Des journ�es d�orthop�die p�diatrique ont �t� ouvertes mercredi � la facult� de m�decine de Annaba, en pr�sence de sp�cialistes du centre hospitalo-universitaire de Montpellier (France) et de praticiens de la m�decine scolaire et de sages-femmes repr�sentant les six wilayas de l�extr�me nord-est du pays. Des th�mes li�s au d�pistage et � la prise en charge des anomalies cong�nitales et acquises de l�appareil locomoteur de l�enfant seront au centre de ces journ�es, organis�es par le service d�orthop�die, relevant du centre hospitalo-universitaire et de la facult� de m�decine de Annaba. Ainsi, les malformations de l�appareil locomoteur, les scolioses, la luxation cong�nitale de la hanche et du pied bot varus �quin cong�nital feront l�objet de conf�rences anim�es par le professeur Alain Dimeglio, du CHU de Montepellier, et les docteurs Djamel Louahem M�sabah et Jean-Louis Ferran, sp�cialistes dans le domaine des atteintes orthop�diques. L�importance de ces journ�es r�side dans l�int�r�t qui doit �tre port� au d�pistage de ces formes d�atteinte d�s la naissance et m�me pendant la grossesse. C�est dans cette optique que des sages- femmes ont �t� associ�es � ces journ�es. De m�me que le r�le des praticiens de la m�decine scolaire est �galement soulign� pour la prise en charge et le suivi pr�coces des enfants. Les organisateurs n�ont pas manqu� de souligner la n�cessit� primordiale du d�pistage et de la prise en charge pr�cocement de ces atteintes afin d��viter aux enfants un handicap d�finitif qu�ils tra�neront leur vie durant. M. Ali-Khellaf ENQU�TES SUR LA GESTION DES DENIERS PUBLICS Graves anomalies mises au jour Rarement enqu�tes judiciaires des services de police et de gendarmerie de la wilaya de Annaba n�ont �t� aussi fructueuses en mati�re de d�tournements, dilapidations, signatures de march�s contraires � la l�gislation et trafic d�influences. L�enqu�te des services de police judiciaire de Annaba, sur la Soci�t� de gestion des participations Est-Sud-Est sous l�ancien coll�ge de cadres gestionnaires, a �t� cl�tur�e. L�instruction du dossier par le magistrat pr�s le tribunal de Annaba est au point final. A ce niveau, on parle d�j� de l�inculpation de nombreux cadres gestionnaires d�entreprises de diff�rentes r�gions de l�Est et du sud-Est du pays. Des indiscr�tions proches du milieu judiciaire font en effet �tat de nombreuses et graves anomalies dans la gestion de plus d�une centaine d�entreprises publiques �conomiques propri�t�s de cette SGP. Elles doivent d�boucher sur la confirmation des faits r�v�l�s lors de l�enqu�te pr�liminaire � l�origine de la mise sous contr�le judiciaire du pr�sident directeur g�n�ral. Ces faits portent principalement sur la dilapidation des deniers publics et d�abus de biens sociaux. Les activit�s des enqu�teurs ne se sont pas limit�es � ce seul dossier pr�vu pour �tre enr�l� dans les prochains jours. Il y en a beaucoup d�autres. D�o� la valse des convocations adress�es au titre de personnes impliqu�es ou de t�moins par les services judiciaires de la gendarmerie � des cadres, agents, fournisseurs et autres diff�rentes administrations de l�Etat. Que ce soit dans le dossier du centre hospitalo-universitaire de Annaba ou ceux des assembl�es populaires communales de Annaba, Berrahal, Cheta�bi, El- Hadjar, El Bouni, les enqu�teurs tentent de d�terminer avec exactitude les responsabilit�s dans les d�penses suppos�es, r�elles ou fictives engag�es dans la multitude d�op�rations. Les enqu�tes sur l��tablissement de sant� et sur les communes ont m�ri depuis plus de six mois. Les conclusions se sont pr�cipit�es ces derniers jours. Tous ces scandales comme les a qualifi�s l�opinion publique locale, surviennent � une p�riode charni�re au CHU Annaba. Dans cet �tablissement de sant� s��taient multipli�s les travaux de r�habilitation, d�am�nagement et d�embellissement des diff�rentes unit�s dont la principale Ibn Rochd. Au niveau des communes, les enqu�teurs (police et gendarmerie) ont dress� la liste des entreprises dont les g�rants sont des proches parents ou amis du P/APC. Manque de surveillance, incomp�tence, complicit� flagrante et laxisme r�v�lent une gestion peu reluisante des deniers de l�Etat. Les �l�ments de l�enqu�te pr�liminaire de ces affaires, r�v�lent �galement des pratiques archa�ques et ambigu�s dans la passation des march�s publics o� le r�gionalisme, le tribalisme et l�affairisme prennent une grande part. C�est le cas de l�APC de Berrahal sous l�ancien coll�ge.