La premi�re session ordinaire du Conseil sup�rieur de la magistrature (CSM) pour l�ann�e 2008 a �t� tenue au niveau du minist�re de la Justice et pr�sid�e par le garde des Sceaux, Tayeb Bela�z. Le conseil a arr�t� la liste des magistrats des tribunaux et des cours concern�s par un mouvement partiel. Mais ce mouvement ne sera effectif qu�au mois de mars, affirment des sources proches du CSM. Ilhem B. Tir - (Le Soir) - Comme nous l�avons indiqu� dans notre �dition du mercredi 6 f�vrier, la premi�re session ordinaire du Conseil sup�rieur de magistrature a �t� tenue en catimini apr�s la session disciplinaire qui avait d�but� dimanche 3 f�vrier et qui n�avait dur� que quelques heures. En pr�sidant le Conseil sup�rieur de magistrature, Tayeb Bela�z n�a pas pr�cis�, si oui ou non, il a �t� mandat� express�ment par le pr�sident de la R�publique � ce dernier � en sa qualit� de pr�sident du CSM, aurait d� pr�sider cette premi�re session comme le stipule la loi. Il est imp�ratif de rappeler que le pr�sident Bouteflika n�a pas dirig� le CSM depuis le 27 septembre 2006. En tout cas, cette session a �t� consacr�e � l�examen de la liste des magistrats qui devront partir en retraite et quitteront donc la Cour supr�me, le Conseil d�Etat et les diff�rentes cours. Le deuxi�me point figurant � l�ordre du jour des travaux de cette session �tait le mouvement partiel d�cid� dans le corps des magistrats exer�ant au niveau des tribunaux et des cours. Leur nombre est rest� jusqu�� pr�sent secret car ce mouvement ne sera effectif qu�au mois de mars 2008 pour des raisons encore occultes. Cependant, il a �t� d�cid� �galement d�un nombre de magistrats qui doivent rejoindre la Cour supr�me apr�s le d�part � la retraite de magistrats en fin de carri�re. Dans un autre registre, l�on �voque avec insistance un changement qui touchera six magistrats entre pr�sidents de cour et procureurs g�n�raux. Ces derniers ob�iront � des permutations ou des mutations. Apparemment les craintes �voqu�es par les juges quant � un �ventuel �divorce� entre le chef de l�Etat et le CSM viennent de se confirmer car le ministre de la Justice et vice-pr�sident du CSM n�est autre qu�un repr�sentant du pouvoir ex�cutif qui jouit actuellement d�une main libre sur l�organisation et le fonctionnement du CSM et la gestion de la carri�re des magistrats qui devraient �tre � l�abri de toute influence du pouvoir ex�cutif.