Quelques jours seulement apr�s le dernier s�isme (5,5 sur l��chelle Richter), qui a secou� la wilaya d�Oran dans la soi - r�e du vendredi 6 juin 2008, la succession des secousses ne cesse d�angoisser la population davantage. L�apparition d�importantes fissures et l�effondrement partiel de plusieurs vieilles b�tisses accroissent la crainte de vivre une v�ritable catastrophe. Install�e au lendemain du tremblement de terre, la cellule de crise pr�voit le relogement des familles dont les immeubles ont �t� durement touch�s. Amel B. - Oran (Le Soir) - Selon nos sources, l�urgence de la situation pourrait amener les responsables locaux � recourir � une partie du quota r�serv� aux familles des Planteurs, qui devraient �tre relog�es � la fin du mois courant. Une op�ration de recensement est en cours, entrant dans le cadre du plan d�urgence de la cellule de crise pr�sid�e par le wali, qui travaille dans ce sens depuis samedi matin, au niveau du secteur urbain Sid-El- Houari, zone la plus sinistr�e, pour s��tendre aux autres secteurs urbains de la ville. Les effondrements partiels et les fissurations qui sont apparus suite au dernier s�isme dans diff�rents quartiers abritant de vieilles b�tisses de la commune d�Oran ont pouss� bon nombre d�habitants � d�serter leurs demeures pour rester au bas des immeubles, non sans bloquer le passage et se rendre, pour certains, durant toute la semaine � l�OPGI, aux si�ges de da�ra et de wilaya pour r�clamer leur prise en charge et leur relogement au plus vite. La question du vieux b�ti ne date pas du dernier s�isme. Pour rappel, en 2007, Oran avait enregistr� pas moins de 190 effondrements, dont 19 suite � des intemp�ries. D�s lors, le wali d'Oran avait annonc� la restauration de 200 b�tisses menac�es d�effondrement. Selon un sp�cialiste, ce chiffre est insignifiant, sachant que la menace d�effondrement plane sur 10 000 b�tisses environ, notamment des biens priv�s. Parmi les quartiers les plus anciens qui sont dans cette situation, l�on peut citer les quartiers Carteaux, El-Torro, Boulanger, El-Derb, Plateau, Sid-El- Houari, Bel-Air, Saint-Eug�ne, El- Hamri, Gambetta. Au moindre changement climatique, depuis ce s�isme, au moindre craquement, � la moindre r�plique, hommes, femmes, enfants, vieux, courent vers la rue, craignant le pire. Les sp�cialistes de l'urbanisme sont unanimes : les grandes m�tropoles ne r�sisteront pas � des tremblements de grande magnitude. A l�exemple de la wilaya d�Oran, qui est constitu�e � 80% du vieux b�ti. Les constructions r�centes, voire m�me inoccup�es, elles aussi ont subi des d�g�ts. Le t�che de la cellule de crise et de la commission charg�es respectivement d�inspecter et de recenser au plus vite les habitations � grand risque n�est pas une mince affaire, car le nombre d�habitations � inspecter est important et le relogement des concern�s n�est pas �vident.