La Journ�e du savoir correspondant au 16 avril a �t� c�l�br�e cette ann�e � Constantine sans le pr�sident de la R�publique. Les signes avant-coureurs indiquaient, � quelques jours d�j�, que Bouteflika ne participerait pas aux festivit�s ayant trait � cette journ�e mais, il fallait qu�il soit remplac� par une personnalit� de haut rang, vu la dimension que lui-m�me avait donn� � cette date-anniversaire. Sauf qu�il faut pr�ciser que, jusqu�� hier matin, personne ne savait qui se substituerait au pr�sident. Quelle ne fut la stup�faction des locataires du centre-ville de Constantine lorsque les forces de l�ordre, usant de haut-parleurs, sont venues les alerter, la veille de cette visite, au-del� de minuit, pour qu�ils d�gagent leurs v�hicules gar�s au long des trottoirs au risque de les voir embarqu�s vers la fourri�re. N�anmoins, la pr�sence du chef du gouvernement, hier, a �t� une surprise du fait que le programme, de cette visite si vide soit-il � aucune s�ance inaugurale n�a �t� pr�vue comme � l�accoutum�e � laisse planer le doute s�agissant de l�envergure de cet invit� circonstanciel. Ainsi, ladite visite marqu�e par des attitudes de �clandestinit�, pose aussi bien la probl�matique du caract�re h�tif de ce voyage � Constantine que celle de la menace dont il fait l�objet. En tout �tat de cause, Belkhadem n�a pas cr�� l��v�nement au cours des trois points du programme de sa visite. � ce titre, il est � noter que m�me la lecture du discours du pr�sident, prononc� � l�occasion de cette �Journ�e du savoir� dans l�auditorium de l�universit� �mir Abdelkader des sciences islamiques, a �t� confi� � l�un de ses conseillers, M. Mohamed Boughazi en l�occurrence. Un discours � vocation culturelle, bas� � outrance sur des citations du cheikh Abdelhamid Ibn Badis et sans message politique. Bouteflika parlait de la place devant occuper la langue arabe dans la consolidation du sentiment d�appartenance � la patrie � l��re de la mondialisation. Cependant, l�h�te de marque de la ville du Vieux Rocher, qui a mis une gerbe de fleur sur la tombe du cheikh avant de rejoindre l�auditorium baptis� � son nom, a pris, � midi, le chemin de la facult� de m�decine pour participer � la c�r�monie organis�e par une association scientifique de cet �tablissement universitaire, � cette occasion.