Ulc�r�s par la lenteur des travaux d�am�nagement des trottoirs et de la chauss�e ainsi que par les risques qu�ils font courir aux habitants et usagers de la route, les jeunes du quartier Bourzaz, � l�extr�mit� nord-ouest du chef-lieu de wilaya, barricadent la route menant vers Talla Allam, l�h�tel Amraoua et Boukhalfa, obligeant ainsi les automobilistes circulant dans les deux sens, vers la sortie et vers le centre-ville, d�emprunter cette voie de communication tr�s fr�quent�e. Les m�contents se sont servis des mat�riaux du chantier pour couper la route aux automobilistes, n�h�sitant pas � intervenir en nombre contre tous ceux qui tentent de franchir leur barrage. Ils protestent ainsi contre les travaux dont ils ne voient pas la fin depuis une ann�e et qui reprennent plusieurs fois aux m�mes endroits alors qu�ils les croyaient achev�s, pour des raisons qu�ils ignorent. Ils en veulent � l�entrepreneur qui, d�apr�s eux, ne met pas les moyens mat�riels et humains n�cessaires pour achever les travaux dans les d�lais impartis. Ils en veulent �galement aux autorit�s locales qui ne sont pas, toujours d�apr�s eux, derri�re l�entreprise pour la presser de tenir ses engagements. D�ailleurs, ils ne savent pas au juste de quelle autorit� d�pend ce chantier. L�APC et la da�ra semblent impuissantes selon eux, tandis que la Direction de l�urbanisme et de la construction serait inaccessible. Leur ras-le-bol et leur m�fiance sont tels qu�ils ont refus� d��couter les policiers en civil et en tenue qui leur demandaient de lib�rer le passage vers le centre d�examens du bac, exigeant la pr�sence du wali, en personne. Ils seraient nombreux � �tre devenus allergiques voire m�me asthmatiques � cause de la forte poussi�re soulev�e par les v�hicules transitant par le quartier, des habitants et des passagers seraient tomb�s dans les avaloirs b�ants ou bless�s par les barres de fer dress�es hors du sol � partir du lyc�e El Khanssa. Faire et d�faire pour refaire encore est, pour le moins, � leurs yeux, un indice de mauvaise gestion. Ils n��coutent pas non plus ceux qui les invitent � consid�rer positivement l�engagement en cours de tous les travaux qui auraient d� �tre ex�cut�s il y a 10 ou 20 ans de cela voulant, en revanche, un renforcement du chantier en moyens mat�riels et humains et un strict planning des travaux. Une semaine auparavant, c��taient des habitants du village Ighil Aouene, commune et da�ra de Ma�tkas, qui ont d�cid�, lors d�une assembl�e g�n�rale, d�arr�ter les travaux de rev�tement du chemin communal reliant, sur une distance de 3 000 ml, leur village au CW128 menant de Boghni � Dra�-Ben-Khedda, pour cause de r�duction du kilom�trage, de 1 700 ml � 800 ml, et de �malfa�ons � caract�ris�es par l�engagement des travaux sans curage des foss�s et ouvrages d�eaux pluviales endommag�s, d�une part, et, d�autre part, et l��paisseur d�risoire du rev�tement ne d�passant pas 4 cm selon la description figurant dans leur requ�te adress�e au wali en date du 1er juin. Dans la m�me correspondance, les villageois exigent le rev�tement int�gral de la piste de 3 km avec l�am�nagement des accotements et la r�paration des foss�s et ouvrages endommag�s, et ce, dans le courant de cette ann�e. On s�aper�oit, au vu de ces r�actions citoyennes, que les riverains des projets de d�veloppement s�int�ressent davantage � ce qui se r�alise � leur profit, au rythme, � la mani�re et � la qualit� des r�alisations cens�es am�liorer leurs conditions de vie. C�est en quelque sorte, un contr�le populaire direct qui vient compl�ter ou suppl�er le suivi technique et administratif des projets.