Sonelgaz envisage de reprendre une entreprise publique privatisable dans le cadre du d�veloppement des �nergies renouvelables. Toutefois, la hausse des tarifs de l��lectricit� reste incontournable pour l�op�rateur �nerg�tique, contraint notamment par le remboursement de ses dettes et les besoins de financement de ses investissements. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Le P-DG du groupe Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, et le directeur ex�cutif finances du groupe, Choual Abdelkader, ont, hier au centre de formation de Ben Aknoun � Alger, pr�sent� lors d�une conf�rence de presse, le bilan consolid� du groupe en 2007. Une occasion pour Noureddine Boutarfa de mettre en relief une triple contrainte pour le groupe ou la holding Sonelgaz. Premi�re contrainte, trouver des solutions pour financer le programme d�investissement � moyen terme. Un plan qui n�cessite environ 19,8 milliards de dollars dont 7,5 milliards de dollars pour la r�alisation de centrales thermiques au gaz et pas moins de 12,3 milliards de dollars pour le transport et la distribution de l��lectricit� et du gaz. Il a indiqu� que le groupe a investi pour 140 milliards de dinars en 2007, en affichant un chiffre d�affaires de 125,85 milliards de dinars. Seconde contrainte : l�augmentation des charges nettes, notamment la hausse des frais financiers g�n�r�s par l�endettement contract� (25 milliards de dinars � payer � terme). En signalant le net recul en 2007 du r�sultat brut de l�entreprise (10 milliards de dinars), le recul de l�apport des clients nouveaux, des cr�ances globales de l�ordre de 32 milliards de dinars (14 milliards de dinars pour les clients basse tension)� Cela au-del� de tous les autres chiffres communiqu�s, r�v�lant des performances et des insuffisances en mati�re de production et vente d��lectricit�, distribution et transport de gaz, couverture du territoire national, am�lioration de la qualit� de service� Dans ce contexte contraignant, avec une demande en croissance, l�augmentation des tarifs de l��lectricit�, refus�e par le gouvernement, demeure incontournable pour ce groupe. Pour Noureddine Boutarfa, le groupe devra r�soudre cette probl�matique d�s 2010, car, � cette date, ses capacit�s de remboursement et de financement salarial seront amoindries. Et m�me la recapitalisation, la transformation de dettes en investissements ne suffiront pas, alors que Sonelgaz doit se conformer � la politique sociale de l�Etat. D�autant que l�augmentation des tarifs conditionne la r�alisation d�autres projets du groupe dont le d�veloppement des �nergies renouvelables, notamment le solaire. En misant sur la cr�ation de valeur, le d�veloppement industriel, selon Noureddine Boutarfa, qui a indiqu� qu�il s�agit notamment de fabriquer 2 � 3 MW d��lectricit�. A ce propos, Sonelgaz s�int�resse, selon son P-DG, � la reprise d�une entreprise publique privatisable. Sans pr�ciser l�identit� de cette entreprise, Noureddine Boutarfa a indiqu� que la proposition a �t� transmise � la chefferie de gouvernement sans recevoir de r�ponse d�finitive. Une opportunit� m�diatique pour Noureddine Boutarfa d��voquer �galement la filialisation, en 2009, des activit�s d�engineering, du syst�me d�information et de plusieurs sites patrimoniaux, ainsi que la maturation en cours d�un texte relatif � la relation avec la client�le, la mise en place � terme de l�op�rateur march�.