Jamais, m�me du temps du parti unique, l�antique Calama, aujourd�hui Guelma, n�a connu un aussi important rush de touristes et visiteurs. Quotidiennement, ils sont des milliers � prendre possession de bien petites capacit�s d�accueil h�teli�res de la wilaya. Signe des temps, les deux h�tels �tatiques, le complexe thermal et h�telier de Hammam Chelala anciennement Meskhoutine et l�h�tel Mermoura affichent complet. Tant et si bien que ceux qui ne prennent pas la pr�caution de r�server sont contraints de se rabattre sur les chambres d�h�te chez les particuliers. L�impression que la r�gion est v�ritablement prise d'assaut se pr�cise avec l�animation quotidienne que connaissent les villes de Guelma, Hammam Chelala, Ouled Ali, Heliopolis. Malgr� la chaleur caniculaire qui y s�vit en p�riode estivale, ces sites ne se r�v�lent plus comme un amas de �peuplade�. Ils rassemblent une soci�t� organis�e, structur�e et surtout en plein mouvement. Agriculteurs, �leveurs, commer�ants, n�gociants, artisans, techniciens habitant des maisons convenables, dans des fermes, localit�s, villages et les villes veillent � offrir le visage de leur r�gion totalement d�maquill�e. Telle est la premi�re impression de tout visiteur de Guelma, haut lieu de faits d�armes, de bravoure et d�h�ro�sme durant la guerre de Lib�ration. Il y a aussi ce sentiment �trange � la vue des vestiges du th��tre romain qui servait jadis � animer les jours et les nuits des l�gions romaines. Un s�jour de plusieurs jours est n�cessaire pour �puiser les myst�res des rues et murs de cette grande agglom�ration b�tie au pied de Mermoura. Pour aussi effleurer la magie de Hammam Chelala, 15 km plus loin � l�ouest, fi�re de sa source thermale. A la m�me distance, mais � l�est, il y a l�autre source thermale de Hammam Ouled Ali. Toutes les deux datant de plusieurs mill�naires offrent un bain de jouvence, de repos ou tout simplement d�une cure thermale. Il faut fl�ner entre les murs et les ruelles de cette ancienne ville. Ou, � l�envie, prendre une boisson fra�che au bord de la somptueuse piscine de l�h�tel Mermoura dont le jardin d�gage des senteurs dignes des Mille et Une Nuits, car faites de jasmin, mesk ellil, roses et mimosas. L�on peut �galement pousser ses pas un peu plus loin pour s�en aller qu�ter les secrets des c�l�bres vestiges de l�antique Calama, son mus�e arch�ologique, son th��tre romain et ses sites pittoresques sur les hauteurs vertigineuses de Mermoura et Maouna. Pareilles p�r�grinations n�cessiteraient un s�jour de moyenne dur�e. A Guelma, les h�tels n�ont pas fleuri. Ceux qui existent et qui appartiennent � des priv�s se sont fan�s comme des feuilles mortes. D�autres, et ils sont rares, ont su se mettre au diapason de la modernit�. Il en est ainsi de l�h�tel Mermoura b�ti en plein centre-ville de Guelma. Il est le plus brillant, avec son hall en marbre, ses 71 chambres dont une nuptiale et ses suites climatis�es, dot�es de toutes les commodit�s, sa piscine, ses trois bars et ses prestations gastronomiques qui font oublier toutes les fatigues et revigorent le corps et l�esprit. Avec son hall de r�ception et d�exposition aux vo�tes imposantes, son restaurant abritant de langoureux d�ners calmes ou dansants et son salon feutr�, l�h�tel Mermoura se pose et s'impose comme la sentinelle de la ville de Guelma. Il poss�de encore et toujours un charme surann� et ineffable. Il est la sentinelle de plusieurs civilisations si l�on juge par les proportions des diff�rentes c�ramiques et sites arch�ologiques. Certains de ces c�ramiques et sites relatent l��poque des grands princes qui se faisaient inhumer dans des tombes somptueuses. Les 7 t�tes de Septime S�v�re que des mains expertes ont r�ussi � �clipser il y a quelques ann�es en sont l�un des reflets. Comme Annaba, sa voisine, dont elle est proche d�un peu plus de 60 km, Guelma avec son grand h�tel Mermoura sait jouer de ses contrastes de r�gion � vocation agropastorale et vivre intens�ment au rythme de sa nature et de sa culture locale. A ses visiteurs, la ville offre le temps. Celui de go�ter toutes les saveurs de l��t� en campagne. Le temps de d�couvrir et de s�enrichir culturellement. Les commodit�s qu�offre cet h�tel apportent un plus � cette enrichissement. On ne pr�sente plus Belgacem Chabi son directeur. Il a v�cu de nombreuses ann�es au titre de premier responsable du complexe thermal de Hammam Chelala avant d��tre d�sign� pour relancer les affaires de l�h�tel Mermoura. Il conna�t le moindre recoin de cette r�gion fi�re et hospitali�re. C�est tout son quotidien d�autrefois et d�aujourd�hui et tous les souvenirs riches en couleur et en l�gendes qu�il d�finit dans ses propos. �Vivre � Guelma, c�est �tre en contact direct avec la nature, avec Calama et ses vestiges, avec Guelma la merveilleuse et sa population hospitali�re. C�est aussi explorer les m�andres de l�histoire et du temps que relatent les monts de Mermoura et de Maouna, les sources thermales de Chelala et Ouled Ali. Recevoir des visiteurs dans notre h�tel � qui l�on pr�sente quelques-unes des facettes de l�histoire, de la culture, des us et coutumes de cette r�gion est un v�ritable plaisir�, explique-t- il. Il faut souligner que l�h�tel puise son inspiration au c�ur d��v�nements v�cus, de traditions s�culaires, de pens�es �troitement li�es � l�histoire de Guelma et toute sa r�gion. Dans la pr�sentation de son �tablissement et de Guelma. M. Chabi emporte le visiteur � travers un parcours jalonn� d�influences multiples o� surgissent tour � tour l�histoire �conomique, sociale et culturelle de Guelma, mais aussi celle du d�cor et du confort d�un h�tel Mermoura admis sur le registre des bonnes performances des entreprises publiques �conomiques. Guelma pleure encore son industrie du sucre, des c�ramiques, des motocycles et de la production agropastorale, toutes bris�es. Mais elle r�ve aussi de se forger un futur dans le tourisme et la transformation agricole. L��tat des lieux dress� par les sp�cialistes du minist�re de l�Am�nagement du territoire, de l�Environnement et du Tourisme a soulign� l�important potentiel touristique dont dispose la r�gion. L�optimisme est de mise et les jeunes interrog�s pensent que ce secteur est � m�me de juguler la courbe ascendante du ch�mage.