La chambre de commerce et d�industrie (CCI) Seybouse Annaba a tenu sa premi�re assembl�e g�n�rale de l�ann�e 2008, mercredi dernier. A l�ordre du jour 3 points � d�battre dont celui du programme d�action 2008. Pr�c�demment, les membres du bureau ex�cutif avaient pris connaissance du bilan 2007. Les visites de travail d�ambassadeurs et attach�s �conomiques, ainsi que d�hommes d�affaires de diff�rents pays europ�ens, asiatiques et arabes, la formation y ont pris une large place. Les actions pr�vues pour �tre engag�es pour l�ann�e 2008 ne seront pas diff�rentes, la CCI limitant ses pr�rogatives � une mission d�animation, de formation et de coop�ration. Pour l��laboration de son programme, cette institution n�a pas fait appel � des praticiens et experts en �conomie � m�me de mettre en �vidence les actions � entreprendre pour stimuler la relance des activit�s �conomiques locales. Comme il n�y a pas eu de constat des probl�mes et difficult�s rencontr�s par les op�rateurs �conomiques locaux l�ann�e �coul�e, des suites pratiques donn�es aux visites des diplomates et hommes d�affaires �trangers et des conventions sign�es. Dans leur d�marche, les �lus de la CCI Seybouse ont timidement dessin� le profil de ce que sera l�animation de leur structure en 2008 sans pour autant se r�f�rer aux principales tendances du commerce national, maghr�bin, arabe et mondial. Fer de lance de cette animation, la librairie commerciale en activit� pourrait �tre enrichie par la cr�ation d�une banque de donn�es �conomiques locales, r�gionales, nationales et internationales. En tous les cas, l�ambition affich�e par les �lus est de faire de leur institution un r�el facteur de d�veloppement �conomique local et de s�impliquer dans celui national au regard de la qualit� du poste de vice-pr�sident qu�occupe le pr�sident de la CCI Seybouse Annaba � la chambre nationale de commerce. A Djabali POLLUTION Des co�ts engloutissant une bonne partie de la valeur ajout�e Les atteintes � l�environnement dans le Grand-Annaba ont pris ces derni�res ann�es des proportions inqui�tantes qui grignotent une bonne partie de la valeur ajout�e enregistr�e dans les quatre p�les composant cet ensemble urbain (Annaba, El Hadjar, El Bouni et Sidi Amar) dans lequel vivent pr�s de 80% de la population de cette wilaya, d�passant les 750 000 habitants. Ces atteintes repr�sent�es par les co�ts des dommages et des inefficiences (CDI) caus�s sont estim�s � 31,21% de cette valeur ajout�e par deux bureaux d��tude suisses, charg�s d�une enqu�te � ce sujet. Cette �tude a port� sur les CDI � l�environnement dans les domaines de l�eau, de l�air, du bruit, du paysage, du littoral et sol et des d�chets et �nergie, et au c�t� �conomique touchant la sant� et la qualit� de vie et le capital naturel. Bien que l��nergie repr�sente la premi�re source de dommages caus�s � l�environnement dont le taux est de 11,35% de la totalit� de la valeur ajout�e dans cette r�gion, les autres domaines, � l�exemple de l�air (6%), les d�chets (5,2%), le littoral et les paysages (4,6%) et l�eau (4,2%) sont autant de sources dommageables � l�environnement, rel�ve l�enqu�te d�cid�e par le minist�re de l�Am�nagement du territoire, de l�Environnement et du Tourisme, devant les m�faits de la pollution, et qui sont, dans une large mesure, le fait de l�homme. Les entreprises de sid�rurgie, de fertilisants et autres unit�s polluantes ont une large responsabilit� dans cette situation, signale-t-on. L�enqu�te sera une base de donn�es pour entreprendre des actions � m�me de l�imiter, dans un premier temps, les causes � l�origine de cette situation, avant de les �radiquer d�finitivement, expliquent les responsables en charge de ce dossier, qui feront remarquer que le co�t de ces actions est bien moindre par rapport � celui des dommages subis.