore que l'économie algérienne était fermée à l'initiative privée. Ils ont remarqué le contraire», a expliqué le président du FCE. Des ateliers ont été organisés à cet effet et concernaient les domaines de l'agriculture, de la santé, des transports, du tourisme, de l'immobilier et du BTPH. En parallèle, des visites guidées dans des entreprises (Snvi, entreprises de médicaments) et des randonnées touristiques ont été organisées au profit des investisseurs arabes qui semblaient satisfaits des informations données sur beaucoup de secteurs. «L'intérêt du marché algérien est manifeste même si certaines difficultés d'ordre bureaucratique et administratif persistent», souligne Omar Ramdane qui souhaite qu'à l'avenir, de telles rencontres se déroulent pour chaque secteur.