Les difficult�s inh�rentes � l�acc�s au cr�dit bancaire auxquelles sont confront�s les jeunes d�sirant cr�er leur propre micro-entreprise, via les diff�rents dispositifs en vigueur, n�ont pas laiss� insensible le wali de Tiaret, qui a tenu avant-hier au si�ge de la wilaya une s�ance de travail avec l�ensemble des directeurs des banques en pr�sence des responsables de l�Ansej, l�Angem et la Cnac. Cette rencontre intervient suite � la d�cision prise par le chef de l�ex�cutif � l�issue de la visite qu�il a effectu�e r�cemment � travers les stands d�exposition de produits de la formation professionnelle. Cette derni�re porte, en effet, sur la cr�ation de 100 petites entreprises au profit des jeunes sortants des centres de formation, des artisans et autres jeunes pouvant concr�tiser mat�riellement leur savoir-faire mais sans pour autant parvenir � obtenir le fameux cr�dit, v�ritable pierre d�achoppement. L�on se souvient que lors de l�op�ration �Ecoute des jeunes�, men�e derni�rement par une commission compos�e de dix directeurs de l�ex�cutif, au niveau des 14 da�ras de la wilaya, les jeunes �taient tous unanimes � mettre � l�index les banques, leur reprochant leur lenteur dans le traitement des dossiers ou carr�ment le blocage et la bureaucratie, comme ils l�ont si bien soulign�. C�est justement dans ce sens et en vue de r�fl�chir � une meilleure m�thode d�all�gement des proc�dures d�octroi de cr�dits que le wali de Tiaret est intervenu devant les repr�sentants des institutions financi�res. Ces derniers, et tout en affichant leur disposition � se mettre de la partie, ont expos� en revanche, leurs pr�occupations � partir de leurs anciennes exp�riences marqu�es par d��normes impay�s dus au non-remboursement par les b�n�ficiaires. De son c�t�, M. Ab�ne, chef d�agence du Cr�dit populaire d�Alg�rie � Tiaret, devait nous dire qu�au 31 mars 2008, pas moins de 248 dossiers sur les 587 d�pos�s aupr�s de ses services, ont eu un avis favorable. Cela dit �nous aurions aim� que les banques soient impliqu�es dans toutes les op�rations de contr�le pour s�assurer des conditions de fiabilit� du projet, � savoir le local, le mat�riel, les postes d�emploi cr��. Et d�ajouter que �les promoteurs doivent r�fl�chir � investir dans des cr�neaux vierges, non satur�s, en tenant compte des besoins r�els, mais surtout des sp�cificit�s de la r�gion�. De son c�t�, le wali de Tiaret devait indiquer, qu�outre la dynamique escompt�e sur le plan socio�conomique, les 100 nouvelles petites entreprises devraient encourager les jeunes et du coup leur ouvrir des horizons meilleurs d�autant qu�ils ont fait montre d��normes capacit�s de production et de cr�ativit� lors de la derni�re exposition organis�e par le secteur de la formation professionnelle. En somme, la rencontre wali-directeurs des banques a �t� per�ue comme un v�ritable pas franchi par les deux parties, notamment pour les �tablissements financiers appel�s � adopter une meilleure strat�gie de financement de projets, loin des lenteurs, d�autant que les services de la wilaya sont dispos�s � proc�der � l�attribution des locaux commerciaux devant abriter de petits investissements et permettre la cr�ation de postes d�emploi.