Mise en service officiellement le 24 f�vrier 2008 par le ministre de la Communication, M. Boukerzaza, en pr�sence du directeur g�n�ral de la Radio nationale, Azzedine Mihoubi, la radio locale conna�t un d�but timide. Ayant d�marr� avec un cr�neau horaire de 6 heures/jour, son champ d��mission ne d�passe pas les 15 km. Alors � qui s�adresse la radio locale de Sa�da ? s�interrogent de nombreux citoyens, surtout ceux des da�ras de A�n El- Hadjar, Balloul, Sidi Boubekeur, Daoud et El Hassasna qui se sont empress�s d�acheter des postes-radios d�s son inauguration. Emettant sur la bande FM 101.3, la station locale est qualifi�e d�organe de propagande par certains, satisfaits de voir ce r�ve se r�aliser. La FM de Sa�da joue et gagne tout en prenant chaque jour des rides. Sur la place publique, en parlant de la radio locale on reconna�t que ses programmes sont superficiels et manquent de r�alisme. �Avec une seule ligne t�l�phonique r�serv�e aux auditeurs, la radio r�gionale m�rite mieux�, note un groupe d�universitaires. Le recours exag�r� aux �missions d�dicaces comme cheval de bataille, ou ce �direct� avec les responsables locaux qui parlent du travail accompli dans leurs secteurs au cours de ces derni�res ann�es, sont dus au fait qu�elle ne poss�de pas de programme clair malgr� les sommes colossales qui lui ont �t� allou�es pour r�pondre aux pr�occupations de la population, toujours selon le groupe d�universitaires, et ce, pour un d�veloppement durable. A ce jour, pas moins de dix membres de l�ex�cutif de wilaya sont pass�s sur les ondes de la radio. A signaler que plus de 200 candidats se sont pr�sent�s au recrutement de journalistes, d�animateurs et de techniciens, devant occuper la vingtaine de postes n�cessaires � la gestion de cette radio. Cependant aucune information n�a filtr� quant � la teneur des programmes diffus�s, il est d�autant plus difficile d�envisager les quelques contours quand on sait le black-out impos� par la direction depuis son installation apr�s celles refus�es par Azzeddine Benyakoub et Mme Hamlili. Quant aux journalistes et animateurs, nous ne pouvons que leur souhaiter pleine r�ussite. Disons que pour fid�liser l�auditeur, il faut l�impliquer, le consid�rer et surtout l��couter, et ne pas se comporter comme un organe de propagande, avec un programme � la carte.