Le proc�s intent� par le P/APC de Bordj-Mena�el (wilaya de Boumerd�s), M. Amara Abdellah, lorsqu�il �tait aux affaires de la commune a connu un heureux d�nouement pour le correspondant dans la wilaya de Boumerd�s du quotidien La Nouvelle R�publique, Djouab Kouider, et son directeur de la r�daction. Poursuivis pour diffamation par l�ex-premier magistrat de cette agglom�ration, le juge du tribunal de la m�me ville a prononc� l�acquittement pour nos deux confr�res. Dans son r�quisitoire, le procureur de la R�publique s�est content� de demander l�application de la loi. Brillamment, Me Hach�che Idir, avocat de la section locale du SNJ (Syndicat national des journalistes), a mis � nu les insuffisances de ces plaintes : �Comment un responsable qui a fait l�objet selon une p�tition des militants de son propre parti (le FLN) qui le d�non�aient pour avoir �t� poursuivi en justice, porte-t-il plainte � son tour sans aucune motivation l�gale ?� s�est interrog� l�avocat du SNJ, Me Harch�che a, en outre, exhib� de nombreux documents pour soutenir ses dires. Par la suite, il a d�montr� que les articles objet des deux plaintes ont �t� r�dig�s sur la base de lettres sign�es par des associations agr��es qui d�non�aient la mauvaise gestion dans cette municipalit�. Ces p�titions ont �t� remises, rappellera-t- il, � toutes les autorit�s ainsi qu�� la presse locale. Et d�ajouter : �La Constitution garantit au citoyen d��tre inform� et le journaliste n�a fait pr�sentement que son travail. Il y a malheureusement dans notre pays des responsables qui refusent la critique de leur gestion des deniers publics.� Cette plaidoirie a �t� suivie par celle des deux d�fenseurs de La Nouvelle R�publiquequi ont demand� l�acquittement. A l�issue des d�lib�rations, le juge a innocent� nos confr�res. Apr�s ce verdict, M. Djouab compte, � l�issue des d�lais l�gaux, d�poser plainte contre l�ex-P/APC de Bordj- Mena�el pour le pr�judice moral qu�a caus� ce proc�s � lui et � son responsable de r�daction, lequel s�est d�plac� plusieurs fois d�Alger pour r�pondre aux questions du juge d�instruction. A noter que l�accusateur, en d�pit de sa convocation par la justice, n�a pas daign� venir en audience pour s�expliquer devant le juge.