D�cid�ment, les chalets des sinistr�s, particuli�rement ceux �rig�s dans la commune de Boumerd�s, 5 ans apr�s leur installation, continuent � soulever des app�tits et par l� m�me de la controverse. Ces derniers jours, 7 familles qui seraient venues de l�int�rieur du pays gr�ce � la complicit� de certains responsables du mouvement associatif de l�ex- Rocher noir, ont squatt� des chalets th�oriquement attribu�s � d�autres familles. Les attributaires de ces habitations les ont momentan�ment ferm�es car ayant �t� pour la plupart relog�s dans des logements construits dans le cadre du programme sp�cial sinistr�s. Par ailleurs, l�APC de Boumerd�s a engag� une action en justice contre 80 autres familles qui refusent de lib�rer les chalets dont elles ont b�n�fici� dans le cadre de la solidarit� de l�Etat avec les sinistr�s. Ces 80 familles ont �t� d�finitivement relog�es ces derni�res semaines par les soins de l�Etat et, selon le P/APC, M. Sarni, elles s��taient engag�es sur l�honneur et par �crit � lib�rer les habitations en pr�fabriqu�. Ce qu�elles n�ont pas fait. On parle de chalets revendus, sous-lou�s ou attribu�s � des proches. D�s lors les responsables de la collectivit� ne cachent pas leur d�ception et leur col�re. �L�Etat a mis � leur disposition une tente puis un chalet avant de leur attribuer un logement. Malheureusement nous constatons qu�elles emp�chent d�autres familles qui occupent des habitations pr�caires de voir leur situation s�am�liorer�, dit-il en insinuant que ces citoyens font cas d�ingratitude. S�agissant des 7 familles squatteuses, les chefs de famille ont commis aux termes de la loi des violations de domicile puisque les chalets en question appartiennent l�galement, et ce, jusqu�� preuve du contraire, � des administr�s de la commune. Ils sont donc passibles d�une peine de prison.