Apr�s de longues ann�es d�attente, les chercheurs pr�historiens pourront enfin r�aliser un r�ve longtemps caress�. Il s�agit de l�initiation de la datation des gravures et peintures rupestres au niveau du Hoggar, du Tassili et de l�Atlas saharien. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Ce programme, un v�ritable acquis pour le monde scientifique, sera possible gr�ce � la signature hier d�une convention de coop�ration entre le Centre de recherche pr�historique, c�t� alg�rien, et le Centre de recherche scientifique fran�ais (CNRS). Cette convention fait aussi suite � un programme de coop�ration sign� entre les minist�res des Affaires �trang�res fran�ais et alg�rien au cours de l�ann�e 2004. �Cela permettra aux chercheurs des deux institutions de mettre leurs savoirs en commun en vue de conna�tre l��ge exact des manifestations artistiques et historiques au Sahara, que nous envie le monde�, a d�clar� Slimane Hachi, directeur du Centre de recherche pr�historique. Selon le scientifique, la convention n�cessitera cependant des moyens qu�il s�agit de trouver. �Nous avons quatre ann�es devant nous pour aboutir � des r�sultats. Nous travaillerons de concert avec nos confr�res fran�ais puisque la recherche scientifique n�a pas de nationalit�, explique aussi M. Slimane Hachi. Pour sa part, la repr�sentante du CNRS pr�cisera que la signature de l�accord renforce un lien institutionnel entre les deux centres comme la collaboration en question devrait �tre davantage d�velopp�e. L�intervenante annoncera, en outre, que les r�sultats obtenus tout au long de ce programme feront notamment l�objet de publications dans des revues importantes. �C�est un grand jour pour l�art rupestre saharien qui est riche en informations et � qui il manquait la datation. Cette derni�re permet de construire l�histoire de l�art�, explique M. Jean-Loic Le Quellec, chercheur sp�cialiste en pr�histoire. �Les gravures et peintures rupestres sont les t�moins de civilisations anciennes mais on ne pouvait durant ces derni�res ann�es proc�der aux datations n�cessaires. Ce programme est donc l�aboutissement d�un d�sir qui dure depuis 30 ann�es�; rappellera, pour sa part, Mme Malika Hachid du centre de recherche pr�historique.