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Une date banalisée
44E ANNIVERSAIRE DE L'INDEPENDANCE
Publié dans L'Expression le 05 - 07 - 2006

Notre jeunesse est vulnérable. De telles occasions fortifient sa personnalité et ses liens avec la patrie.
Que peut bien signifier la date du 5 juillet pour les jeunes de 2006? Aussi simple soit-elle, la question mérite d'être posée dans un pays dont l'Histoire reste chargée de faits et d'événements non encore dévoilés. Le caractère sacré de cette date n'en demeure pas moins d'actualité au vu de ce qui se passe dans les pays du Moyen-Orient. Aussi festive soit-elle, cette journée renvoie les Algériens à une date phare. Celle de la libération d'un pays longtemps mis sous le joug d'envahisseurs venus de l'autre rive de la Méditerranée.
Cette même rive que de nombreux jeunes Algériens tentent de franchir dans le sens inverse. A la conquête d'une vie meilleure. Cette date, faut-il le rappeler, a survécu à bien des épopées de la jeunesse en Algérie. De «Babour l'Australie» au rêve italien jusqu'à la conquête du pays du froid polaire, le Canada, l'Algérien a toujours gardé intacte cette flamme de liberté et de fierté. Date symbolique de nationalisme et d'amour de la patrie le jour d'indépendance, elle est célébrée ces dernières années sans grand éclat. La décennie noire a laissé des traces. Pas seulement dans les esprits. Les séquelles sont là.
Le mythique complexe Mohamed-Boudiaf est déserté. Les masses de jeunes n'auront pas à envahir la capitale pour s'arracher le temps d'une soirée des griffes d'un quotidien morose de cette Algérie profonde qui a souffert le plus du mal du colonialisme.
Tout au plus les autorités ont programmé quelques manifestations, ici et là. Histoire de ne pas rater l'événement. Un gala à Riadh El Feth, des concerts à Oran et Constantine, une fanfare qui sillonne les grandes rues d'Alger et le tour est joué. Est-ce raisonnable pour un pays qui a bataillé plus d'un siècle pour retrouver la liberté? Préserver la mémoire de nos martyrs c'est aussi inculquer à cette jeunesse les grandes leçons de l'histoire de la révolution algérienne. En marquant les esprits. Le dépôt de gerbes de fleurs et quelques concerts suffiront-ils à aviver la flamme du nationalisme des Algériens, fiers de leur pays et de la liberté retrouvée. Ailleurs, même dans les pays technologiquement développés, on ne s'empêche pas de donner à une telle journée la dimension qui lui sied.
Une partie de l'Europe ne laisse jamais l'occasion de célébrer sa libération de l'occupant nazi. Les grands moyens sont mis en oeuvre pour donner à l'événement son cachet particulier. Notre jeunesse est vulnérable et ne pas profiter de telles occasions pour fortifier sa personnalité et ses liens avec la patrie risque de causer des dommages plus importants qu'on ne peut l'imaginer. La perte de repères est une brèche qui peut, à la longue, porter préjudice à l'identité même de cette jeunesse que le président de la République a désigné du doigt quant à leur quête effrénée d'un passeport étranger. Plus même, d'une naturalisation pure et simple. Mais qu'a-t-on fait pour cette jeunesse pour lui demander des comptes. Le chômage et la drogue qui est déversée par notre voisin marocain touchent de plein fouet des pans entiers de notre société sans que cela n'inquiète, outre mesure, nos élus et responsables censés gérer le quotidien de cette jeunesse désorientée. Alors, faire de cette date du 5 juillet une journée de mobilisation des forces vives de la Nation n'est pas un geste de trop.
Encore un geste politique de propagande. Les Algériens aiment bien leur pays. Mais il y a lieu de faire des efforts pour les masser autour d'un haut fait de l'histoire nationale et en faire un repère incontournable. Une grande parade militaire par exemple n'est pas de trop. Car si l'amour s'entretient, celui de la patrie se soigne car la date de la libération n'est pas un mythe.


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