La strat�gie de l�emploi mise en place par le gouvernement et pilot�e par le d�partement du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale semble s�appuyer sur trois importantes approches. Il s�agit de la mobilisation de la ressource humaine en charge de mener cette action, de la vulgarisation des derni�res mesures et l�implication de l�autorit� locale. Gagner la bataille de l�emploi est d�sormais tributaire de ce triptyque. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Hier, lors d�une rencontre d�bat consacr�e aux dispositifs en mati�re d�emploi des jeunes et de cr�ation d�emploi, quatre directeurs et pas des moindres, en l�occurrence ceux de l�Ansej, de la Cnac, de l�Anem et de l�Angem, ont longuement mis en exergue �l�importance des derni�res mesures prises dans ce cadre�, lors du Conseil des ministres tenu en f�vrier dernier. Cette sortie m�diatique des premiers responsables des quatre structures en charge de l�emploi intervient au lendemain des changements op�r�s par le premier responsable du travail � la t�te des quatre structures. Les observateurs de la question socio�conomique n�ont pas h�sit� � qualifier la �mesure� de Tayeb Louh de �v�ritable course� contre la montre pour atteindre les r�sultats fix�s en termes de cr�ation d�emploi avant la fin de l�ann�e en cours. La nomination de l�ex-directeur g�n�ral de l�Ansej par int�rim � la t�te de l�Agence nationale de l�emploi (Anem) atteste de cet �tat de fait. Connu pour ses comp�tences en la mati�re, M. Challal a �t� promu pour occuper le poste de directeur g�n�ral de l�Anem, alors que son successeur � la t�te l�Ansej avait jusque-l� occup� le poste de directeur g�n�ral de la Cacobatph. Hier lors de la rencontre d� El Moudjahid, les diff�rents intervenants ont mis en exergue l�importance desdites mesures. Il s�agit des avantages accord�s aux candidats au micro-investissement dans le cadre de l�Ansej et de la Cnac notamment la r�duction de l�apport personnel au titre du financement de l�investissement (ramen� de 5% � 1% pour les investissements ne d�passant pas 5 millions de dinars, et de 10% � 2% pour les investissements allant jusqu�� 10 millions de dinars). Il a aussi �t� d�cid� l��largissement du seuil maximal de bonification des taux d�int�r�t sur le cr�dit bancaire, � savoir 80% au Nord et 95% au Sud et dans les Hauts- Plateaux, au BTPH et � l�industrie de transformation, l�extension des p�riodes de diff�r� � une ann�e sur le remboursement des int�r�ts et de 3 ann�es sur le paiement principal du cr�dit bancaire, ainsi que l�octroi, si n�cessaire, d�un cr�dit suppl�mentaire sans int�r�t de 500 000 DA pour la location du local destin� � l�activit� ou pour l�acquisition d�un v�hicule am�nag� en atelier, lorsqu�il s�agit d�une activit� professionnelle par les dipl�m�s de la formation professionnelle. L�instauration d�une p�riode de trois ann�es durant laquelle la micro-entreprise �voluera graduellement vers une fiscalisation totale � l�issue de la p�riode d�exon�ration et la r�servation d�un quota de contrats publics locaux aux micro-entreprises sont parmi les mesures introduites.