Les responsables de l�Office de promotion et de gestion immobili�res (OPGI) de la wilaya d�El-Tarf sont confront�s � un v�ritable casse-t�te chinois et pour cause l�existence de multiples contraintes objectives et exog�nes qui entravent la r�alisation dans les d�lais impartis du programme du logement social locatif (LSL), compos� de 2 000 unit�s ainsi que le nouveau programme de 3 500 logements appel� R�sorption progressive de l�habitat pr�caire (RPHP). Il faut savoir qu�actuellement l�OPGI est en train de r�aliser, par le biais de plusieurs entreprises, dans le cadre du programme LSL, 520 logements � El-Tarf, 350 � El-Kala, 300 � Dr�an, 200 � Besb�s et 200 � Ben M�hidi. Dans le m�me sens, 300 logements sont en cours d�ach�vement � Dr�an, 200 � Ben M�hidi et 200 autres � Besb�s et ce, en lot unique, � savoir �tude, r�alisation et VRD. Reste, cependant, � terminer les �tudes lanc�es pour la r�alisation de deux lots de 520 et 350 unit�s, et le transfert des 90 unit�s de la commune de Bouhadjar vers respectivement Besb�s � raison de 60 logements et la commune de Cheba�ta-Mokhtar pour les 30 unit�s restantes, a tenu � signaler le directeur de l�OPGI d�El-Tarf. Interrog� sur lesdites contraintes, le premier responsable de l�office affirmera sans ambages : �Nous accusons un retard consid�rable d� particuli�rement au processus administratif de la d�globalisation du programme quinquennal de 2 000 logements.� Il ajoutera pour �tayer son argumentaire : �Il faut savoir que le concept d�globalisation, c�est explicitement la r�partition du programme � travers les communes en plus du choix des terrains. Cette op�ration a pris beaucoup de temps. Nous ne l�avons achev�e qu�en avril 2005 alors que le programme date de 2004. De plus, il faut savoir qu�il y a des �tudes � mettre en �uvre et un cheminement l�gal pour le choix de l�entreprise r�alisatrice. Des proc�dures qui prennent un temps consid�rable.� Dans le m�me sillage, il indiquera que d�autres facteurs d�importance, exog�nes � l�OPGI et ses pr�rogatives, se sont consid�rablement r�percut�s sur la r�alisation dans les d�lais arr�t�s du programme LSL dont entre autres �le manque de confiance des entreprises de r�alisation et ce, compte tenu des �v�nements qui ont secou� la wilaya suite � la s�rie de scandales qui ont �clabouss� plusieurs cadres et responsables locaux. Le manque d�entreprises qualifi�es et d�envergure, celles que compte la wilaya, se sont d�tourn�es du logement vers d�autres cr�neaux plus juteux tels la r�alisation de routes et le secteur de l�hydraulique. L�absence dans la wilaya de producteurs et de grossistes de mat�riaux de construction, une situation qui s�est greff�e sur les co�ts du logement du fait des frais de transport des mat�riaux en question. L�indisponibilit� d�une main-d��uvre qualifi�e, une situation qui a pouss� moult chefs d�entreprise � en ramener de leur wilaya d�origine induisant de fait un autre surco�t pour le prix du logement. La fluctuation des prix des mat�riaux de construction (rond � b�ton, ciment, sable) a induit une hausse des co�ts de r�alisation alors que m�me l�application du nouveau indice des prix donne des augmentations pratiquement nulles pour la marge b�n�ficiaire de l�entreprise�. Concernant les solutions pr�conis�es par l�office pour pouvoir r�aliser les 3 500 logements RPHP, le directeur estimera que �la priorit� des priorit�s est de redonner confiance aux entreprises locales, ensuite, il faut que le march� des mat�riaux de construction soit g�r� convenablement. Et enfin, l�Etat est dans l�obligation de r�guler le march� �. Pour ce qui a trait au programme en cours, le directeur de l�OPGI pr�cisera que �500 logements vont �tre lanc�s incessamment et ont d�j� franchi la commission des march�s de wilaya qui statue pour des march�s n�exc�dant pas les 26 milliards de centimes. Un cahier des charges a �t� pr�sent� le 26 mai dernier au niveau du minist�re des Finances pour 1 500 logements. Et enfin nous sommes en train de proc�der � des lev�es topographiques pour 1 500 logements dont 100 passeront par la commission de wilaya des march�s�. Il conclura que �le recours aux entreprises �trang�res est la solution idoine au manque criant d�entreprises nationales de r�alisation de niveau 4 et plus�. Daoud Allam CENTRE UNIVERSITAIRE Les perspectives de d�veloppement de l'aquaculture en d�bat Le centre universitaire d�El-Tarf a abrit�, hier, une journ�e d��tude sur l�aquaculture ayant pour th�me �perspectives de d�veloppement de l�aquaculture�. Les directeurs de la p�che des wilayas d�El-Tarf, Guelma, et Annaba, ainsi que les directeurs des for�ts d�El-Tarf et de la Chambre nationale de la p�che et de l�aquaculture, qui ont assist� � cette journ�e, ont tous indiqu� �l�importance d�une telle initiative pour permettre � ce secteur d��tre au diapason des d�fis de d�veloppement dans une conjoncture marqu�e par l�augmentation soutenue des denr�es alimentaires au niveau international�. �Perspectives de d�veloppement de l�aquaculture�, �r�alit� de l�aquaculture et son int�gration dans l��conomie nationale �, �pr�sentation de la ferme aquacole� et enfin �relation de l�aquaculture avec la pr�servation de l�environnement� ont �t� les principales communications pr�sent�es par des sp�cialistes lors de cette rencontre. Un d�bat riche a cl�tur� cette journ�e, qui a permis � l�assistance de mieux cerner les possibilit�s d�investissements dans ce secteur pourvoyeur de richesses et de main-d��uvre. Il est judicieux de signaler que le secteur de la p�che dispose d�un programme exhaustif en mati�re d�investissement avec un montant global de 154,5 milliards de centimes. Ces projets d�investissements sont en voie de r�alisation, dont une ferme aquacole de 800 t/an, une conserverie, l�acquisition de 7 chalutiers et sardiniers, 18 projets de r�habilitation, une op�ration d�am�nagement de deux plages d��chouage. La production attendue est de l�ordre de 2500 t par ann�e avec � la cl� la cr�ation de 800 postes d�emploi directs et indirects.