Les entrepreneurs de la wilaya de Boumerd�s, organis�s � travers l�Union g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (UGEA), sont d��us par le comportement des autorit�s locales � leur endroit. Ils ne manquent pas d�attirer l�attention des responsables r�gionaux, et ce, par le biais des responsables de la F�d�ration de Boumerd�s, cr��e en 2005. Il semblerait, en effet, apr�s avoir entendu la plaidoirie des responsables de cette organisation professionnelle, que les pouvoirs publics r�gionaux se montrent quelque peu ambivalents quant � l��coute de ces industriels et ne leur accordent, par cons�quent, que peu d�importance. �Apr�s le s�isme de 2003, nous avons fourni de gros efforts pour la reconstruction de notre wilaya. Malheureusement, certains ne sont pas pay�s. Leurs factures sont en souffrance �, affirme Bentoura Rabah, dit ammi Abdellah, g�rant d�une entreprise d��lectricit� et pr�sident de la f�d�ration de Boumerd�s. Ce dernier ne manque pas de saluer, � l�occasion, les hautes autorit�s du pays qui les ont r�cemment associ�s � la rencontre avec des hommes d�affaires italiens en visite en Alg�rie. �Nous avions sensibilis� les h�tes de l�Alg�rie sur le potentiel d�investissement dans la wilaya de Boumerd�s. Nous leur avions dit que des opportunit�s existent dans tous les secteurs d�activit�, notamment le PTBH, le tourisme, les PME et n�attendent plus que des partenaires d�termin�s � s�implanter chez nous se manifestent �, ajoute ammi Abdellah. Son premier vicepr�sident encha�ne sur les difficult�s que rencontrent les industriels de Boumerd�s dans le secteur de la fiscalit�. �Notre organisation est marginalis�e par les pouvoirs publics lorsqu�il s�agit des r�unions des commissions locales de recours. Certains entrepreneurs �prouvent par ailleurs des difficult�s � faire face � ce volet (apurement des imp�ts) pour la simple raison que certaines prestations figurent sur les bilans mais les montants n�ont, � ce jour, pas �t� honor�s�, pr�cise ce dernier. Plus grave, selon M. Bentoura, les autorit�s marginalisent les repr�sentants de l�UGEA lors des r�unions des commissions des ouvertures des plis des march�s. Ce qui n�est pas, selon lui, le cas de l�UGCAA (Union g�n�rale des commer�ants et artisans) qui ne repr�sente, comme son nom l�indique, que les commer�ants. Toujours dans le volet revendications, M. Bentoura cite le cas de certains entrepreneurs qui ont �norm�ment perdu lors de la catastrophe de 2003 mais n�ont en revanche pas b�n�fici� des all�gements et avantages fiscaux dict�s par la conjecture de ce s�isme. En tout �tat de cause, une partie de la corporation des entrepreneurs de la wilaya de Boumerd�s sont vraisemblablement d�sireux tout simplement d��tre associ�s, � travers leur organisation professionnelle, au d�veloppement de leur r�gion. On ne peut que consid�rer la dol�ance l�gitime.