Au troisi�me jour des �meutes de la ville de Berriane, la tension est toujours perceptible dans les diff�rents quartiers de la localit�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - �Les forces de police et de gendarmerie quadrillent la ville actuellement. Des policiers sont post�s devant les �difices publics. Le calme est revenu, mais la situation demeure tendue�, a-t- on appris de source locale. La m�me source fait �tat d�un grand mouvement de la population vers le lieu-dit Gartine, situ� sur la route menant vers Guerrara, au sud de Gharda�a. Cette situation est provoqu�e par le �climat d�ins�curit� qui y r�gne, et ce, malgr� la tr�s forte pr�sence polici�re�. �Des familles ont pr�f�r� passer la nuit � la belle �toile que de s�exposer chez elles � des menaces et autres agressions. Jusqu�au jour d�aujourd�hui trois cents personnes ont rejoint Gartine�, t�moigne-t-on. En effet, le retour au calme, qualifi� de �pr�caire�, a �t� confirm� hier par le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, qui a indiqu� que �la situation � Berriane est totalement calme suite aux mesures prises�. Yazid Zerhouni, qui s�exprimait sur la situation en marge des Assises nationales de l�enseignement sup�rieur et de la recherche scientifique, a ajout� que �ces �v�nements ont commenc� quand les heurts ont �clat� entre des groupes de jeunes dans les quartiers de Berriane dont certains �taient encagoul�s�. Et de souligner que l�enqu�te se poursuit pour d�terminer �ceux qui sont derri�re ces �meutes�. Selon les services de s�curit�, les affrontements ont fait deux morts : un homme atteint, vendredi, par un tir de sommation de la police et un autre de 70 ans, atteint samedi dernier par un projectile lanc� par les manifestants. Les affrontements ont fait une trentaine de bless�s. Pour rappel, c�est pour la troisi�me fois que des �v�nements de ce genre se produisent dans la localit� de Berriane. Il est � rappeler que les incidents qui ont �branl� cette paisible ville de la wilaya de Gharda�a a fait r�agir plusieurs partis politiques dont le RCD qui a indiqu� que �l�absence de concertation, le m�pris affich� envers les �lus locaux, la marginalisation des sages de la commune et les manipulations op�r�es par les hauts responsables de la wilaya signent l�incurie, le laxisme complice et l�irresponsabilit� d�une administration plus pr�occup�e par sa survie que par le devenir et la stabilit� d�une r�gion du pays�. A. B.