Il en r�sulte, d�apr�s une �tude pr�sent�e hier par le Pr Abdenour, pr�sident de la commission sant� et secourisme du C-RA, � l�occasion d�une journ�e d��tude sur la maltraitance chez les enfants dans les �tablissements scolaires et pr�scolaires, que le ph�nom�ne est r�el et important. Ilhem B Tir - Constantine (Le Soir) - Ce ph�nom�ne n��pargne aucune couche sociale de l�avis du professeur qui fait l�exp�rience � travers les �tablissements scolaires et pr�scolaires de la ville de Khroub. Les diff�rentes formes de maltraitance �tant les violences physiques, sexuelles et psychologiques, l�objectif de cette �tude est de d�pister les enfants victimes de maltraitance dans les �coles, effectuer un suivi psychologique de l�enfant maltrait� dans le but d�arriver � une situation �quilibr�e sur le plan �ducatif et psychologique, motiver l��l�ve maltrait� et l�aider � s�int�grer dans des groupes de travail et enfin apporter � l�enseignant des conseils pour son comportement envers l��l�ve selon les m�thodes psychologiques. L��chantillon a port� sur une population constitu�e de 44 enseignants, 33 parents d��l�ves et 179 enfants �g�s de 6 � 9 ans de la premi�re ann�e primaire � la quatri�me ann�e moyenne. Les r�sultats pr�sent�s sont toutefois alarmants. Il a �t� constat� que le quart des parents d��l�ves interrog�s souffrent d�une maladie ou sont d�c�d�s. La moiti� de ces �l�ves vivent dans une situation �conomique moyenne. Sur les 179 �l�ves interrog�s, 25 soit 13 gar�ons et 12 filles ont d� �tre hospitalis�s � la suite de coups port�s aussi bien � domicile qu�� l��cole ou dans la rue. Pour la maltraitance physique, les ch�timents corporels s�observent pendant la r�vision notamment pour ceux �g�s de 12 � 17 ans. Par rapport � la maltraitance psychique, les �l�ves s�exposent � des mots ou des expressions humiliants de la part de l�enseignant, des amis, du p�re et de la m�re chez les gar�ons. Par contre chez les filles, il s�agit surtout des amis, de la m�re, de l�enseignant et du p�re. Ces humiliations concernent leur physique, leur comportement ou leur caract�re. En ce qui concerne la maltraitance sexuelle, les �l�ves d�clarent subir la s�duction ou des attouchements sexuels, chez les gar�ons de la part des amis, du voisin ou d�un inconnu. Par contre pour les filles, de la part surtout d�inconnus, des amis, d�un proche. Par ailleurs, certains gar�ons et filles regardent des films pornographiques soit � la t�l�vision ou par internet. 25% de l��chantillon consid�r� attestent de l�absence de communication au sein de leur famille. Concernant les r�sultats des �tablissements pr�scolaires, la situation sociale et �conomique est normale dans la majorit� des cas. Pour la maltraitance physique, on constate des ch�timents corporels pendant la r�vision � la maison, expliquant probablement en partie au moins des difficult�s scolaires selon le sp�cialiste. Pour conclure, le Pr Abdenour affirme que la maltraitance reste un ph�nom�ne important dans notre soci�t� � travers l�exp�rience des �tablissements scolaires et pr�scolaires de la ville de Khroub et auquel, il est urgent de r�agir en mettant en place des cellules de prise en charge pluridisciplinaires dirig�es par des psychologues et en encourageant la communication de proximit�.