La hausse des tarifs de l��lectricit� demeure le n�ud gordien pour le groupe Sonelgaz dont le P-DG, Noureddine Bouterfa, n�a pas manqu� de la lier � l�ouverture r�elle du march� de l��lectricit� en Alg�rie. Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a indiqu� hier, sur les ondes de la Cha�ne I de la Radio nationale, que les investissements pr�vus par son groupe en 2008 avoisinent les 140 milliards de dinars. Or, ses revenus annuels �taient �valu�s en 2007 � 127 milliards de dinars dont 25 milliards de contribution de l�Etat au titre des programmes d��lectrification rurale et distribution publique de gaz, 50 milliards de dinars de cr�dits bancaires et une trentaine de milliards de dinars d�entr�es financi�res. Un d�ficit que le groupe Sonelgaz voulait compenser par une hausse de la tarification, de l�ordre, minimal, de 1 � 2% annuellement et sans l�ser le consommateur. Une hausse que le gouvernement a toutefois rejet�e, gelant les tarifs � leurs niveaux de 2006, tout en facilitant l�acc�s de l�op�rateur public � des cr�dits bancaires � long terme. Certes, Sonelgaz a engrang� en 2007 quelque 9 milliards de dinars de b�n�fices et avec un budget �quilibr� jusqu�en 2009- 2010, le groupe pourra financer son programme d�investissements. Et cela m�me si les cr�ances du groupe s��l�vent � 30 milliards de dinars selon Noureddine Bouterfa qui a indiqu� que les vols en mati�re d��lectricit� font perdre annuellement � son entreprise un montant de 10 milliards de dinars. Cela outre les vols de c�bles �lectriques, en cuivre, repr�sentant une perte de 300 millions de dinars et que Sonelgaz ne peut juguler, hormis la r�paration. Et cela m�me si Sonelgaz compte lancer durant le mois de juin 2008 un emprunt obligataire de 25 milliards de dinars aupr�s du grand public, � raison de 5 000 de dinars l�obligation, un �ch�ancier de 6 ans et des taux d�int�r�ts de 3,75% � 6,5%. N�anmoins, la hausse des tarifs de l��lectricit�, des tarifs libres, demeure le n�ud gordien selon Noureddine Bouterfa qui n�a pas manqu� de la lier � l�ouverture r�elle du march� de l��lectricit� en Alg�rie. Une ouverture qui demande du temps pour la lib�ralisation de la distribution. En rappelant que Sonelgaz doit d�terminer les zones de concession o� elle ne peut pas �tre pr�sente et couvre de mani�re insuffisante. Et cela m�me si Noureddine Bouterfa a pr�cis� que son entreprise a 5 ans pour s�y pr�parer, �n�a pas peur de la concurrence�, couvre l�ensemble du territoire national, atteint presque 100% de taux de distribution, ma�trise les r�seaux de production, transport et distribution et am�liore la qualit� de service. Or, selon Noureddine Bouterfa, les op�rateurs �trangers sont qu�teurs de garanties, des revenus assur�s, sans pertes, et des tarifs refl�tant les prix r�els et leur permettant d�amortir leurs investissements. Le P-DG de Sonelgaz a, par ailleurs, consid�r� que l��t� 2008 ne devrait pas conna�tre de probl�mes d�alimentation en �lectricit�. D�autre part, il a estim� que le projet d�exportation d��lectricit� en Espagne, via le Maroc, d�un exc�dent de 300 � 400 MW, devrait g�n�rer des recettes de l�ordre de 200 millions de dollars. Un projet qui est dans sa phase finale en Alg�rie, dans le cadre de la mise en place de la ligne Est-Ouest, de 400 KV, et en voie de finalisation au Maroc, � l�horizon 2009. A charge cependant de cr�er une soci�t� mixte, charg�e de commercialiser cette �lectricit� et de l�aval politique et �conomique espagnol pour la commercialisation.