La secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune, a une fois encore, tir� � boulets rouges sur �ces �missaires europ�ens qui viennent d�fendre les int�r�ts des multinationales am�ricaines en Alg�rie�. Lotfi Merad - Alger (Le Soir) - Invit� jeudi au forum de la Cha�ne II de la Radio nationale, Louisa Hanoune a estim� que les probl�mes �conomiques du pays ont �t� exacerb�s �avec l�entr�e en vigueur de l�accord d�association avec l�Union europ�enne qui a ouvert le march� alg�riens aux �trangers�. Plus grave, elle pr�vient contre �la fermeture de plusieurs entreprises nationales d�j� �trangl�es par les reformes dict�es par les institutions financi�res internationales d�s l�adh�sion � l�OMC�. Avec tout ce que cela comporte comme risques sur �la stabilit� du pays�. �Ce seront 144 pays qui profiteront du march� alg�rien alors que nous exportons � peine 800 millions de dollars hors hydrocarbures�, d�plore l�invit�e de la radio pour qui �il est n�cessaire de prot�ger l�outil national de production�. Refusant de se fier aux �excellents� indicateurs macro�conomiques affich�s par l��conomie alg�rienne, Louisa Hanoune �voque plut�t l��tat de �d�tresse� qui s�est empar� de la soci�t� alg�rienne. Une d�tresse qui, selon elle, est aliment�e par �la dilapidation de l�argent public et l�impunit� �. Citant l�exemple de l�Argentine qui, en 1998, a vu son �conomie s�effondrer en d�pit des excellents indicateurs �conomiques affich�s � l��poque, la porte-parole du PT mettra en garde contre �la rupture� qui peut se produire en raison du d�calage entre les besoins du citoyen et la disponibilit� d��normes sommes d�argent dans les caisses de l�Etat. �Le simple citoyen va finir par se demander s�il est vraiment alg�rien�, note-t-elle en appelant dans ce sens � l�augmentation du SNMG et les salaires pour �lever le pouvoir d�achat du travailleur. �C�est bien que l�Etat investisse beaucoup d�argent dans les infrastructures, mais il doit aussi investir l�argent dans des projets cr�ateurs de richesse pour permettre aux citoyens d�en profiter�, soutient-elle. A propos de la r�vision de la Constitution, la SG du PT estime que l�urgence est dans �la pr�servation de la souverainet� et de l�unit� de la nation.� �La probl�matique ne se situe pas dans la limitation du nombre des mandats pr�sidentiels, chacun est libre de se pr�senter aux �lections mais plut�t dans la mise en place des conditions requises pour le d�roulement d��lections libres dans lesquelles la d�cision reviendra au peuple�, a-t-elle encore expliqu�. A ce sujet, la premi�re responsable du PT a d�plor� les tentatives d�ing�rence de certaines puissances par le biais de leurs chancelleries en Alg�rie dans le d�bat sur la r�vision de la Constitution. Comme pour les autres pays africains tels que le Nigeria, �l�Alg�rie n�est pas � l�abri des projets imp�rialistes�, rappelle Louisa Hanoune.