Le commissariat du Festival national du th��tre amateur de Mostaganem, sous l�impulsion du c�l�bre metteur en sc�ne mostagan�mois Djamel Bensaber, a organis� le week-end dernier dans la capitale du Dahra la premi�re �dition du Kaki d�or, un concours inh�rent � l��criture dramaturgique et auquel ont particip� bon nombre de candidats venus des quatre coins du pays. En marge de cette importante manifestation ont �t� tenues �galement les premi�res journ�es de la dramaturgie de Mostaganem et ce, avec l�adh�sion non moins importante de stagiaires venus � la cit� du quatri�me art surtout apprendre et s�abreuver des principes fondamentaux dans le fond et dans la forme de tout ce qui entoure le texte et son approche ainsi que l��criture sous ses formes diverses. Pour ce faire, l�ouverture officielle de ce grandiose rendez-vous a eu lieu mercredi dernier � la maison de la culture Ould- Abderrahmane-Kaki, suivie de tables rondes et forums, en pr�sence d�intellectuels, artistes, journalistes, universitaires et hommes de th��tre � l�instar de Ahmed Cheniki, Bouziane Benachour et Athmani Mokhtar qui n�est autre que le pr�sident du jury. Le grand hommage remarquablement rendu au p�re spirituel du th��tre alg�rien, Ould-Abderrahmane Kaki se veut un encouragement certain � nos jeunes �crivains et partant, aux futurs dramaturges qui sont venus d�un peu partout pr�senter leurs diff�rents essais avec � la cl� un total de trente-trois textes en course. A cet �gard, d�ailleurs, les membres du comit� de lecture se montreront satisfaits dans la mesure o� plusieurs textes propos�s � la lecture s�av�reront fort int�ressants. Djamel Bensaber et son �quipe vont devoir ainsi, d�s la prochaine �dition, s�attaquer � une s�lection plus rigoureuse de la mati�re en question, c�est ce qui ressort d�ailleurs des d�clarations que nous a faites Abdellah Mebrek, pr�sident d�El Ichara et membre du commissariat du Festival du th��tre amateur. Ainsi, estil important de rappeler que le Kaki d�or tend � encourager les futurs candidats � s�adonner davantage � l��criture de textes et pi�ces pour enfants. Il faut dire que pareille manifestation a n�cessit� un travail de longue haleine. La pr�paration de ces journ�es aura dur� au moins six mois de labeur et de sacrifices consentis par les organisateurs quant au succ�s de ce rendez-vous. Toutes les instances culturelles � travers le pays, concern�es de pr�s ou de loin par l�action th��trale, ont �t� saisies et ce, afin de peaufiner le programme mis en place par les gens de Mostaganem. La probl�matique pos�e durant ces trois jours reposait en fait sur trois axes on ne peut plus d�terminants, � savoir qu�est-ce qu�on �crit ? Pourquoi on �crit ? Qui peut �crire ? Reste maintenant � savoir si les pouvoirs publics joueront le jeu dans les ann�es � venir car ce qu�ils nous a �t� donn� de voir n�cessite des subventions et ce n�est qu�� la faveur du fameux nerf de la guerre que toute entreprise du genre pourrait r�ussir dans le temps et dans l�espace... Par ailleurs, la cl�ture pr�vue au grand restaurant Le Royal a �t� � la hauteur de l��v�nement, � l�occasion d�un d�ner gala offert en l�honneur des participants, invit�s et autorit�s locales, � leur t�te Noria Zerhouni, wali de Mostaganem. Quatre prix seront d�cern�s aux meilleurs auteurs de textes. Le Kaki d�or sera ainsi destin� � l��crivain irakien vivant � Mostaganem, Abderrezaki Brahim, et ce, � la faveur de son essai Hadata H�da fi A�n-Sefra. Les prix d�argent et de bronze iront respectivement � Youcef Ta�ouid et Hassan Meliani. Ali Nacer enfin d�crochera le quatri�me prix pour son �uvre A�roussa l� chibani (une mari�e pour le vieux). Agr�ment�e par la troupe de tbalet gha�ta de Mostaganem ainsi que les jeunes Belalia et Touati Bahafid dans d�autres genres, la soir�e en question sera rehauss�e par la pr�sence du ma�tre du cha�bi en Alg�rie, che�kh Ma�zouz Bouadjadj qui, comme � son habitude, aura forc� l�admiration de son auditoire y compris madame la wali ainsi que les nombreux acteurs et actrices de cin�ma alg�rien et de la t�l�vision, pr�sents �galement � la f�te. Fid�le � la tradition, le che�kh entamera la soir�e par un envo�tant r�cital avant de commencer son r�pertoire entre H�da cha�l maghaderna kissenet Ya dif Ellahen premi�re partie de la soir�e qui fut un r�gal pour les yeux et les oreilles. Ma�zouz Bouadjadj toujours aussi habile sur son mandole nous emportera sur un nuage. Sa prestation magnifique d�clenchera souvent des ovations nourries et appuy�es d�un public en majorit� connaisseur. Tel un seul homme, il se l�vera pour longtemps applaudir celui qui demeure, apr�s El Anka, le t�nor de la musique cha�bie. Voil� bien une cl�ture en apoth�ose m�l�e de a�ssaoua, cha�bi et th��tre, trois formes d�expression artistique propre � Mostaganem. Comme quoi seuls des artistes de la trempe de Djamel Bensaber sont capables de cr�er une telle ambiance.